Les brèves de Nouvelle République

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Saisie record de drogue : Les enquêtes douanières  frappent un grand coup

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L’information est tombée le mardi dans la journée : la division recherche et intervention des enquêtes douanières a mis la main sur ce qui est bien à la date d’aujourd’hui la plus importante prise de canabis. En effet, sur la base d’informations très précises, ce sont 1300 kilos de chanvre indien sous la forme de briquettes (650 de 2kg) qui ont été saisis. Selon les informations, la section recherche de la division recherche et intervention a pu infiltrer un réseau de trafiquants. C’est ainsi que dans la journée du mardi, ses éléments sont intervenus pour mettre la main sur les briquettes à destination de Dakar. Toujours selon les informations, la traque continue et pourrait aboutir à d’autres saisies car à la Douane on se dit convaincu que c’est bien là la preuve que notre pays et la sous région sont au centre du trafic international de drogue.

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Il faut rappeler qu’au début du mois de novembre, les mêmes services avaient mis la main sur 2 kg de cocaïne.

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Crise dans l’enseignement supérieur : la paix des braves

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Le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr. Amadou Touré et le Syndicat national de l’enseignement supérieur ont signé vendredi dernier un protocole d’accord relatif aux revendications du syndicat portant sur la rémunération des tâches liées aux examens et la régularisation de la situation administrative des enseignants du supérieur.

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Pour ce qui est de la rémunération des tâches liées aux examens, les deux parties sont tombées d’accord sur la somme de 500 francs par copie corrigée à compter de 2007 ; 5000 francs par jour de surveillance et par personne à compter de 2008 ; 60 000 francs par membre de chacune des trois commissions de secrétariat travaillant respectivement avant, pendant et après les examens, à compter de 2008.

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Le ministre s’est engagé à prendre les actes administratifs remettant dans leurs droits les enseignants remplissant les conditions dans les 15 jours suivant le dépôt des dossiers au ministère par le Snesup.

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Sur la base de ce protocole d’accord, le Snesup a levé son mot d’ordre de rétention des notes et à suspendre son mot d’ordre de grève illimitée. A condition toutefois que le ministre respecte ses engagements au plus tard le 31 décembre.

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Le Snesup qui a informé ses militants lors d’une assemblée générale tenue à l’ENI a eu le feu vert pour aller à la décrispation. Selon nos informations, tous ceux qui ont intervenu ont demandé à l’unanimité que les notes soient remises et que le mot d’ordre de grève soit remis à une date ultérieure. Pour ne pas pénaliser les étudiants et afin d’accorder du crédit à leur fonction d’enseignant et de parent d’élèves, ils ont décidé de la reprise des cours malgré l’absence des décrets notifiant les points d’accord. Mais ils comptent sur le sens de responsabilité du gouvernement. Toujours selon nos informations, il semble que le Pr. Yoro Diakité qui dispense des cours à la FAST et le Pr. Koita de l’ENI ont eu des interventions très positives allant dans le sens de l’apaisement.

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On peut dire que le ministre Touré a pu négocier un moment de répit. Mais, lui mieux que quiconque sait que le temps lui est compté et qu’il faudra respecter ses engagements. Il a pu obtenir des négociations ; il saura trouver les signatures et les décisions politiques qui s’imposent.

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Zeyni Moulaye : menaces sur notre souveraineté

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L’ancien ministre Zeyni Moulaye a fait une intervention fort applaudie lors de l’atelier du FDR. Pour lui, « nous risquons de perdre véritablement nos attributs de souveraineté nationale et internationale ». C’est pour cela qu’il a préconisé le rétablissement de l’Etat dans ses principes régaliens sur l’ensemble du territoire. Tout comme, pour lui, il faudrait une politique nationale de défense et de sécurité élaborée de façon participative. Le tout ponctué par une présence ferme et visible de l’Etat. Sur le plan de la souveraineté internationale, l’ancien ministre pense qu’il faut réaffirmer « notre politique internationale ». Il a déclaré qu’il faudrait une redéfinition de notre diplomatie, une refondation de notre politique internationale afin de l’adapter à la réalité et à la modernité.

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Les assises du FDR et les bénédictions des marabouts de Nioro

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Au deuxième jour des travaux de l’atelier du FDR, une importante délégation de députés nigériens a pris d’assaut la salle Wa Kamissoko. Agréablement surpris par cette arrivée (les députés nigériens ont été invités par leurs collègues du Mali pour une série de rencontres), Tiébilé Dramé a déclaré qu’il avait demandé la bénédiction des marabouts de Nioro avant même la conception de l’atelier. « Avec le niveau de participation et la qualité, je crois que leurs prières ont été exaucées » a ajouté Tiébilé.

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Il faut dire que l’atelier a enregistré des participants venus de tous les horizons : une importante délégation de l’Assemblée nationale conduite par Assarid Ag Imbarkawane représentant Dioncounda en déplacement ; une forte représentation de techniciens gouvernementaux dirigés par l’Inspecteur général Diagouraga ; 16 partis politiques dont l’Adéma, le Cnid, l’URD, le RDS, le MPR etc. ; les représentants des ambassades de l’Algérie, du Burkina-Faso, de la France, des Etats-Unis, du Maroc et du Sénégal.

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Club perspectives et développement : Un symposium international sur la démocratie constitutionnelle en Afrique

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Notre capitale abritera le week-end (les 8 et 9) un symposium international sur la « démocratie constitutionnelle en Afrique : l’expérience malienne depuis 15 ans : bilan et perspectives » qui sera organisée par le Club Perspectives et Développement. Pour ce menu pour le moins copieux et d’actualité, le CPD a fait appel à d’éminents universitaires et hommes politiques parmi lesquels on peut noter Mohamed Bazoum, vice-président de l’Assemblée nationale du Niger ; le Pr. Eloi Diarra, vice recteur de l’Université de Rouen en France ; le Pr. Jacques Mariel Nzouankeu, secrétaire permanent de l’Office des fonctions publiques africaines ; Me Mountaga Tall du Mali ; le Pr. Serigne Diop, professeur agrégé à l’Université Cheick Anta Diop ; de Mme Diarra Afsatou Thiéro, ancien ministre et actuellement conseillère à la Cour Suprême etc. Les thèmes sont variés : on parlera entre autres de citoyenneté et respect des droits des minorités dans la démocratie ; des limites à la révision constitutionnelle en Afrique ; du statut de l’opposition en Afrique ; de l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives etc.

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Les travaux seront introduits par Seydou Sissouma, conseiller à la Communication du président ATT et devront s’achever sous la présidence du président de la République.

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Hamada Ag Bibi : « Rebelle, fils de rebelle et fier d’être Malien »

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Lors de l’atelier organisé par le Front pour la démocratie et la République, le député Hamada Ag Bibi, porte-parole de l’Alliance du 23 mai pour le changement et la démocratie a surpris plus d’un dans la salle. « Je suis fils de rebelle, je suis rebelle, et je suis fier d’être Malien » a-t-il lâché en guise d’introduction. Pour le désormais honorable député d’Abeïbara, « la rébellion n’est pas un crime mais c’est un moyen de réclamer ses droits ». Ag Bibi a estimé que la région de Kidal n’a connu que les horreurs de la guerre et des brimades et que la solution définitive passe par une discussion autour de ce qui s’est passé en 1963.

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Déplorant le fait que la région de Kidal est la plus enclavée et la plus délaissée (pas de routes, pas un centimètre de goudron, pas d’hôpital, pas de vétérinaires pour le cheptel), Ag Bibi a eu cette phrase terrible : « c’est nous qui cherchons à être Maliens mais le système et nos frères du Sud ne veulent pas ». « On nous traite comme les brebis galeuses nationales. La plupart de nos compatriotes nous accusent de tous les péchés d’Israël -rebelles, bandits, racistes- Nous ne sommes rien de tout cela.

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Nous nous battons pour avoir le statut de Maliens à part entière et non de Maliens entièrement à part » a ajouté Ag Bibi. Pour ce qui est des événements du 23 mai, Ag Bibi a déclaré avoir eu le sentiment que le gouvernement a tout fait pour que cela arrive parce que « nous avons alerté et averti qu’il y avait des problèmes ». A propos de Bahanga et de Fagaga, le porte-parole de l’Alliance du 23 mai a révélé qu’ils ont été renvoyé du regroupement parce que « nous n’avons pas besoin d’otages et de mines pour réussir ».

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7 dec 2007

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