Sous l’égide de l’Algérie, le Comité de suivi de la mise en œuvre de l’accord (CSA) s’est réuni les 21 et 22 juillet 2015, au Centre internationale de conférence. Cette rencontre, troisième du genre depuis la signature définitive de l’Accord de paix et de réconciliation le 20 juin dernier, s’est consacrée à la finalisation du règlement intérieur du Comité, ainsi que l’élaboration d’un calendrier de mise en œuvre dudit accord et la mise en place de sous-commissions. Ce huis clos a ainsi permis au Comité de suivi de se doter d’un Règlement intérieur au cours de la première journée de ses travaux, alors que l’élaboration d’un calendrier d’application de l’accord devrait être au cœur de la rencontre d’hier. Toujours est-il que l’ampleur des défis et l’urgence de la situation sur le terrain sont telles que le CSA se devrait d’aller vite. Ceci explique certainement les mesures de confiance que le gouvernement malien n’a de cesse de prendre, surtout vis-à-vis des groupes terroristes. En témoigne la libération, il y a quelques jours, d’un nombre important de combattants rebelles faits prisonniers lors des patrouilles et au cours des affrontements ayant opposés les mouvements armés aux forces armées maliennes, selon certaines sources. Les éléments libérés seraient, selon les mêmes sources, au nombre de 44, dont 27 combattants issus des rangs des séparatistes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et 17 du côté des unionistes de la Plateforme des mouvements d’autodéfense. Aucun détenu pour des faits qualifiés de terrorisme n’aurait été concerné par cette mesure, si l’on en croit nos sources. C’est là un énième geste gouvernemental en faveur de l’apaisement et du rétablissement de la confiance entre l’Etat malien et ses partenaires de la paix, en l’occurrence les groupes armés. Il convient de rappeler en effet que, dans un passé récent, le Gouvernement malien engageait des discussions sur les interventions humanitaires d’urgence au bénéfice des populations des régions nord. Ajoutez-y la levée, en juin dernier, des mandats d’arrêt internationaux contre certains chefs rebelles dans le cadre la signature de l’Accord. Il faut dire qu’à partir de cette troisième réunion, des observateurs de la crise malienne espèrent que les lignes ont enfin commencé à bouger du côté du CSA dont les travaux avaient démarré dans des conditions bien tumultueuses.
PONT DE KAYES
Décision d’interruption du trafic routier
Cette décision, annoncée à travers un communiqué, est consécutive aux travaux sur le pont. L’interruption dure du 21 au 23 juillet entre 23 heures et 6 heures. La décision, explique le communiqué, pourrait être prolongée si les travaux ne sont pas finis avant le délai prévu. Pour rappel, le pont est dans une situation de dégradation très avancée, donc il y avait urgence quant à sa réhabilitation afin de mieux favoriser le trafic routier inter état entre le Mali et le Sénégal.
GRIPPE AVIAIRE La FAO réclame une action urgente en Afrique de l’Ouest
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a appelé lundi à agir d’urgence pour combattre la grippe aviaire en Afrique de l’Ouest. Cet appel fait suite aux foyers de ce virus qui se sont déclarés au Ghana, au Nigeria, au Burkina Faso, au Niger et en Côte d’Ivoire. “On craint de plus en plus que sans une intervention rapide pour endiguer les foyers du virus très virulent de grippe aviaire H5N1 en Afrique de l’Ouest, une propagation dans l’ensemble de la région et au-delà soit inévitable”, a déclaré la FAO dans un communiqué.
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Des opportunistes
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