BREVES
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Des inquiétudes pour la nouvelle Assemblée
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La prochaine Assemblée risque d’être avare en débats de haut niveau. En tout cas, l’impression qui se dégage des tendances à notre disposition. Des grosses pointures de l’échiquier politique sont presque au bord l’arène. La plupart d’entre eux sont presque pris à la gorge dans leurs fiefs. Comme pour signifier que la base n’avale pas toujours la mauvaise pilule que donne le sommet. Pas de leader, fusse-t-il de l’Adp ou du Fdr, qui passe au premier tour. Ils sont presque tous en ballottage. Reste maintenant à la cour constitutionnelle de prendre toutes ses responsabilités pour nous épargner du scénario de 2002 avec des massives annulations de voix, arrangeant ainsi certains partis au détriment d’autres.
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Le Pcr en tête en commune III : Pas une très grande surprise
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Sikasso : Duel à mort entre Urd-Miria-Mpr – Adema-Cnid- Udd
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Le député dissident du Rpm de Sikasso, Housseini Guindo, jeune frère du Directeur général de la Cmdt et promoteur du lycée Amion Guindo, s’est présenté aux législatives à dans la capitale du Kénédougou sous les couleurs de l’Urd avec comme colistiers le Miria et le Mpr.. Il est tout de même arrivé en tête, talonné par la liste Adema- Cnid- Udd. Le jeune Guindo est connu à Sikasso pour sa générosité exemplaire et sa contribution au développement de la commune, nous-a-t-on dit. On avait pensé qu’il allait être victime de son nomadisme politique, pratique tant décriée. Car de l’avis presque général, il ne suffit pas de ne pas avoir tous ses désirs dans un parti pour se retrouver dans un autre. Le Pimpant Housséini a en face l’’ancien maire de Sikasso, M. Mamadou Tangara, accusé de tout dans sa gestion, dit-on calamiteuse de la commune. Il avait d’ailleurs séjourné au lycée technique de Bamako Coura. Maire de Sikasso, il était Adema, puis est devenu Rpm pour terminer au Mouvement citoyen. Housséini et Tangara ont tous les deux fait l’adage qui dit : il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait là où il va.
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A Gao et à Djenné : Les «dinosaures politiques» résistent
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La députation, ce n’est pas un jeu. C’est une profession. Les honorables Assarid Inbarkawane de Gao et Mahamane Santara de Djénné, tous deux des élus Adema ne nous dirons pas le contraire. Ces deux députés de carrière bouclent leur trentaine d’années, de l’Udpm en passant par Alpha et sous le règne ATT.
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Est-ce à dire que dans ces localités, il n y a pas de cadres valables ou de militants valables pouvant défendre les couleurs du parti de l’Abeille ? Nous ne saurons le dire. En tout cas, tout porte à croire que les militants de ces localités s’accomodent bien de cette situation. Pour l’instant, Assarid et Santara gardent des chances de revenir. Ils résistent. Chacun d’entre eux a en face, au second tour, son ancien colistier de 2002. En attendant que dissipe la vrai polémique sur la réélection au 1er tour de Assarid à Gao.
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A Kolondiéba La surprise du Dr Mariko
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Le Dr Oumar Mariko, aussi longtemps sous estimé par ses adversaires politiques, est pourtant en bonne posture dans son Kolondiéba natal. Cela n’est pas trop surprenant, car, le bouillant secrétaire général du Sadi n’a jamais rompu avec sa base. Il n’est pas ce chef de parti qui ne se souvient de sa ville ou village qu’à l’approche des échéances électorales. De sources proches du milieu, Dr Mariko aurait fait des réalisations dans sa zone. Kolondiéba lui fera t-il un retour de l’échelle ? Rein n’est moins sûr au regard de son score honorable à la présidentielle d’avril dernier. Lui Mariko enfin à l’Assemblée c’est une grosse promesse pour le niveau des débats.
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Diré Le retour du Grand Noch Attia à l’hémicycle
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Pour ceux qui ne le connaissent pas ou qui l’on oublié, Noch Attia était l’un des responsables de l’Union démocratique du peuple malien (Udpm). L’un des plus chouchoutés par Moussa Traoré. En son temps, la section de Diré avait été élevée au rang de section pilote avec palme, une distinction instaurée par le régime de Moussa. C’est ce Noch Attia qui a signé son retour à l’hémicycle sous les couleurs du parti de l’Abeille. D’aucuns avaient souhaité le voir continuer à jouer le notable de classe exceptionnelle. A lui donc de savoir comment s’y prendre. Car son retour qui risque d’être périlleux pour lui. En effet, l’Assemblée nationale sous l’Udpm, est bien différente de l’Assemblée nationale démocratique. A bon entendeur salut !
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Ag BiBi : Hier rebelle aujourd’hui député du peuple
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Notons qu’à Abeibara, Tessalit, Tin Essako, la messe est déjà dite. A Abeïbara, c’est Ahmada Ag Bibi qui l’emporte sans coup férir. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Ag Bibi est le porte parole de l’ancienne rébellion, Alliance du 23 mai. Il quitte le flanc d’une colline, celle au bas de laquelle, en 1990 des soldats maliens avaient été tous massacrés, pour entrer à l’hémicycle après la parenthèse du 23 mai 2006. C’est lui qui a signé, il y a presque un an jour pour jour, au nom des insurgés, l’Accord dit d’Alger. Coté gouvernemental c’était le général Kafougouna Koné, ministre organisateur ces élections à l’issue donc desquelles Ag Bibi quitte définitivement Tagharghar symbole de la rébellion pour l’antre de la démocratie malienne.
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Deity Ag Sidimou de l’Urd emporte également haut à Tessalit. Deux fils du notable Intalla, à savoir Mohamed Ag Intalla de l’Adema Pasj à Tin- Essako et à Kidal, Ag Intalla Alghabass sont assurés de siéger à l’Assemblée nationale.
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A. D.
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«Le député à vie» accrohé à Yélimané
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L‘honorable Mamadou Hawa Gassama Diaby n’a pas réussi à se faire réélire dès le premier tour. N’est- ce pas là une surprise pour qui connaît l’homme, par ailleurs appelé «député à vie» de Yélimané, localité qui l’a vu naître. Nombreux étaient, ceux qui ne pariaient pas sur un second tour pour l’honorable Diaby. Les échos venant de chez lui, de Yélémané, certainement distillés par ses proches et dans les milieux proches de l’URD, On a laissé entrevoir un plébiscite, convaincu que les débats seraient clos dès le premier round. Un takokelen à la manière ATT. Mais, puisque l’Adema de Dioncounda Traoré, le parti d’en face avait lui aussi du jus à revendre. Gassama Diaby est donc mis en ballottage favorable avec 46,47% des suffrages, contre 38,36% pour la liste Adema. La circonscription de Yélimané nous promet donc de belles empoignades. La situation oblige le député étrangleur à mettre beaucoup d’eau dans son vin. Le takoken qu’il claironnait au près d’un ATT et au côté duquel, il s’est le plus affiché, lui a filé entre les doigts.
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Cependant, il ne fait l’ombre d’aucun doute que l’homme a conquis le cœur des habitants de Yélimane depuis 2002, année au cours de la quelle il a beaucoup fait parler de lui, au côté d’un certain Soumaïla Cissé, alors candidat à l’élection présidentielle. Rappelons que sa férocité contre un confrère du journal L’Indépendant lui a valu le titre peu flatteur de «député étrangleur ». Ses démêlées avec le juge de Yélémané (finalement muté) et ses empoignades avec l’actuelle ministre de la justice Fanta Sylla ont fini par faire de ce député analphabète une figure emblématique de l’Assemblée nationale.
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Plus question de se laisser endormir sur Ses lauriers. Car la seule vérité qui vaille est celle des urnes.
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Abdoulaye Diarra
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Habib Sofara et Mahamane Santara élus sur la même liste en 2002 et adversaire en 07 : Une chose est certaine l’un des deux députés de Djenné fera ses adieux à l’hémicycle.
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Le premier tour de ce 1er juillet n’aura pas suffit à Mahamane Santara de sauter le champagne à Djenné. L’inamovible député de Djenné depuis sous Moussa Traoré devra attendre jusqu’au 22 juillet pour être suffisamment fixé sur son sort. Comme pour dire que le premier tour des législatives de dimanche dernier n’en fini pas de nous surprendre. La réalité a voulu que les choses se passent autrement. Mamahane Santara est un désormais habitué des deuxièmes tours. Son ex- colistier Habib Sofara de 2002, le député sortant devenu Urd n’est pas de la dernière pluie. La Urd- Psp dont il a le privilège de conduire est décidée à en découdre avec le dinosaure Mahamane Santara. L’un et l’autre sont en terrain connu. Si Mahamane Santara est connu pour faire parti d’une des notabilités de Djenné, Habib Sofara est quant à lui issu de la chefferie de Sofara.
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Abdoulaye DIARRA
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Logique d’une année blanche à l’école de médicine au Point G
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Pendant que les autres facultés du Mali préparent les examens de fin d’année, la faculté de médecine de pharmacie et d’odontostomatologie s’achemine vers une année blanche. Les décideurs scolaires restent clouer dans les bureaux climatisés.
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Depuis le lundi dernier, toutes les activités sont paralysées à la FMPOS. Les professeurs ont suspendu toutes activités pédagogiques dans tous les hôpitaux et CSCOM etc. Dans toutes les structures où les étudiants peuvent faire des stages, ils ont été renvoyés par les chefs de services. Comme si cela ne suffit pas, toutes les soutenances et correction de thèses sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
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Egalement ,aucun document ne peut être pris ou signé à la faculté jusqu’au jour de la proclamation des résultats du fameux concours d’internat prévu à nouveau pour le 12 juillet prochain. Tout le problème vient de là. Or, les internes sont plus que déterminés à ne pas faire ce concours. Certains étudiants disent que le mot d’ordre des professeurs est : «sans concours pas de cours ni de stage ». Dans cette situation tant qu’une partie ne cède pas il risque fort d’avoir une année blanche à la FMPOS. Pour ce étudiant de la 6è année : « ici à l’école de médecine c’est le chao total. On ne sait plus à quel saint se vouer. Je me demande si l’Aeem va accepter le déroulement de ce concours ? » Au Point G faute de cours et de stage, étudiants et internes sont laissés à eux mêmes. Les sportifs partent au sport, et d’autres causent autour du Thé. Ceux qui ne font rien de tout ça s’adonne à des promenades de fous.
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Moriba Dabo
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