.
En effet, le 8 octobre dernier, le ministre de l’Industrie et du Commerce avait pris un arrêté pour mettre en place le Collège transitoire pour diriger la Chambre de commerce et d’industrie (CCIM), en lieu et place du bureau présidé par Jeamile Bittar dont le mandat était arrivé à terme. Suite à cette mesure ministérielle, le bureau de la CCIM avait saisi la Section Administrative de la Cour Suprême d’une requête aux fins de sursis à exécution de cet arrêté. Eh bien ! Cela a été une véritable déculotté pour eux. Car, la Section Administrative de la Cour Suprême a tout simplement rejeté ce recours, en déclarant «qu’il n’y a pas lieu de sursis à exécution d’un arrêté déjà exécuté». Il faut rappeler que ce bureau sortant a également déposé un recours pour annuler la mise en place de ce Collège transitoire. Bittar termine, ainsi, son mandat à la justice comme il l’avait commencé en 2006. Et Dieu seul s’il en a fini avec la justice malienne, vues les nombreuses casseroles qu’il traîne derrière lui.
La Cour Suprême frappe les 263 radiés de la Fonction publique dans les assiettes
Au cours de son audience du jeudi 20 décembre dernier, la Section Administrative de la Cour Suprême a jugé «irrecevable» le recours formulé par les 263 agents radiés de la fonction publique. Ces privilégiés du régime déchu avaient intenté un recours à la Section Administrative de la Cour Suprême pour demander le sursis à exécution de la lettre du Directeur national du Budget. En effet, suite à leur radiation de la Fonction publique, celui-ci avait adressé une lettre circulaire aux Directeurs régionaux du budget et du District pour les instruire de surseoir au paiement des salaires de ces agents. Pour continuer à profiter encore des grâces de l’Etat, ils avaient adressé ce recours pour suspendre l’application de cette lettre. Alors même que leur recours, tendant à l’annulation des deux décisions de leur radiation, n’est pas encore jugé. Cet arrêt de la Section Administrative n’interdit donc pas l’application de la lettre du Directeur national du Budget. C’est dire donc qu’ils vont continuer à être sevrés de leurs salaires.
Douane : certains radiés continuent à porter leurs uniformes
Le Directeur général des douanes est-il complice avec ses désormais anciens agents qui ont été radiés de la Fonction publique? Y a-t-il deux poids deux mesures? Ces interrogations sont d’autant plus légitimes que, depuis la prise des arrêtés du ministre de la Fonction publique, portant leur radiation, certains agents de la Douane continuent à porter leur uniforme et se pavanent gaillardement dans les rues avec leurs tenues. Toute chose qui ne peut pas continuer, pour la simple et bonne raison, qu’à partir du moment où ils ont été radiés, ils reviennent à la vie civile. Le hic dans cette affaire est que certains de ces agents utilisent leurs uniformes pour mener des missions clandestines et rackettent les paisibles commerçants. Donc, à juste titre, ils doivent rendre leurs uniformes et les insignes de la République. Il revient donc au Directeur général des Douanes de prendre ses responsabilités pour mettre fin à cette situation. Sinon…
La classe politique souhaite un fichier biométrique
Les partis politiques, membres du CMDID, sont favorables au fichier biométrique. C’est la principale conclusion de l’atelier interpartis sur les préparatifs des prochaines élections que le Centre malien de dialogue interpartis (CMDID) avait organisé le jeudi 20 décembre dernier. L’ensemble de ces partis ont, à l’unanimité, souhaité que le fichier biométrique soit retenu pour servir de fichier électoral pour les prochaines élections.
Rassemblés par Youssouf Diallo