Les brèves de la Présidentielle : 17 partis politiques autour d’IBK

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Le candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM), l’Honorable El Hadj Ibrahim Boubacar Kéita, vient de bénéficier d’une adhésion massive à sa candidature pour l’élection présidentielle du 28 juillet, avec le soutien de 17 partis pour l’accompagner dans sa conquête du fauteuil présidentiel. La cérémonie de signature du protocole d’alliance s’est déroulée en fin d’après-midi du samedi 6 juillet au CICB.

Ibrahim B Keita dit IBK
Ibrahim B Keita dit IBK

En présence du candidat du RPM, des têtes de proue comme Soumeylou Boubeye Maïga de l’Alliance pour la solidarité au Mali (ASMA-CFP), le ministre Tièman Coulibaly de l’UDD, le Pr Younouss Hamèye Dicko du RDS et de l’Honorable Touré Safiatou Traoré de Synergie  pour un nouveau Mali (SYNOUMA) se sont joints au MOPAM et à IBK Mali 2012, dont les membres sont, outre le RPM, le RDP, le PSDA, l’APDM, le RAMAT, le MONAD, le PDS, l’ADP Maliba, le RJS, le Parti humaniste, l’UPR et le BARA.

Pour le porte-parole des alliés du RPM, la signature de cette alliance est un acte historique pour notre pays, en ce sens qu’elle met le Mali au-dessus de tout et se justifie par le souci du rassemblement et le leadership du candidat du RPM. Selon lui, IBK peut rassembler les Maliens pour rebâtir le Mali de demain. «Aujourd’hui, IBK n’est plus le candidat du RPM et demain, il sera plus le Président du regroupement, mais celui de tous les Maliens. C’est un choix du cœur et de la raison. Nous ferons tout pour gagner dès le 1er tour. Si nous restons mobilisés et engagés, il n’y a pas de doute, il gagnera».
Et IBK de conclure: «il n’y a là aucune coalition d’humeur, c’est une coalition pour le Mali».

SBM à Kangaba
A Kangaba, où il s’était rendu en fin de semaine dernière pour saluer l’adhésion de plusieurs militants à l’Alliance pour la Solidarité au Mali – CFP, Soumeylou Boubèye Maïga avait déjà, pour la première fois en public, appelé à voter IBK.

Dans un bamanankan auquel on ne s’attendait pas de sa part, il a déclaré: «ce n’est pas un meeting, juste une visite pour exprimer notre profonde gratitude à ceux qui ont bien voulu nous rejoindre. Dans le parti, nous sommes d’horizons différents, mais nous partageons les mêmes idéaux, ceux de bâtir le Mali. Je suis donc venu faire connaissance avec nos nouveaux camarades. Je voudrais profiter aussi de cette occasion pour vous demander de soutenir IBK, de voter pour lui, afin qu’il remporte la présidentielle prévue pour le 28 juillet. C’est un homme à qui je porte mon entière confiance».

L’homme politique avait de quoi être fier de la moisson de l’ASMA-CFP dans la capitale du Mandé, où, selon le Coordinateur de la région de Koulikoro, Modibo Sanogo, toute l’équipe du PDES (le Maire et tout son staff) de la commune de Benkadi a rejoint les rangs de l’Alliance. A Kaniogo, ce sont quatre importants conseillers (URD et ADEMA) qui rallient SBM, auxquels s’ajoutent les 4 conseillers ADEMA de Baramandougou.

Dans la semaine, Soumeylou Boubèye Maïga et ses camarades prendront la direction de la 7ème région, Gao. Cette fois-ci, c’est en sonrhaï que le natif des lieux s’exprimera, avec, espérons-le pour lui, le même succès que dans le Mandé.

L’atout charme d’IBK dans le Kénédougou
De Bougouni à Sikasso, en passant par Nièna, la Directrice de campagne adjointe d’IBK, N’Diaye Ramatoulaye Diallo dite Rama, a montré sa force de frappe en 3ème région. L’atout charme du candidat du RPM, à l’élection présidentielle du 28 juillet a fait bouger le Banimonoitié, le Ganadougou et  le Kénédougou avec une mobilisation qui fera date dans les annales.

A la tête d’une importante délégation, composée de son père, l’Honorable Habib Diallo, député de Sikasso, de ses amis et proches, et de responsables du Bureau national du parti des Tisserands, dont Mamadou Diarrassouba, Issa Bakary Kéita et Boubacar Touré, Rama a eu droit partout à un accueil chaleureux de ses supportes, regroupés au sein de l’association «N’Diaye Rama Kanu Bagaw».
Cette tournée de la Directrice de campagne adjointe d’IBK était une initiative personnelle, pour se confier et confier son candidat, le leader du RPM, aux populations de la Région de Sikasso.

La capitale du Kénédougou a été clou de la tournée, avec la présence du Président de LIMAMA local, El Hadj Bakary Madina Sanogo, de Touré Ramatoulaye, première femme officier d’état civil de Sikasso, de la Présidente des femmes des camps et du Président de l’Association des agriculteurs dans la salle Lamissa Bengaly, pleine comme un œuf.

Face ce beau monde, Mme N’Diaye a déclaré «je suis venue voir mes parents. Je ne peux rien commencer sans venir demander leurs bénédictions. Merci de m’avoir fait l’honneur de m’accueillir». Elle a aussi invité les électeurs à ne pas être les spectateurs des élections, mais plutôt leurs acteurs et ne pas écouter les chants des sirènes pendant la campagne.

De jeunes enseignants rallient l’URD
Pour porter Soumaïla Cissé au pouvoir à la prochaine présidentielle, de jeunes enseignants, regroupés au sein du Mouvement national des enseignants pour le Changement a décidé de faire sienne la candidature du porte-étendard de l’URD. La nouvelle a été annoncée la semaine dernière à Kalaban-Coura. Créé en mai 2013, le Mouvement national des enseignants pour le Changement se fixe comme objectifs d’améliorer la qualité de l’éducation au Mali, par le recrutement d’enseignants de qualité, de bannir l’amateurisme, en épurant du secteur les prédateurs venus y chercher pitance et de participer activement à la gestion locale de l’espace scolaire et universitaire, en y plaçant des enseignants formés et de qualité, soucieux du devenir de l’école malienne, entre autres.

Son Président, Siaka Hamidou Traoré, avait à ses côtés le 1er Vice président, Aboubacar Cissé et le Secrétaire général du Mouvement, Hamidou Diallo. Selon eux, le choix de Soumaïla Cissé se justifie par le projet de société que le candidat de l’URD présente aux Maliens et est le couronnement d’une série de rencontres entre le Mouvement et certains partis politiques qui ont des candidats en lice pour l’élection. Autre raison, le soutien que leur a apporté le Pr Salikou Sanogo, ex ministre URD de l’Education. «C’est grâce à lui que nous avons pu être intégrés dans la Fonction Publique. Certains d’entre nous sont Surveillants généraux ou Censeurs aujourd’hui».

Des soutiens de poids pour Dra
Ils sont près d’une vingtaine de partis politiques et plus d’une centaine d’associations  à porter désormais la candidature de Dramane Dembélé à la prochaine présidentielle. La signature de la plate-forme d’alliance a eu lieu vendredi dernier au CICB, en présence du candidat lui-même, des membres de la direction de l’ADEMA-PASJ et des associations et partis signataires.

Parmi les signataires, on peut retenir: le PADEM d’Ismaël  Yoro Dicko, l’UFDP du Colonel Youssouf Traoré, le PDJ du Dr Abdoul Bah, le PDP, le MDD, l’AMAT, le PEI, l’ADEMA-PASJ, le PSD, le PANAFRIK, le PDD-Faso Kanu, le PSR, le PJD, le CAD. A ces partis s’ajoutent plusieurs associations. Ces soutiens seront-ils suffisant pour porter Dramane Dembélé à Koulouba?  En tout cas, le Président de l’ADEMA – PASJ, Ibrahima N’diaye, pense que la signature de cette plate-forme préfigure le déroulement la campagne des Abeilles, lancée dimanche dernier à Sikasso.
Dramane Dembélé  a une fois de plus rappelé qu’il était  «en mission» et qu’il mesurait le poids et la portée du soutien qui viennent de lui être apportés. «Je suis prêt et engagé pour ce projet commun, nous jouerons collectif», a-t-il affirmé, avant de déclarer que son projet était celui de la réparation sociale, pour corriger les inégalités en comblant les besoins de justice et de solidarité.

Moussa Mara à Mopti pour la 4ème partie de son projet de société
Dans le cadre de sa série de conférences de presse dans les régions et à Bamako, le Président du Parti Yelema, Moussa Mara,  était le vendredi 5 juillet dernier à Mopti pour y présenter la 4ème partie de son projet de société, qui traite de la démocratie, de la citoyenneté et de la bonne gouvernance. Dès l’entame de la rencontre avec les hommes des médias, le candidat à l’élection présidentielle de juillet 2013 a fait toute une série de propositions.  Selon lui, il est incontestable que l’avènement démocratique et la généralisation des libertés qui lui est concomitante ont été bénéfiques pour le Mali, car la première richesse de notre pays a été, jusqu’à la crise de 2012, son label démocratique, sa stabilité politique et la préservation des libertés qu’ils sous-tendaient. Cependant, la démocratie malienne souffre de nombreuses insuffisances, dont le désintérêt du citoyen, réduit à un rôle de faire valoir.

Sur le plan institutionnel, Moussa Mara prône un vrai régime présidentiel, sans Premier ministre et sans Sénat, avec une Assemblée nationale renforcée. S’y ajoutent la mise en place d’un gouvernement de 16 ministères et quelques ministères délégués, la suppression du Haut conseil des collectivités, le renforcement du Conseil économique et social et la mise en place d’une organisation indépendante de gestion des élections. Moussa Mara propose aussi une autre gouvernance et un autre rapport avec le citoyen et s’engage à enseigner le leadership à l’école, un leadership constructif qui va se caractériser par la promotion de responsables de valeur. L’alternance sera érigée en principe de gestion, même dans l’administration publique. L’exemplarité du leader, la société de l’alternance et des contrepouvoirs et la transparence dans la gestion induiront la confiance des citoyens, grâce à la promotion de la citoyenneté et le partenariat avec la société civile.  La corruption est un cancer affirme Moussa Mara, qu’il faut combattre inlassablement. Elle est omniprésente au Mali, dans toutes les couches sociales, à tous les niveaux de décision, dans toutes les corporations, depuis la plus haute sphère de direction jusqu’au simple agent de quartier. Il propose comme mesures d’enseigner le concept de la corruption et ses impacts dans des écoles et une lutte massive et constante contre ce fléau, par le renforcement des aptitudes et des moyens des acteurs judiciaires chargés du traitement et de la répression des infractions à caractère financier et des actes de corruption.
Rassemblées par Youssouf Diallo, Paul Mben, Pierre Fo’o Medjo et Yaya Samaké

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9 COMMENTAIRES

  1. le républicain, ce qui me fait dans cette histoite c’est de voir un enfant mal éduqué qui ne respcte pas les personnes agées, IBK doit être plus agé que ton père donc tes commentaires c’est un droit mais le repect reste un devoir pourvu que tu en as un.

  2. le républicain, ce qui me fait dans cette histoite c’est de voir un enfant mal éduqué qui ne respcte pas les personnes agées, UBK doit être plus agé que ton père donc tes commentaires c’est un droit mais le repect reste un devoir pourvu que tu en as un.

    • Dioul, Comme si vous me connaissez, Comme si j’aurai pu être un enfant mal éduqué, Comme si vous connaissez mon père. Qu’en savez? êtes vous plus éduquer que moi? Moi je ne vous tutoies pas car, je ne vous connais pas! une petite leçon d’éducation basique!

      Ce que je dis est et demeure! Ton candidat (naloma) à derrière lui la foule et non des électeurs. Mal éduqué que vous êtes. A bon entendeur!

  3. Rebelote de la campagne de2002, le tisserand en chef avait dans ce même stade rassembler la foule, les avait surchauffée à bloc a base de victimisations et de trahisons. Mais c’était la désillusion au soir de la proclamation des résultats du premier tour des élections présidentielles en 2002. IBK arrivait troisième et commençait ses manœuvres pour le remboursement des ses fonds de campagne. Alors, que n’avons-nous pas entendu ? Victoire volée ect….. Pendant qu’il acceptait les sous de feu Bongo ! Et après, comme un pompier pyromane, dans ce même stade il se posa en miséricordieux et patriote, ces partisans n’y ont vu que du feu ! Pourtant ça recommence ! Les mêmes causes produiront les mêmes effets !
    Aux maliens, soyez vigilant, et ne vous laisser pas berner par la mise en scène, le théâtre et la propagande. Faites la différence entre la foule et les électeurs car ce sont deux choses différentes !
    Attention au poète car c’est un menteur ! Bourama naloma en est un et le pire est qu’i

  4. Surchauffé à bloc, bourama endosse une minute la veste de la république et l’instant d’après un grand écart chez les putschistes -Tolérance Zéro- Sanogo jubilait – oh mon Dieu, j’ai ma protection- Bien sûre ! Tolérance zéro pour les autres, mais pas moi et mes soutiens ! Voilà le danger IBK !
    Aduler par la foule, il se croit devant le peuple malien, celle de la République du Mali et non « l’empire du Mali» et fait allusion à sa victoire dès le premier tour Bien évidemment il ne dira pas vertement le « Takokelen ».
    Mais justement le danger IBK, réside dans la confusion entre la foule et les électeurs, le champion des tisserands le sait et en joue ; Ce n’est pas le cas de son directeur de campagne M. Maïga qui semble conscient qu’en face de lui, dans ce stade du 26 Mars c’est la foule, mais pas les électeurs. Raison pour laquelle, il a appelé la foule à retirer les cartes NINA.

  5. La foule et les électeurs: Rebelote GUESSEDA BOURAMA recommence !

    Comme un air de déjà vu, Bourama rassemble du beau monde, professe de belles promesses en se faisant caresser de louanges de cantatrices plus inspirées les unes que les autres!

    Ce dimanche au stade du 26 Mars de Bamako, Guesseda Bourama était aux anges! Accolade par-ci et accolade par là, bisous par-ci, bisous par là, Telle un grio dans l’arène, il gesticule un bras pour tenir le boubou blanc et l’autre lever à l’endroit du stade comme s’il bénissait –en fait il pose pour les photographe- Un vrai artiste Guimba nationale en serait pas capable !

    Haranguant devant ses partisans, c’est un méli-mélo de nostalgie monarchique, de courtisanerie confessionnelle musulmane, chrétienne pourtant les “N’gala sôna, N’gala ma sôn” n’ont pas eu de place! Certainement pas du goût des “Inchallah”!

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