Procès Harmattan-Saidi : Un honneur lavé à peu de fraisrn
Le 20 juin dernier, le procès qui opposait les Editions l’Harmattan au promoteur immobilier libano-ivoirien Mohamed Saidi Jamal s’est finalement tenu. Après la publication du livre « ATT-cratie : la promotion d’un homme et de son clan » où de larges passages incriminaient l’homme d’affaire, celui-ci avait porté plainte pour diffamation. Défendu par des avocats de renom comme Me Vergès, Saidi réclamait la somme de 1 million d’euros (environ 650 millions de francs cfa) comme dommages et intérêts et quelques euros par exemplaire du livre vendu. A l’issue du procès, l’Harmattan a été condamné à verser 1000 euros (environ 650.000 francs cfa) à Saidi. Celui-ci s’est estimé satisfait et n’a pas interjeté appel. Pour l’Harmattan, c’est une défaite pour le promoteur immobilier dans la mesure où recevoir 1000 euros quand on en demandait un million, c’est vraiment loin du compte. Et de promettre de continuer son travail. C’est vrai qu’à ce prix, l’honneur n’est pas cher payé.
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Il faut rappeler que Saidi est impliqué dans la crise financière qui secoue la BHM, et l’ACI lui réclame pas moins de 2 milliards. Ce qui fait dire dans certains milieux qu’il tenait à son procès contre l’Harmattan dans l’objectif de faire oublier ses déboires au Mali.
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L’Untm jusqu’au bout
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Siaka Diakité, secrétaire général de l’UNTM s’est déclaré entièrement satisfait de la grève de 48 heures qui s’est achevée mercredi. Selon lui, le mouvement a été respecté à plus de 98% et a concerné des secteurs aussi sensibles que le transport aérien, les services de santé, la grande administration. « Même l’EDM qui était en service minimum a effectué un service minimum aggravé » a-t-il lancé sur un ton humoristique.
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Confiant après ce qu’il qualifie de victoire, Siaka promet de faire le point et de ne lâcher le gouvernement qu’à la satisfaction de ses doléances. Dans son entourage, certains qui n’ont plus rien à perdre comme les partants volontaires à la retraite et les compressés rappellent qu’ils étaient présents en 1991.
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Le gouverneur en campagne avec Assarid
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Il s’en passe des choses dans la campagne pour les élections législatives du dimanche prochain. Au moment où le Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga fait le tour des régions pour voir l’état de préparation de l’Administration et exhorter les gouverneurs, préfets et sous préfets à une plus grande neutralité, ce discours ne semble pas arrivé encore dans certaines localités comme Gao. C’est ainsi que nous apprenons que le gouverneur de Gao s’affiche publiquement aux côtés des candidats de la liste Adéma. Il aurait ainsi effectué un déplacement à N’Tillit avec le député sortant Assarid qui se bat pour revenir à l’Assemblée nationale. Ce qui n’a pas manqué de choquer les populations.
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La semaine dernière nous écrivions que les candidats de la liste Adéma battaient campagne dans le camp et avaient pu profiter des cars de l’Armée qui avaient transporter des militants à leur meeting. Rappelons que la liste Adéma n’a pas les faveurs des pronostics sauf à être aidée par l’administration. Ce qui est fort à craindre.
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IBK mène une campagne discrète
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En commune IV, s’il y a une liste qui retient l’attention de tous, c’est bien celle du RPM conduite par Ibrahim Boubacar Kéita, le président sortant de l’Assemblée nationale. Vainqueur dans cette commune contre ATT lors des présidentielles, IBK est donné archi favori pour les législatives de dimanche. Mais à quelques heures de la fin de la campagne, force est de constater que IBK mène une campagne pour le moins discrète. On ne le voit pas, ni en meeting ni en affiche, on ne le sent pas. Ce qui fait dire à beaucoup de personnes en commune IV qu’il joue gros parce qu’en face il y a de jeunes loups aux dents longues et qui ont déjà tracé leurs sillons. IBK semble sûr de sa popularité dans sa commune. Attendons de voir si ce sera suffisant pour ne pas mener une vraie campagne.
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