Signature du protocole d’accord du FDR ce dimanche : Qui de IBK ou de Tiébilé Dramé présidera aux destinées du Front ?
Le Front pour la Démocratie et la République, mis sur les fonts baptismaux le 3 février dernier, au siège du PARENA par IBK du RPM, Tiébilé Dramé du parti du bélier blanc, Blaise Sangaré de la CDS-Mogotiguiya, Soumeylou Boubèye Maïga de la Convergence 2007, le Pr. Abdoulaye Traoré dit Diop de l’ADJ, est en marche.
En effet, ces responsables politiques procèderont, ce dimanche 25 février, à l’Espace culturel Blonba, à la signature officielle du protocole d’accord, créant ce regroupement politique.
Plusieurs autres formations politiques y adhéreront également. C’est du moins, ce qui ressort d’un communiqué de presse, signé par le porte-parole provisoire du Front, Djiguiba Kéïta/PPR. Le Landerneau politique s’achemine donc vers une bipolarisation.
Reste à savoir qui de IBK ou de Tiébilé Dramé présidera pour six mois aux destinées du Front ?
Certains estiment que c’est le président du PARENA qui pourrait présider le FDR pour la simple et bonne raison que c’est le siège de son parti qui est provisoirement celui du nouveau regroupement.
D’autres laissent entendre qu’il est préférable que ce soit IBK, eu égard à son aura et surtout au poids politique que représente son parti, le RPM. Ainsi, en cas de débat entre regroupements, IBK sera opposé à son aîné Dioncounda Traoré qu’il pourrait écraser à tout moment.
Au besoin, Tiébilé Dramé croisera le fer avec son cadet Me Mountaga Tall du CNID, comme ce fut le cas, vendredi dernier à l’hôtel de l’Amitié où Thierry Perry a organisé un débat au compte de RFI pour l’émission «le débat africain» de Madeleine Moukanabana, entre le RPM, l’URD, le PARENA et le CNID.
Précisons enfin que pour la présidentielle, Dioncounda Traoré, Me Tall et autres ne débattront pas en lieu et place d’ATT. Celui-ci aura en face de lui IBK, Tiébilé Dramé et autres.
Elections des conseillers Nationaux : Le chef rebelle, Iyad Ag Aghaly, tête de liste ADEMA à Kidal
Dans le cadre du scrutin du 18 mars, consacré à l’élections des membres du Haut Conseil des Collectivités, l’ADEMA a aligné en tête de liste, Iyad Ag Aghaly, le chef rebelle de l’Alliance du 23 mai pour le changement. Celui-ci séjourne toujours dans les collines de Téghargharet parce que la mise en œuvre des Accords d’Alger, conclus en juillet 2006, pose toujours problèmes. Une nouvelle échéance vient d’être annoncée pour le processus de désarmement et de cantonnement –du 1er au 30 mars-. Il doit concerné «3 000 personnes armées qui se trouvent dans les montagnes. Elles bénéficieront d’une aide à la réinsertion» à en croire l’AFP.
Précisons que Iyad Ag Aghaly est membre du Haut Conseil des Collectivités avant même qu’il ne regagne le maquis. Il entend donc rempiler pour sauvegarder ses intérêts au niveau de la capitale.
Par ailleurs, soulignons que c’est le CNID de Me Tall qui a été élu dans un consensus parfait président de l’ADP à Kidal.
Rassemblés par Chahana TAKIOU“