Les brèves de MOEURS

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7ème Arrondissement Aboss à la tête de la BR !

C’est l’inspecteur divisionnaire Oumar Sangaré qui dirige désormais la Brigade de recherche du 7ème arrondissement.

En lui jetant leur dévolu, le commissaire Boubacar Koné du 7e arrondissement et son adjoint Mahamadou Z. Sidibé ne se sont guère trompés d’homme. Car partout où ce poulet dont le mérite n’est plus à vanter, a servi, il a laissé des traces.

Aboss, comme l’appellent ses collègues, a réussi à se tailler une bonne réputation grâce à son expérience et à sa compétence. C’est maintenant que l’ex-chef de la police judiciaire de la Brigade chargée de la protection de l’enfance et des mœurs, a véritablement du pain sur la planche, si l’on sait que le secteur du 7ème arrondissement est réputé être un nid de grands bandits de la capitale par excellence. Mais à cœur vaillant, rien d’impossible. Pour celui qui connaît l’efficacité, l’engagement, le dévouement de ce flic, on peut affirmer sans risque de se tromper que le défi sera relevé. 

                                                    Chiaka Doumbia

 

Au propre comme au figuré  : Elle se fait b… par son devin !

Pour une histoire de désenvoûtement, elle s’est  laissée b…par son devin.  HT, ce sont ses initiales, est  vendeuse d’habits à Railda. Elle fait partie de cette génération de femme d’affaires qui veulent tout et tout de suite. Et qui sont prêtes à tout pour y arriver. Mais, le cas de HT est exceptionnel et finira par une cruelle désillusion.

Il y a juste un mois, HT a rencontré Lamine Doumbia, jeteur de cauris aux alentours de la Maison des artisans. L’homme, de sources policières, a déjà à son actif plusieurs victimes. Comment Lamine s’est-il débrouillé pour obtenir le nom de HT? Allez savoir !

Un jour, lorsque celle-ci sortait de la Maison des Artisans, il l’apostropha. Surprise, HT n’a pu dire mot. Le faux devin s’approcha alors d’elle et se mit à interpréter les signes et arabesques dessinés sur la bague de la pauvre dame.

HT, lui ‘’révéla’’- t-elle, a de la chance. Elle aurait des ennemis qui cherchent à la détruire. Aussi, lui proposa-t-il un désenvoûtement. Car, pour le devin, il fallait chasser les mauvais esprits qui hantent HT.

Il dicta ses conditions à la victime, par exemple, le retrouver le plus discrètement possible dans un coin tout aussi discret. Naïve, la pauvre vendeuse accepta aussitôt et proposa le domicile de sa grande sœur à Korofina. Ce que refusa Lamine. Il réussit sans coup férir à entraîner enfin H T chez lui même à Faladié Sokoro. Il ordonna à HT d’acheter un coq, une poule, deux bougies. Une somme de 22 500 FCFA a été également déboursée par la pauvre comme frais de sacrifice.

Chez Lamine, la séance de désenvoûtement commença. A la surprise de sa cliente, Lamine se mit à poil. Retors, il fit savoir à HT qu’il a oublié un détail majeur car, dit-il, un produit nécessaire pour rendre le travail efficace manque. Il s’agit du sperme d’un homme.

HT proposa à Lamine d’attendre un autre jour. Il répliqua que ça ne pouvait plus attendre. Elle finit par céder et le devin se mit avidement à soigner son désir. Une fois satisfait, il donna rendez vous à HT à ‘’Artisanat’’ pour prendre son produit deux jours après.

Mais ce n’est qu’un mois après que la pauvre dame aperçut son devin toujours aux alentours de Railda. Immédiatement, elle cria au voleur ! Il fut alors arrêté et conduit au commissariat du 1er arrondissement où l’affaire a été confiée à l’inspecteur de police Issa Niangaly. Au commissariat, Lamine entreprit de jouer au fou pour pouvoir recouvrer sa liberté. Dans le violon, il se mit nu et chia dans ses froques sans pouvoir tromper le procureur de la commune III.

Quant à la vendeuse, elle continue à mordre son doigt de regret. Mais c’est trop tard.

 

Chiaka Doumbia

 

Où est-il passé ?  Tiékoura, le taximan pédophile court toujours

Il y’a quelque mois, une petite fille du village de Kati Sananfara a été sauvagement violée par un taximan. Tiékoura, c’est son nom, demeure toujours introuvable.

La victime, une petite de 8 ans, était venue à Bamako passer les congés et c’est le jour de son retour que le drame se produisit. Pendant qu’elle traînait à la gare dans l’attente d’un véhicule, un taxi ayant déjà à son bord d’autres passagers, s’arrêta et le conducteur lui proposa de monter. Ce qu’elle fit.

Le plus naturellement du monde, le taximan déposa les autres passagers.

Mais, au lieu de conduire la fillette aussi à sa destination comme convenu, il se dirigea tout droit dans la brousse avec elle.

Et abusa d’elle. Pipi, sang…caca. Il lui fera voir de toutes les couleurs à la pauvre enfant.

C’est l’arrivée d’un passant alerté par ses cris de détresse et de douleur qui fit détaler le goujat à la folle queue. Ses cris avaient alerté un homme qui passait dans les environs. A sa vue notre homme prend ses jambes à son cou.

Si le propriétaire du véhicule, un agent de la Garde nationale, s’est occupé de la prise en charge des soins apportés à la gamine, son violeur de taximan demeure toujours introuvable.

B. Gadiaga

 

Trafic  d’armes  : Ami Kane démantèle un réseau international 

Chapeau à la ‘’Brigadière’’ et ses brigadiers ! Pour avoir réussi, le 19 novembre dernier, à mettre la main sur les membres d’un réseau international de trafic d’armes, Place de la Guinée, Djicoroni Para.

Ayant eu vent par une source digne de foi de l’introduction d’un important arsenal d’armements de guerre en provenance de la Guinée Conakry, Commandant Ami Kane a mis ses éléments en alerte maximum. Une descente musclée et surtout bien inspirée des éléments de la Brigade de recherche permit de mettre la main sur un véritable arsenal d’armements de guerre à bord d’un taxi, une Peugeot 505 break, immatriculée Hg 0815 A.  Le conducteur répondant au pseudonyme de Bob, ainsi que les autres personnes susceptibles d’appartenir au même réseau, ont été interpellés. Même si Bob affirme ne rien savoir, il est gardé au frais en attendant de voir clair dans une affaire qui pourrait éclabousser bien de personnes tapies dans l’ombre. Selon la Brigade des mœurs, ces effets militaires de guerre  proviennent directement de la Guinée-Conakry. Une source policière signale que les enquêtes sont en cours pour dénicher les vrais auteurs. D’autres sources affirment que Interpol a déjà été saisie.    A suivre.

C Doumbia

 

Sponsoring en foot : Tomota investit dans le Stade malien de Sikasso

Pour donner un coup de pouce au football régional, le groupe Tomota a décidé de sponsoriser le Stade malien de Sikasso, en signant à cet effet un contrat  d’une valeur de 5 millions de francs CFA.

C’était le vendredi 01 décembre 2006 dans la salle des conférences de la fédération malienne de football, en présence de Mohamed Ag Ali, représentant la Femafoot, de Moumouni Sidibé, directeur commercial du groupe Tomota, et de Fousseyni Guindo, président du Stade malien de Sikasso.

Ce geste grandiose  contribuera beaucoup à l’épanouissement du football du Mali en général et du  Stade malien de Sikasso en particulier, a dit d’entrée de jeu Mohamed Ag Ali. Aussi, gardant bon espoir que les parties signataires tiendront promesse, a-t-il invité toutes les entreprises du pays à se servir de ce bon exemple.

Moumouni Sidibé, quant à lui, a déclaré qu’il s’agit d’une voie tracée par Tomota que toutes les sociétés, entreprises publiques et privées doivent suivre pour l’avancée du foot malien. ‘’Ce n’est pas le discours qui intéresse les Maliens aujourd’hui, mais plutôt le geste’’, a t-il ajouté.

Ce sponsoring sera une bouffée d’oxygène pour le Stade malien de Sikasso qui a le souci de se hisser au sommet du foot malien.

La signature de ce contrat n’est qu’un début d’activités de sponsoring, a dit Moumouni Sidibé. Avant de promettre que d’autres régions comme Kayes ou Koulikoro seront intéressées dans les années à venir. Le groupe Tomota entend investir dans le foot dans toutes ses zones d’intervention.

Drissa Togola

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