Les brèves de «Le Prétoire» : Élections consulaires a la CCIM Les électeurs et les éligibles connus

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Monde des operateurs économiques : La nouvelle Ccim est née
Siège de la CCIM

Le processus électoral pour élire les membres consulaires de la Ccim est irréversible avec la publication des listes électorales. Chacun croit en son étoile.

Ainsi, avec la création de deux collèges, à savoir le forfait (détail) et le réel (grossiste), la chambre connaitra une véritable réorganisation sur le plan de la structuration. Les trois sections -commerce, service et Industrie- sont toutes divisées en deux collèges.

Dans la  section commerce, ils sont 154 inscrits au régime réel avec deux listes. Une liste A conduite par Soya Golfa et une liste B conduite par Boubacar Tandia. Au régime forfait, ils sont 594 inscrits répartis en deux listes. Une première liste dirigée par Abdoul Aziz Mariko et une seconde conduite par Harber Maiga. Dans la section Service, ils sont 166 inscrits dont 99 au régime réel et 67 au forfait. Là également il y a deux listes, A et B. La première est conduite par Mamadou Tiéni Konaté, l’actuel Président du collège transitoire, et une seconde conduite par Amadou Maiga. Au régime forfait, il n’y a qu’une seule liste conduite par Cheick Hamalla Samaké. Dans la section industrie, il n’y a qu’une seule catégorie avec 57 inscrits. Mais il y a deux listes A et B, dont la première est conduite par Tahirou Sy et la seconde par Cyril Achckar.

Déjà des doublons sont constatés sur presque toutes les listes et les omissions sont légion. En effet, ils sont des centaines à se plaindre de la commission, car n’ayant pas leurs noms sur les listes. Alors qu’ils s’étaient inscrits en bonne et due forme. Les réclamations et les changements de catégorie fusent de partout. Ils ont 15 jours pour se régulariser avant d’être forclos. La date de ces élections est fixée pour le 26 juillet prochain et déjà les campagnes vont bon train.

A suivre.

 

ALERTE SANITAIRE                                                                                                                                             Attention ! des œufs de mauvaise qualité sur le marché         

Plusieurs cas d’intoxication alimentaire (vomissements, diarrhées,…) ont été contractés en commune 1 de Bamako, durant ces dernières 72 heures. Les personnes ayant présenté ces symptômes ont toutes consommé des œufs. Certains centres de santé ont admis d’autres patients présentant les mêmes signes cliniques.

En attendant la réaction des autorités, la prudence doit être de mise.

 

APRES MOHAMED ALI AG WADOUSSENE

Iyad Ag Ghali dans le viseur de la force Barkhane

Les Maliens peuvent pousser un ouf de soulagement, même s’ils voulaient voir ce terroriste devant la justice pour répondre des faits et actes qu’il a posés. Le terroriste Mohamed Ali Ag Wadoussène, qui avait été troqué contre le Français Serge Lazarevic, a été tué au cours d’une opération de ratissage de la Force française dans les chaines de montagne du Tégharghar, ce dimanche 5 juillet 2015. Une bonne nouvelle pour le président IBK et les parents des victimes à son actif. Cette traque des forces françaises contre les terroristes sonnent le glas du célèbre Iyad Ag Ghali. En ce moment à cheval entre le Mali et la Libye, il est sûrement la prochaine cible des forces françaises. Les accords du 20 mai et du 15 juin 2015 sonnent comme la fin de la récréation pour ces bandits armés qui pullulent dans le septentrion malien.

 

BANDITISME GRANDISSANT A BAMAKO    

La police déjoue le braquage d’une banque à la rue Bla-Bla

Les bandits sont prêts à tout pour se la couler douce pendant la fête de Ramadan qui approche à grands pas. Ce que les riverains de la rue Bla-Bla, à l’hippodrome, ont vécu le mardi 7 juillet est digne d’un film des séries Nollywood. Des échanges de tirs entre policiers et des bandits aux environs de 12h ont fait terrer les riverains de cette voie dans leurs magasins. Ils ont encore en mémoire l’attaque terroriste du restaurant la Terrasse dans la nuit des 14 et 15 mars 2015. En effet, les bandits avaient dans leur viseur l’agence Ecobank située dans cette rue pour leur sale besogne. Mais ces bandits avaient oublié dame sécurité, car avec les attaques récurrentes dans la capitale, les banques sont aujourd’hui équipées d’alarme, d’alerte de sécurité avec les forces de sécurité de notre pays. Une manière pour les établissements bancaires de prendre le devant face à la montée en puissance du grand banditisme dans notre pays. Ce jour mardi 7 juillet, au moment où les bandits armés s’apprêtaient à attaquer cette agence, le système de sécurité déclenché a permis à une unité de la police une intervention rapide afin de mettre hors d’état de nuire les malfrats. Une fois sur les lieux, des échanges de tirs entre les forces de sécurité arrivés sur les lieux dans un pick-up et les bandits dans une voiture banalisée teintée. Des échanges de tirs de plus de 15 minutes entre les lascars et nos forces de sécurité qui malheureusement n’ont pas pu mettre la main sur ces bandits. Chapeau à nos forces de sécurité, mais la vraie question qui se pose aujourd’hui est de savoir si nos forces de sécurité sont assez équipées pour faire face à la grande criminalité montante dans la capitale.

 

 

INCAPABLE DE REPONDRE AUX QUESTIONS DE MARIKO

Sada Samaké s’attaque aux médias

Mais quelle mouche a piqué notre brave Général fraichement sorti du bois pour s’en prendre aux médias ? Pour lui, tous ses déboires avec Mariko sont médiatisés et surévalués par la presse. Acculé par Mariko dans ses derniers retranchements, Sada Samaké s’en prend aux médias, «  j’estime, monsieur le président, être l’objet d’acharnement et de dénigrement médiatique malgré la prise de mesure oratoire de certains medias  qui ont sa bénédiction ». Mais Sada est allé très loin, comment a-t-il pu confondre vitesse et précipitation ? Ce qu’il doit savoir, c’est que Mariko n’entretient aucun organe de presse au Mali. Ces médias qu’il accuse ont une mission de service public. Ils sont tenus de relayer les préoccupations du peuple. Donc, s’ils font remonter les débats à l’hémicycle où il se fait malmener par Mariko devant Dieu et les hommes, c’est de bonne guerre. N’en déplaise à qui pense autrement.

 

OUMAR MARIKO A PROPOS DE SADA

«Sada se croit en un meeting politique»

Visiblement, Oumar Mariko n’a laissé aucune chance à notre vaillant ministre de « l’insécurité » nationale lors de son interpellation devant les députés, la semaine dernière. Selon Mariko, les propos du ministre ressemblent plus à un meeting politique qu’a des réponses claires à l’intention du peuple, et cela ne l’intéressait guère.  Mariko lui a dit qu’il voulait tout simplement des réponses concrètes aux questions concrètes qu’il a posées. Mais, au lieu de ça, le Général du bois s’est figé derrière une tonne d’arguments qui n’ont convaincu que lui-même.

 

REMANIEMENT MINISTERIEL                                                                                                                Le gouvernement d’union nationale sera connu après le Ramadan                    

Les Maliens attendent avec impatience la prochaine composition du nouveau gouvernement après la signature de l’accord de paix par la CMA, le 20 juin dernier. Même si certaines langues l’avaient annoncé pour la première semaine du mois de juillet, on note que le retard est lié à certains paramètres très cruciaux que le Président de la République tente à tout prix d’élucider avant une quelconque action publique. Mais il nous revient que la formation du nouveau gouvernement est prévue après la fin du ramadan. Les Maliens devront encore s’impatienter afin que le Chef de l’Etat remette certains pendules à l’heure pour le bonheur de ses compatriotes. Qu’il vous souvienne que les accords ont été signés dans la douleur, donc un peu de patience encore chers compatriotes !

 

REGULATION DE LA COMMUNICATION AU MALI

La HAC est mal partie !    

De mémoire de journalistes maliens, c’est bien la première fois que la mise en place d’une institution fait couler autant d’encre et de salive. Et pour cause. La nomination des autres membres de la Haute autorité de la communication, une institution censée réguler le monde de la communication, n’a pas respectée les règles de l’art. Deux raisons expliquent la perplexité des acteurs des médias. D’abord, la désignation du magistrat Fodié Touré comme président de la HAC pose problème,  pour la simple raison que ce dernier à une dent assez dure contre les professionnels de média  du Mali.  Secundo, la nomination de Mme Ramatoulaye Issaka Dembélé est un peu gênante. A ce  qu’il parait, celle-ci est diplômée sans emploi, et serait même une stagiaire. Alors que les textes parlent des hommes de médias en activité. A cela s’ajoute le cas d’Amidiata Ouattara, qui, lui, est le secrétaire général du parti Miria. Bien qu’étant journaliste de formation, il n’a jamais exercé dans un organe de presse régulier. Il a fait ses premiers pas dans le journal « l’Abeille » de l’Adema-pasj, et même cela pendant deux ans. Depuis lors, il est plus connu dans le marigot politique que dans la famille de la presse. Toute chose qui fausse d’emblée le jeu, et cela risque de faire capoter les choses puisque le président de la République peut refuser d’entériner ce décret de nomination du Conseil des ministres du 3 juillet 2015. Pour la simple raison qu’il est inconcevable qu’un magistrat puisse être à la tête d’une institution en charge de réguler la presse, en lieu et place des journalistes.

 

AFFAIRE EBOLA                                                                                                                                  

Le Procureur du Tribunal de la commune IV bloqué dans ses  investigations

L’affaire Ebola au Mali n’est pas près de connaitre son épilogue. Pour la simple raison que le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la commune IV de Bamako, Mahamadou Bandjougou Diawara, est bloqué dans ses investigations. En effet, la partie guinéenne joue au dilatoire dans cette affaire dans laquelle un patient guinéen avait été hospitalisé dans les locaux de la clinique Pasteur, le 27 octobre 2014. Cette clinique a été obligée de fermer ses portes pour les besoins de l’enquête. Si du côté des autorités maliennes, les choses bougent, la collaboration au niveau des autorités de la Guinée est très délicate. Toute chose qui freine les efforts du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la commune IV. Nous y reviendrons dans notre prochaine parution !

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