L’affaire des prétendues primes faramineuses accordées aux anciens Premiers ministres a fait le buzz sur les réseaux sociaux et suscité les commentaires les plus acerbes dans les « grins » et autres lieux de causeries de la capitale. En réalité, cette prime n’a jamais existé. En tout cas, aucune loi ni décret n’a été pris dans ce sens. Cette affaire est une invention savamment montée par on ne sait par qui pour ternir du régime en place. Le Conseil des ministres n’a jamais adopté un projet de loi dans ce sens. L’Assemblée nationale, non plus, n’en a pas été saisie en vue d’une quelconque adoption. L’information a provoqué, à juste raison, un tollé chez les populations indignées par la taille des montants alloués aux anciens Premiers ministres. Parce qu’un pays pauvre comme le nôtre ne saurait s’offrir le lux d’accorder de tels avantages à des individus, fussent-ils d’anciens Premier ministres. En effet, cette fantomatique prime accordée aux anciens Premiers ministres varie entre 600 millions F CFA à 44 millions, selon l’ancienneté. Une simple communication orale ne peut modifier la loi sur les avantages accordés aux anciens chefs de Gouvernement. Il faut bien une nouvelle loi. Et si c’est le cas, tout juriste, fut-il en herbe, sait que la loi n’est pas rétroactive. Elle est faite pour l’avenir. Ce qui veut dire que même si une nouvelle venait à accorder des primes aux anciens, celle-ci ne saurait rétroagir.
1008 logements sociaux de Yirimadio: La bonne œuvre de Me Demba Traoré
Le secrétaire à la communication de l’Union pour la République et la démocratie (URD), Me Demba Traoré, vient de faire œuvre utile aux 1008 logements sociaux de Yirimadio. En effet, le célèbre avocat a enlevé une grosse épine des pieds des habitants en payant la facture d’électricité du Centre de santé communautaire de cette cité. A cause de ses nombreuses factures d’électricité impayées, pour un montant de 200 000 F CFA, le centre de santé des 1008 logements de Yirimadio était coupé de courant. Il nous est revenu que lorsque l’homme de droit, très actif sur le terrain de la solidarité, a appris cette situation, il a tout de suite décidé de prendre en charge cette dépense pour le bonheur des populations de cette cité. Le secrétaire à la communication du parti de la poignée de mains a cette d’homme généreux en commune VI. Comme un mécène, il a à son actif plusieurs humanitaires dans la commune VI où il réside. Ce n’est les habitants, notamment les jeunes de Banakabougou qui diront le contraire.
Port autonome de Conakry et d’Accra
Les Entrepôts maliens récusent les contrôleurs financiers
Incroyable mais vrai! Les Entrepôts maliens dans les Ports autonomes de Conakry en Guinée et d’Accra au Ghana, pour éviter de soumettre de leurs opérations de dépenses à l’obligation de vérification du contrôleur financier, ont eu une idée très maladroite. En effet, les responsables de ces Entrepôts ont inventé une histoire à dormir débout. Les chefs de ces Entrepôts, certains allergiques au contrôle de leur dépenses, ne veulent avoir de contrôleurs sur leurs dos. C’est pourquoi, ils tentent de soutenir leur refus en affirmant qu’ils n’ont pas les moyens pour accueillir et entretenir de nouveau contrôleurs financiers. Une manière implicite de les récuser. Ce qui va leur permettre de dépenser comme ils veulent sans soumettre leurs à l’avis d’un contrôleur financier. Toute chose qui est illégale en matière de finances publiques. Pour se soustraire aux contrôleurs financiers, celui du Port d’Accra a libéré la maison dans laquelle logeait son contrôleur financier. Ce dernier est rentré à Bamako, car il a atteint l’âge de la retraite. C’est dire que toutes les dépenses que ces Entrepôts sont en train de réaliser présentement se font en toute illégalité. Parce que n’ayant pas été soumis à l’appréciation du contrôleur financier. Alors questions: sur quels fonds, ces Entrepôts entretenait les contrôleurs qui étaient en poste? L’Etat malien est-il incapable de prendre en charge ces agents?
Rassemblées par Youssouf Diallo