Initialement annoncée pour le vendredi 20 mai dernier, la Centrale Syndicale l’UNTM a sursis à la manifestation pour avoir, dit-elle, reçu des assurances de la part du gouvernement malien. Rappelons que la principale revendication du Bureau Exécutif reste encore la sanction prononcée, mais non encore mise en œuvre contre les présumés auteurs de troubles le 1er dernier.
Les festivités marquant la fête du travail et organisées par l’UNTM, ont été émaillées d’incidents attribuées au camp Siméon Keïta lequel se réclame de la section syndicale de la police. La sanction de 25 jours d’arrêts de rigueur prononcée par le Directeur Général sortant contre les auteurs présumés n’a pas encore été suivie d’effet. Toute chose qui a suscité l’ire de l’UNTM et de la section syndicale de la police à sa tête, l’adjudant Tiékouta Kanté. Cette dernière (l’UNTM) estime aujourd’hui avoir reçu des assurances du Gouvernement malien. D’où le lever du mot d’ordre de grève initialement prévue pour le vendredi 20 mai 2011.
Toujours pour cause d’AMO…
L’autre tendance maintient sa marche de protestation avec la CSTM
La tendance de la Section Syndicale de la Police Nationale dirigée par l’adjudant Siméon Keïta, entame demain mardi 24 mai, une marche de protestation contre l’AMO.
Mais, dites donc ? Le gouvernement n’avait-il rendu l’adhésion facultative ? Bien entendu ! Mais selon les syndicats proches de la CSTM dont la COSES, la SPN, entre autres, le gouvernement procède toujours à la rétention sur les salaires et les montants prélevés n’ont pas encore été restitués. Ce sont là les raison de la mobilisation de ce mardi 24 mai.
L’événement concerne les syndicats affiliés à la CSTM ou autonomes. D’autres, à l’image de la tendance SPN de Siméon Keïta, bien que réclamant de l’UNTM, évoluent cependant avec la CSTM pour la circonstance.