Aujourd’hui, cette question a créé une profonde divergence entre le DG du Fonds de granite pour le secteur privé, Sidi Mohamed Seck et le Ministre Diarra. En effet, Mamadou Igor Diarra a instruit au Président du Conseil d’administration du Fonds de garanties pour le secteur privé cinq décisions. Il s’agit de la création d’un poste de DGA, une décision rejetée par le DG Sidi Mohamed Seck qui estime que la création de ce poste est prématurée. Car, cela va constituer de frais inutiles pour une nouvelle société qui vient d’être créée. La demande de réduction du capital de la subvention accordée par l’Etat de 9 milliards à 3 milliards Fcfa soit 6 milliards en compte d’associé de l’Etat est contesté par le DG du Fonds. Il juge que cela remet en cause les fonds mêmes qui ont servi à la création de son institution. La troisième décision du ministre que le DG a refusé est la construction d’un siège estimé à 2 milliards de FCFA. Estimant que le fonds qui vient de naître n’est pas une priorité pour le Fonds de garantie pour le secteur privé qui a pour vocation d’aider le secteur privé en garantissant les projets et non pour les dépenses inutiles . A cela s’ajoute la garantie des 1000 tracteurs qu’envisagent de financer les banques, une décision à nouveau rejeté par le DG Sidi Mohamed. Il estime que c’est une exposition de plus de 2 milliards pour un fonds qui vient de démarrer.
La demande de diversification des activités du Fonds pour deux nouvelles activités à savoir ; la prise de participation dans une société en création ; la création d’une structure de suivi pour les PME a été réfuté par le DG du Fonds qui juge que toutes ces décisions sont de nature à conduire le Fonds de garantie pour le secteur privé en faillite. Pour ces raisons, Sidi Mohamed Seck a préféré démissionner. Ce qui est une première dans l’histoire économique du Mali.
DEGUERPISSEMENT A SOULEYMANEBOUGOU
Les propriétaires des maisons bloquent la circulation entre Bamako et Koulikoro
MIRACLE DE DIEU
L’image d’Adama Traoré apparait sur son mur à Hamdallaye
Depuis samedi soir, la famille du vieux muezzin Adama Traoré, domicilié à Hamdallaye, près de la mosquée d’Ousmane Kalapo, est presque devenue un lieu de pèlerinage. Car un miracle de Dieu se serait produit dans sa famille. Son image serait apparue, vers le crépuscule, à l’extérieur du mur où il faisait face pour faire sa prière. A en croire différents témoignages recueillis sur le lieu, ce vieil Adama Traoré était un muezzin d’une piété avérée .Il priait régulièrement à la mosquée d’Ousmane Kalapo. Même étant physiquement affaibli, il se faisait guider par son fils. Comme l’âge ne pardonne pas, le vieux, âgé de près de cent ans, n’arrivait plus à aller à la mosquée. Il faisait toute sa prière chez lui. Ainsi, comme un miracle de Dieu, son image est apparue sur son mur. Depuis cette découverte miraculeuse, les imams du quartier ont été informés. Ils sont passés chez lui pour apercevoir de visu ce miracle de Dieu. Aux dires des voisins, hier matin, le ministre de la culture, de l’artisanat et du tourisme Mme N’Diaye Ramatoullaye Diallo s’est déplacée pour constater cet état de fait. Dès lors, une unité des éléments de la police du 5ème Arrondissement assure tant bien que mal la sécurité du lieu. La cour du vieux Traoré ne désemplit pas. Les gens font la queue à la devanture de la famille afin de voir ce miracle.
AFFAIRE DEMOLITION A SOULEYMANEBOUGOU
Karim Kéita parmi les victimes
Le ministère des affaires foncières et des domaines de l’Etat a enclenché une opération de démolition des constructions illégales dans la zone ACI de Souleymanebougou en commune I du district de Bamako. Et c’est tôt dans la matinée du jeudi 23 juillet 2015 que les tracteurs-broyeurs et les concasseurs ont pris d’assaut la soixantaine de lots concernés par cette opération de démolition. Parmi les victimes se trouve le fiston national, Karim Kéita. Dont la clôture de sa parcelle et les travaux qui ont à peine commencé sur son chantier n’ont pas échappé à la furie des bulldozers. L’homme s’est rendu sur les lieux pour constater les dégâts et a rebroussé chemin.
SCANDALE DANS L’ATTRIBUTION DES LOGEMENTS SOCIAUX La liste présentée en Conseil des ministres est-elle en conformité avec celle de la Commission ?
Lors de la dernière campagne présidentielle, le candidat Ibrahim Boubacar Kéita, actuel président de la république a fait des promesses aux maliens. Il avait promis des logements entre autres. Avoir un logement pour ses vieux jours, est le rêve de tout citoyen. Mais quand cela est piloté par le premier responsable du ministère en charge de ce dossier, il est difficile de se prononcer sur la question. En effet, la liste des bénéficiaires des logements sociaux vient d’être publiée mais avec des grincements de dents. Pour la simple raison que la liste présentée en Conseil des ministres et validée semble ne pas être la même que celle publiée par l’Office malien de l’Habitat ? Car cette liste n’a pas été paraphée par la commission en charge des logements sociaux. Toute chose qui fait dire que le ministre Dramane Dembélé a présenté deux listes, se substituant de facto à la commission. Ironie du sort, le ministre qui travaillait avec les membres de la commission, a fait cavalier seul en publiant sa propre liste. En plus de cela, s’ajoute le marché de plus de 200 milliards Fcfa qu’il aurait attribué à des entreprises de la place. Le ministre Dramane Dembélé serait pressé de lancer les travaux des logements sociaux pour récupérer ses sous.
RISQUE D’INNONDATION SUR BAMAKO
Le quartier ACI 2000 au bord du naufrage
Les grosses périodes de pluies révèlent au grand jour le danger qu’encourent les milliers d’habitants bamakois, en particulier ceux du quartier Hamdallaye ACI 2000. Pseudo quartier huppé à cause des prix exorbitants des locations ou des terrains et propriétés, ACI 2000 Lafiabougou ou ACI 2000 Hamdallaye semblent être l’une des zones les plus insalubres de la capitale. La période d’hivernage est un moment de calvaire pour les habitants de cette localité. En effet, chaque année, dès qu’il y a les fortes pluies, les voies deviennent impraticables pour le citoyen qui pourtant ne faillit pas dans son civisme en s’acquittant des taxes d’impôts au compte du grenier public. L’inexistence d’infrastructures adéquates, les caniveaux non curés, les innombrables ordures déposées par certaines personnes inciviques dans les voies de canalisations. La plupart des quartiers du district, notamment certaines parties de l’ACI 2000, sont de véritables nids de maladies. Et ceci malgré l’important budget accordé par les Fonds Bruxelles à l’environnement et à l’assainissement. Outre le danger qui plane sur la santé des populations, il y a les incommensurables risques d’accidents de route lors des pluies sur la capitale. Les routes goudronnées de la zone ACI 2000 illustrent bien ces risques. D’aucuns empruntent les sens interdits en quête de voie praticable, des accrochages subviennent entre conducteurs désireux d’éviter les caniveaux submergés d’eaux, etc. L’incivisme faisant, les poubelles se retrouvent au centre des voies en plus des ordures qui flottent sur les voies goudronnées.
LUTTE CONTRE LE PALUDISME
Un premier vaccin à l’efficacité limitée
Un vaccin contre le paludisme a reçu vendredi 24 juillet un avis positif de l’Agence européenne du médicament (EMA). Son efficacité serait « limitée » mais il ouvre de nouvelles perspectives dans la lutte contre la maladie. Pourtant, des essais cliniques dans sept pays africains sur des enfants en bas âge avaient démontré une « protection limitée » contre le parasite transmis par la simple piqûre d’un moustique infecté.
Le vaccin avait été efficace pour un enfant sur deux de 5 à 17 mois et un enfant sur trois chez les nouveau-nés. De plus, son efficacité diminue après un an. C’est une première : le vaccin Mosquirix, mis au point par le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) en partenariat avec l’ONG Path Malaria, a obtenu « un avis scientifique positif » de l’EMA, vendredi 24 juillet. Un premier vaccin contre le paludisme pour protéger contre le parasite du paludisme, très meurtriers chez les enfants, et contre le virus de l’hépatite B.
La Rédaction