Les Brèves du 18 août 2014 : HUICOMA: bientôt la reprise des activités

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En arrêt de production depuis des années, l’Huilerie Cotonnière du Mali (HUICOMA), dont les travailleurs s’étaient illustrés en 2012 par l’occupation des locaux de la Bourse du travail, va bientôt redémarrer ses activités. Depuis quelques temps, des démarches sont en cours au ministère de l’Industrie et de la Promotion des Investissements pour réunir toutes les conditions de cette reprise, au grand bonheur des travailleurs. L’information a été donnée samedi dernier à la Chambre de Commerce et d’Industrie par le ministre Moustapha Ben Barka, qui a confirmé avoir eu avec toutes les parties prenantes des échanges sur le sujet. Il a affirmé avoir dit au principal actionnaire et aux représentants des travailleurs que tout ce qui comptait pour l’Etat, était la reprise.

Mines: Des Qataris dans le capital des sociétés minières

Même si aucune information officielle ne circule dans ce sens, des sociétés minières de l’émirat du Golfe, notamment Qatar mining et bien d’autres opérateurs miniers, ont entamé des discussions avec certaines sociétés de la place pour pouvoir entrer le capital desdites sociétés. Si l’information se confirmait, ce serait certainement le début de la concrétisation des promesses d’investissements faites par les investisseurs de ce pays lors de la première visite du Président IBK au Qatar.

Aéroport de Bamako Sénou: Au secours l’OPEP!

L’extension et la modernisation de l’aéroport international de Bamako-Sénou, commencées sous le Président ATT, a du plomb dans l’aile depuis le retrait du Millénium Challenge Account, principal bailleur, suite à la grave crise politico-sécuritaire intervenue dans notre pays en 2012. Grâce à un financement de 10 millions de dollars américains de l’Organisation des Pays Producteurs de Pétrole (OPEP), auprès de laquelle le ministre Mamadou Hachim Koumaré vient d’achever une mission, ces travaux vont pouvoir enfin être finalisés.

Lutte contre la corruption: David Sagara, Seydou Natoumé et «Petit Barou», interpellés au Pôle économique

Le ciel judiciaire vient de trembler une fois de plus à Bamako. Deux grosses pointures du monde des affaires séjournent depuis vendredi au Pôle économique et financier. Il s’agit du PDG de la très florissante société de production d’engrais au Mali, Togouna Agro-industrie, Seydou Nantoumé, et d’Oumar Niangadou dit «Petit Barou», patron  de la SODIMA, la société de production de savon en poudre, Klin. Ces deux opérateurs économiques ont été interpellés en même temps que l’ancien ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, David Sagara, dans le gouvernement de transition de 2012 – 2013. Celui-ci est suspecté de vente illégale de parcelles de terrain situées dans la zone aéroportuaire de Bamako. Ces interpellations ont fait grand bruit tout le week-end dernier. Ces opérateurs économiques auraient illégalement acquis des terrains dans la zone aéroportuaire, où il est pourtant interdit de construire des habitations. Pour la petite histoire, de nombreux habitants du quartier Niamakoro avaient vu casser leurs maisons sous prétexte qu’elles étaient installées dans le domaine aéroportuaire. Depuis, les autorités maliennes avaient formellement défendu la construction de maisons sur cet espace, ce qui, manifestement, n’a pas empêché ces opérateurs d’y acquérir des terrains. Affaire à suivre.

L’Honorable Bakary Wôyô reconsidère sa démission des FARE 

Le seul député du parti FARE, l’Honorable Bakary Wôyô Doumbia, aura passé moins de 48 heures à la CODEM. En effet, 24 heures après avoir décidé de quitter son parti d’origine, il est revenu sur sa décision pour rester finalement dans le parti de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé. Joint au téléphone, il nous a expliqué les raisons de son virage à 180°. Selon le député élu à Bougouni, après avoir décidé de quitter les FARE, il a fait l’objet de plusieurs sollicitations pour qu’il revienne sur cette décision. «D’abord, le Président m’a dit qu’il n’acceptait pas ma démission. Ensuite, le jeune Abba Alfousseyni s’est impliqué et a tout fait pour que je revienne dans le parti. Sans oublier que les griots aussi sont venus me prier. Finalement, je me suis dis que je ne pouvais pas refuser toutes ces sollicitations. J’ai donc décidé de rester aux FARE. Je reste à la maison. Tout le monde est venu me prier de rester. Je me suis rendu compte que j’étais important», a-t-il expliqué. Selon lui, il s’était laissé submerger par la colère à la suite de problèmes qu’il a eus au sein du parti. L’incident est donc clos. Du moins pour le moment.

Report des pourparlers: les groupes armés jouent au dilatoire

Alors qu’elle était Initialement prévue pour le 17 août prochain à Alger, contre toute attente, le chef de file de la médiation (l’Algérie) a informé le Gouvernement malien du report de la reprise du processus de dialogue  et de pourparlers inter-maliens, second round. Selon l’Algérie, la proposition de ce report au 1er septembre est venue des groupes armés. Alors question: pourquoi demander un report alors qu’il y avait une dynamique réelle enclenchée après la signature de la Feuille de route par les deux parties? Cette proposition n’est plus ni moins qu’une façon de jouer au dilatoire. Ces groupes usent de faux fuyants afin de perturber la bonne dynamique en cours. La communauté internationale est donc avertie. Elle doit contraindre le Mnla et ses alliés à rejoindre au plus vite la table des négociations pour conclure au plus vite un accord définitif.

Rassemblées par Youssouf Diallo et Yaya Samaké      

 

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