Gouvernement : Le RPM dit non, certains cadres louvoient
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On le sait aujourd’hui, le RPM a été officiellement rapproché pour la formation du gouvernement. Et tout aussi officiellement, le RPM a décliné l’offre. « Nous pouvons servir le Mali même étant dans l’opposition » aurait répondu IBK à ATT qui le poursuivait de ses sollicitations. Le président du RPM a tenu à ce que son parti se penche sur la question et adopte une position politique claire et nette. Selon nos informations, tous les responsables et cadres ont estimé que le RPM devait animer l’opposition. Tous ? Non il y en a qui ont estimé qu’il faut aider ATT parce qu’il aime le Mali et travaille pour le pays. Il semble que ce sont les mêmes qui estiment que ATT étant à son dernier mandat, il ne servirait à rien de le combattre dans une opposition. Par l’Indépendant du mardi, nous apprenons que le président ATT aurait informé IBK de son désir de nommer Toumani Djimé Diallo dans le gouvernement. « Je n’y vois pas d’inconvénient aurait répondu IBK mais ce ne sera pas au compte du RPM ». C’est ce qui s’appelle être clair. A croire que Toumani n’aurait pas de chance. En 2006, son nom avait circulé comme probable ambassadeur du Mali à Rome en remplacement de Samba Daga. Mais la rumeur était retombée après, comme un soufflé, suite aux sorties puis à l’impression du Libre blanc sur les accords d’Alger.
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Mais Toumani ne serait pas seul à être dans le viseur du pouvoir dont l’objectif non avoué serait de semer un peu de zizanie dans le proche entourage de IBK. On parle d’autres cadres qui ne seraient pas sourds à « l’appel du président de la République ».
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Hésitations au RPM : Certains députés fâchés contre IBK
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Au moment où le président du RPM recadrait la ligne de son parti en présence des députés réunis en journées parlementaires, il y avait des élus qui en avaient gros sur le cœur. On peut même dire qu’ils étaient remontés à bloc contre leur président qu’ils rendent responsables des hésitations qui ont caractérisé les débuts de la législature. Et de citer pêle-mêle le retard pris dans l’organisation des journées parlementaires qui auraient permis aux députés dès l’entame de savoir sur quel pied danser ; l’absence de déclaration politique à l’ouverture de la session signifiant clairement l’ancrage du RPM dans l’opposition, les flottements suite à la mise en place du bureau et des commissions parlementaires, etc. Pour ces députés, le seul responsable de cette cacophonie n’est autre que IBK. Aux dernières nouvelles, tout serait rentré dans l’ordre.
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Menace RPM de sortie du bureau de l’AN : Le 6ème vice-président enlève son véhicule
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Avec un retard considérable à l’allumage, le RPM a produit une déclaration pour déplorer et dénoncer la mise à l’écart du groupe parlementaire Parena-Sadi lors de la mise en place du bureau de l’Assemblée nationale. En effet, c’est 48 heures après la mise en place du bureau que le RPM, dans un communiqué signé de son président IBK et publié par la presse, a protesté contre le peu de cas réservé au Parena-Sadi avec à la clé la menace de sortir du bureau si les torts n’étaient pas réparés. Il faut rappeler que la sixième vice-présidence est occupée par le RPM. Or c’est un poste qui est doté de quelques avantages dont Abdrahamane Sylla, colistier de IBK en commune IV et élu 6ème –vice-président ne voulait pas être privé. Connaissant IBK qui peut être sanguin souvent dans ses réactions, Sylla a préféré prendre les devants en enlevant son véhicule de fonction avant que la menace ne soit réalité.
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Aux dernières nouvelles, le groupe parlementaire Parena-Sadi, apparemment touché par tant de sollicitudes, a écrit officiellement au RPM pour le supplier de ne pas mettre sa menace à exécution de quitter le bureau. En tous les cas, le 6ème vice-président a montré la voie qu’il souhaite pour son parti : celle qui lui permet d’être à bord de son 4×4.
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Formation du gouvernement : la meute est lâchée
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Le week-end dernier a été très riche en activités pour ne pas dire en activisme dans le landerneau politique. Presque tous les états-majors étaient en réunion. Le motif de ces rencontres est le choix de ceux et celles qui devraient figurer dans le gouvernement. Ainsi l’Adéma, le Cnid, l’Urd, la Sadi, le RPM, etc. se sont réunis pour choisir l’attitude à adopter ou choisir de ne pas choisir. Si pour la Sadi et le RPM, les choses sont claires et nettes en ce sens que les deux formations politiques inscrivent leurs actions dans l’opposition parlementaire, pour les autres ce ne fut pas une partie de plaisir.
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Ce qui est déplorable dans ce procédé c’est qu’il banalise à outrance la fonction de ministre. Ainsi contrairement à l’usage qui voudrait qu’une fois que le Premier ministre a été nommé sur la base du programme présidentiel qu’on mette en place la nomenclature de l’équipe avant de songer à trouver les compétences par poste, on assiste à une sorte de monde à l’envers. On demande aux partis d’envoyer des CV sans que personne ne sache qui sera pris et pour quel emploi.
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Une quarantaine de CV au niveau de l’Adéma : Le temps de toutes les ambitions
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Le samedi dernier fut une journée très longue pour l’Adéma-PASJ et ses responsables. De l’après-midi jusqu’à tard dans la nuit, le siège habituellement désert n’a pas désempli. Il y eu des gens pour faire la rupture du jeun et même le « sougouri » précisent certaines sources. Il s’agissait de recevoir les CV des différents prétendants aux postes ministériels. Il semble que devant le flot des candidatures, il a été décidé de mettre sur pied une commission restreinte comprenant outre les présidents, les députés membres du Comité exécutif au motifs que les membres ainsi désignés n’auraient pas d’ambitions ministérielles ce qui devrait garantir leur impartialité. Aux dernières nouvelles, la commission a reçu près de 40 CV. Même les membres de la commission ont été surpris de voir des gens qui n’avaient jamais mis les pieds au siège ou qui n’avaient jamais revendiqué leur appartenance au parti. Au finish, c’est une dizaine de CV qui ont été retenus parmi lesquels on peut citer ceux de Iba N’Diaye, de Mme Zouré Fadimata Maïga, de Sékou Diakité, de Tiémogo Sangaré, d’Adama Diarra, de Mme Konté, etc.
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Ce qui s’est passé le week-end au niveau du siège de l’Adéma n’est pas sans rappeler le même spectacle à la veille des élections. Après la mise en place de l’ADP, il avait été demandé aux partis politiques d’envoyer des CV pour la formation du gouvernement qui devrait battre la campagne du candidat ATT. On peut rappeler que près de 45 CV avaient été constitués à l’époque à Bamako-Coura avant d’être acheminés vers Koulouba. Sans être cruel, on connaît le sort qui leur avait été réservé.
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Trois CV pour une place au CNID : Désamour autour de N’Diaye Ba
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Comme tous les autres partis, le CNID Faso Yiriwa ton aussi a tenu sa réunion autour de la question des CV. Présidée par Me Tall, la réunion n’a pas été longue à trouver les schémas opérationnels. Pour une place, il fallait envoyer trois CV. Mais il semble que ce soit autour de la personne du ministre sortant N’Diaye Ba qu’il y ait eu quelques frictions. Certains, pas nombreux selon nos informations, avaient souhaité ne pas sélectionner le CV de N’Diaye Ba. D’autres plus sensibles et plus raisonnables ont plaidé pour la sélection de son CV quitte à ce qu’il soit sanctionné par son patron. Mais de toute évidence, la côte de popularité du ministre du Tourisme qui était en voyage au moment où le gouvernement rendait le tablier est aujourd’hui très basse au sein de son parti.
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Assemblée nationale : Le discours de ATT et le garde à vous des députés
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Le nouveau président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, a semble-t-il trouvé une manière bien singulière de montrer l’attachement des députés au président ATT. Celui-ci a envoyé une lettre de félicitation (une première) à tous les élus. S’excusant presque, ATT insiste sur le fait que la séparation des pouvoirs n’est nullement écornée par sa démarche mais qu’il souhaite un meilleur raffermissement entre l’Exécutif et le Législatif. Afin que cet important message n’échappe à aucun distrait et ne survole personne, Dioncounda a tenu à faire la lecture débout. Quel spectacle de voir tous les élus débout comme un seul homme et d’applaudir à la fin. Heureusement pour eux, le discours n’était pas long. Mais le ridicule dans l’affaire, c’est que même quand c’est le président ATT lui-même qui lit ses discours, ses interlocuteurs restent assis. Dieu seul sait ce que Dioncounda trouvera la prochaine fois.
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Hamane Niang : les ambitions, les drapeaux et les affiches de ATT
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Le président de la Fédération de basket-ball, Hamane Niang, est un homme qui ne laisse rien au hasard. Pour le voyage de Dakar, il a tout prévu : les drapeaux aux couleurs nationales et les affiches du président ATT qui avaient servi lors de la campagne présidentielle. Les téléspectateurs ont dû les apercevoir. Mais il y avait autre chose dans ses bagages : ses ambitions plus ou moins avouées pour le département de la Jeunesse et des Sports. Le moins que l’on puisse dire est que le président de la Fédération a frappé les esprits en remportant tous les trophées mis en jeu et dans toutes les catégories. Maintenant est-ce suffisant pour être ministre de la Jeunesse et des Sports ? Il y en a qui ont été ministre de la République pour moins que ce que lui a fait.
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5 octobre 2007
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