Les brèves du Challenger

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A bout portant : ATT "fusille" Me Tall !

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Le président du parti du Soleil levant et non moins désormais ancien porte-parole de ATT à la présidentielle, le talentueux Me Mountaga Tall est-il en odeur de sainteté au près du locataire de Koulouba ?
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rnLes méchantes langues répondent par la négative surtout depuis que l’enfant de la Cité des balanzans est devenu subitement ‘’aphone’’. Cela a-t-il un rapport avec la bataille pour le perchoir qu’il aurait perdue faute de soutien politique promis mais non tenu ?
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rnCerise sur le gâteau de Baba : la reconduction de son désormais ‘’ennemi intime’’ au gouvernement.
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rnAlhassane H. Maïga
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La gent féminine insatiable : Les femmes dans le gouvernement

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Le gouvernement de Modibo Sidibé compte 7 femmes et l’Assemblée nationale, 15. Une présence dans les institutions en légère progression par rapport à la situation précédente. En sont-elles pour autant satisfaites, nos ‘’compléments d’objet direct’’ ? Pour en avoir le cœur net, nous nous sommes rendus, mardi dernier, au siège du Cofem sis à Ouolofobougou – Bolibana.
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rnS’il y a eu des avancées notables dans la représentativité des femmes au sein des instances décisionnelles maliennes, il n’en demeure pas moins que la gent féminine réclame davantage de postes. La Secrétaire générale du Collectif des femmes du Mali, Mme Doumbia Sirandou Coulibaly, le dit sans sourciller. Pour une raison fort simple à son avis : les femmes constituent le pourcentage le plus élevé de la population. Aussi, est-il inadmissible qu’elles ne puissent conséquemment accéder aux instances de prise de décision dans notre pays. Le Cofem entend d’ailleurs: ‘’ faire prendre conscience aux partis politiques, au gouvernement, aux pouvoirs publics et à toutes les couches de la société de la nécessité de se pencher sur les questions des relations entre les sexes, en supprimant toute discrimination dans la répartition des tâches, des responsabilités et des revenus.
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rn‘’ Mme Doumbia est écoeurée de la marginalisation dont sont victimes les femmes qui veulent figurer en bonne place sur les listes électorales. Arrive–t-il qu’une femme compétente soit empêchée d’occuper des postes de haute responsabilité tout simplement parce qu’elle est femme ? Comme surprise par la question, notre interlocutrice marmonna. ‘’Il y a beaucoup de femmes compétentes au Mali, seulement les décideurs ne font preuve d’aucune volonté de les associer à la gestion du pouvoir‘’. C’est pourquoi le Cofem soutient toute action entreprise par tout parti politique, tout gouvernement, toute organisation en faveur des femmes et d’une manière générale tout programme de développement progressiste. Mme Doumbia s’est aussi prononcée contre la déscolarisation des filles et la non affectation de celles qui ont obtenu leur Def.
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rnBaba Dembélé
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rnL’ADP désarçonnée

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La classe politique est restée sans voix après la formation du gouvernement. Même si des militants de l’Adema – Pasj pensent que le parti devrait se contenter de son quota. Réaction plus ou mitigée à l’Urd qui avait de bonnes raisons d’espérer plus que deux portefeuilles avec ses 29 députés à l’Assemblée nationale.
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rnDans les autres états-majors de l’ADP, où les choix du président de la République et de son Premier ministre sont jugés contraires aux décisions des partis politiques, on garde le profil bas à l’exception des militants de l’Ump, de l’Us -Rda…qui affichent des visages radieux.
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rnPourtant, il n’est un secret pour personne que des cadres remettent en cause certaines nominations. L’amer constat fait suite aux énergies déployées pour plaire au président de la République. Il faut reconnaître que les 41 partis qui ont accompagné ATT, comme l’a si bien dit le président du Pdp, Mady Konaté, lui ont permis d’engranger ses voix. Au prix des mille et une irrégularités signalées par Salif Kanouté, président de la Cour constitutionnelle.
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rnPour autant, chacun ne pouvait bénéficier d’un fauteuil ministériel. Ce qui est une évidence semble désappointer bon nombre d’hommes politiques qui pensent que leurs monotones déclarations de soutien valent des strapontins. Il faut le dire, si ce n’est la déception, c’est la désolation qui s’est installée dans certaines familles d’ex-ministres ou de prétendants sérieux. Alors, et l’Adp dans tout ça ?
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rnIl reste évident que l’alliance a pris du plomb dans l’aile et se trouve dos au mur. Qui oserait, après le grand tintamarre de soutien, accuser ATT de quoi que ce soit sans se faire taxer d’opportuniste pur et dur ?
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rnDans leur logique de soutien, ils seraient compris s’ils acceptaient le fait accompli, votaient pour la Déclaration de politique générale du Premier ministre Modibo Sidibé et accompagnaient les projets de loi du gouvernement. C’était le refrain consensuel mais pour certains, le gouvernement conçu à leurs dépens leur donne l’autorisation de garder une stricte neutralité et pourquoi pas, fraterniser avec le groupe parlementaire Parena -Sadi, donc avec l’opposition. En politique, il faut s’attendre à tout.
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rnBaba Dembélé
rn25 octobre 2007

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