Les BREVES du CHALLENGER

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Présidentielle 2007 : La Cour constitutionnelle signale l’illégalité du parrainage!

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Des élections régulières et transparentes ! C’est le vœu, nous dit-on, de toute la Nation. Pourtant, la Cour constitutionnelle vient de nous rappeler un acte grave, une illégalité qui passe d’être tout à fait normale.

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 «Considérant que les requérants soutiennent que la loi subordonne la candidature à l’élection présidentielle à la signature de 50 élus par région ; qu’il existe au Mali des régions qui ont moins de 300 élus; qu’en fait cela revient à limiter les candidatures à 6 au maximum, ; que cette limitation est contraire à la constitution ; qu’en ce sens, elle empêche une véritable multitude de candidatures ; qu’elle est contraire à l’esprit de compétition, support incontournable de la démocratie ; qu’en outre, il n’y a aucune raison que la division du nombre de signatures se fasse par région, qu’en cela une nouvelle loi consacre le régionalisme… »

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La Cour a solennellement rappelé, dimanche dernier, que le parrainage des candidatures à l’élection présidentielle est contraire à la loi. Cette décision remonte à un Arrêté de 1996 de la Cour constitutionnelle.

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La constitution selon l’auguste institution précise que la souveraineté nationale appartient au peuple tout entier. Aucune fraction ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. Autrement dit, la légalité des élections peut être sérieusement remise en cause avec l’application du parrainage.

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 De toute façon, la Cour ne peut s’autosaisir. Ce qui laisse croire que la classe politique a cautionné un fait au moment où elle devait faire montre de toute sa lucidité et sa présence.

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Baba Dembélé

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Le bal des opportunistes : Pléah dans la panade!

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Le ministre de la Jeunesse et des sports, Natié Pléah, aurait-il proféré des menaces à l’organisation des pionniers du Mali ? En laissant traîner l’oreille dans l’univers hypersensible de la jeunesse, on apprend en effet quelque chose comme ça.

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De source proche de l’instance dirigeante de ces jeunes, un cadre pionnier du cercle de Kati a été reconnu coupable il y’a quelques semaines de violation des textes de la corporation. Il lui reproché d’avoir organisé une marche, de Kati à Koulouba, au mépris du règlement, pour soutenir, lui aussi, le président de la République. D’où le courroux de ses camarades de l’instance dirigeante des pionniers qui ont semble-t-il décidé de le sanctionner pour son zèle.

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De bonnes sources, on apprend que c’est un conseiller de la présidence qui est à l’origine de la marche. Mis au parfum de la sanction, ce dernier aurait informé l’homme fort de Koulouba. Comment le ministre Pléah a-t-il été saisi de l’affaire ? En se faisant remonter les bretelles? Ainsi s’expliquerait la raison pour laquelle il aurait reçu les responsables du Mouvement pionnier…pour leur tenir un discours qui a fâché. Même s’il est vrai que c’est le département qui leur alloue quelques subsides.

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Si cette affaire de cadre pionnier indiscipliné sur laquelle nous poursuivons nos investigations est avérée, elle serait une preuve supplémentaire de notre constat établi de longue date – qui nous a d’ailleurs valu tant d’inimitiés – que la plupart de ceux qui s’agitent avec le nom d’ATT ne lui rendent pas toujours hélas un bon service. Et qu’il a tort de les laisser faire. Peut-être qu’il est encore temps, pour lui, de réaliser avec qui continuer à cheminer.

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 Alhassane H. Maïga

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SOUTIEN : Les profs de français avec Tiébilé

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Une délégation de l’Association des professeurs de la langue française a été reçue Tiébilé Dramé, candidat à la présidentielle d’avril, mais enseignant avant tout depuis les années 80. C’était dimanche dernier dans la salle de conférence du Parena, Qg du Fdr. Au Centre des débats qui ont duré 2 heures d’horloge : la situation de l’école malienne et, partant, celle des enseignants et, naturellement, actualité oblige, la présidentielle d’avril. 

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Conduite par son secrétaire général, la délégation était venue s’informer auprès de leur collègue sur les contours de l’échéance. Souhaitant l’accompagnement de ses camarades avec lesquels il partage les mêmes idéaux, le président candidat du Parena s’est dit très touché par cette marque d’estime.

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Les deux parties se rencontrent demain mercredi pour échanger davantage dans la perspective de la conférence qu’organise samedi prochain le parti sur l’école malienne

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DOUANES : nouvelle menace de grève pour le 18 avril

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 Katilé ne désarme pas. Après un premier mouvement de grève de 72  heures déclanché les 21, 22 et 23 mars dernier, le Syndical  des douanes  menace d’observer une nouvelle cessation de travail de trois jours, à compter du 18 avril prochain, si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

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En effet, le Secrétaire général, Yacouba Katilé, a déposé hier lundi sur le bureau du ministre de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat et des relations avec les institutions, un préavis de grève de 72 heures. Ce préavis de grève intervient après l’échec des négociations entre le gouvernement et la section syndicale des douanes.

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Faute de compromis sur les différentes revendications inscrites dans un cahier de doléances après des mois d’attente, les gabelous ne comptent plus baisser les bras. Convaincu du degré d’union et de cohésion de ses camarades, le secrétaire général, Yacouba Katilé, envisage d’aller jusqu’au bout. 

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Drissa Togola

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Billet : Les stocks du bluff

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758 banques de céréale sont destinées à assurer la sécurité alimentaire dans 703 communes. Cette déclaration a été faite par le Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga vendredi dernier, lors de la cérémonie de présentation de bilan du gouvernement. De quoi remuer une montagne ! Dommage que la réalité se présente différemment. C’est que la pertinence des stocks de sécurité alimentaire a toujours été sujette à caution dans ce pays. Et, pour preuve !

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L’Etat a dû, il y a 2 ans, procéder à des exonérations de taxes pour pousser les commerçants à importer massivement des céréales. La nation était en danger. Les boyaux criaient presque famine. Où était la sécurité alimentaire ? Cette année encore, malgré la bonne pluviométrie, les prix ont pris l’ascenseur. Ce n’est pas une nouveauté.

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Le commissariat à la sécurité alimentaire, malgré sa vocation à réguler le marché, n’a pas trouvé la solution à cette vertigineuse flambée des prix des céréales. Issoufi Maïga a-t-il trouvé la bonne parade en citant des stocks de sécurité qui ne sécurisent pas l’ensemble des Maliens ? Le bluff va-t-il continuer ?

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Cette année, Nous avons vécu un mois de ramadan où les céréales ont atteint des pics «Record». C’est déroutant, compte tenu des discours des agents du fameux Commissariat à la sécurité alimentaire. Même le Pam s’est récemment offusqué de ces discours en alertant les autorités sur la malnutrition qui sévit dans le Mali profond. L’appel, a, bien sûr, été superbement ignoré par le Commissariat qui n’entend pas rompre le charme des gigantesques stocks de sécurité. Stocks que les populations observent curieusement à la télévision comme si on leur parlait de la Chine ou du Japon mais pas de leur propre pays.

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Baba Dembélé

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