Elections législatives à Bourem (1): Chantage sur la paix
Dans notre parution du 26 juillet dernier, nous avions décrit l’astuce par laquelle la candidate Aïchata Alassane Cissé a pu déjouer le piège des voix nomades en provenance de coins échappant à tout contrôle. Les candidats malheureux, après quelques menaces sur le préfet de Tarkint qui n’a pas pu envoyer le nombre de voix à hauteur de souhait, ne s’avouent pas vaincus. Il nous revient qu’ils font du chantage sur la paix en menaçant de grossir les rangs de ceux qui troublent le Nord au cas où la Cour constitutionnelle ne leur donnait pas partie gagnée. A ce rythme, ils peuvent toujours courir.
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Elections législatives à Bourem (2) : Où sont passées les urnes ?
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Dans le Nord du pays, tout ce qu’on peut imaginer comme fraudes lors des élections législatives a été fait. Mais les bonnes âmes n’étaient pas encore au bout de leur surprise. En effet, lors du second tour des législatives, certains candidats accompagnés des délégués de la CENI et de la Cour constitutionnelle avaient entrepris de faire une virée à Almoustrat (un bastion de la fraude s’il en est) pour constater le déroulement des opérations. Quelle ne fut leur surprise une fois sur place. Ils ont trouvé les présidents des bureaux de vote, quelques assesseurs mais pas d’urnes. Celles-ci avaient disparu le temps du bourrage. No comment !
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Succession de Dioncounda Traoré : ça bourdonne dans la Ruche
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A chacun son agenda. Au moment où les députés se préoccupent de leur sort et que les ministres se demandent à quelle sauce ils seront mangés, au niveau de la Ruche, il semble que l’ordre du jour est à la succession de Dioncounda Traoré. Pressenti pour succéder à IBK à la tête de l’Assemblée nationale, Dioncounda ne perd rien des manœuvres qui se trament contre lui. Au premier rang de ceux qui lorgnent sur le fauteuil de Dioncounda, on trouve le secrétaire politique Seydou Traoré. Celui-ci aurait contacté plusieurs personnes pour l’aider dans sa manœuvre. Ensuite, il y a Iba N’Diaye, 2ème vice-président. Ce dernier serait très avancé dans ses contacts et verrait bien son parcours dans le CE couronné par la présidence du parti. Il y a enfin Adama Diarra. Se présentant sous le label des jeunes, il pense que son heure a sonné. Mais certains membres influents du CE pensent que l’heure n’est pas aux manœuvres mais plutôt à la réconciliation. Pour eux, l’Adéma ferait mieux de rassembler toutes ses forces notamment en réintégrant ceux qui ont été exclus. Il semble pour le moment qu’il n’y a pas beaucoup d’oreilles attentives à ce schéma.
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Vaste mouvement diplomatiques : Plus de 30 agents rappelés
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Il y a deux semaines environ, le ministre des Affaires étrangères a informé certains diplomates en poste à l’extérieur de la fin de leur mission. Pour raison de retraite ou pour avoir dépassé les 5 ans. Ils sont 32 à être ainsi rappelés parmi lesquels on trouve quelques ambassadeurs dont notre confrère Mamadou Kaba en poste en Egypte, le général Birama Siré Traoré en Russie, l’ambassadeur du Mali à Ryad, etc. Ces rappels permettront à d’autres cadres du ministère des Affaires étrangères de prétendre à des nominations à l’extérieur. En plus des postes ainsi libérés par les ambassadeurs, il y avait d’autres postes vacants : Côte d’Ivoire, Guinée, Sénégal, Afrique du Sud, etc. Et puis qui sait, quelques infortunés ministres pourraient bien y être casés. Ce sera toujours ça de pris.
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Le général Seydou Traoré insulte le monde civil
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Lors de la sortie de la 29ème promotion de l’Ecole Interarmes de Koulikoro, le jeudi dernier, les propos tenus par le général Seydou Traoré, chef d’Etat major général n’ont pas été du goût de certains de nos lecteurs. S’adressant aux nouveaux officiers tout frais émoulus de l’EMIA, le général Seydou Traoré a déclaré : « En choisissant le métier des armes, vous n’avez pas choisi la facilité car ce statut vous impose des règles et des restrictions inconnues du monde civil. Ces règles et restrictions se résument en ces mots : discipline, loyauté, disponibilité et sens élevé du devoir accompli ». Ces mêmes lecteurs, dans les courriers qu’ils nous ont fait parvenir, ont au passage constaté que « le Général ATT, pour sa part, n’a pas prononcé une seule fois le nom du civil feu Boubacar Sada SY dont l’école porte le nom ». Or, poursuivent-ils, « le bon peuple se rappelle que cet homme a eu le mérite de ré-instaurer la discipline dans la grande muette. Un civil d’exception peut être ».
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9/8/2007
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