Abolition de la peine de mort : Le président Touré entre le marteau de l’islam et l’enclume des défenseurs des droits de l’homme
La constitution du Mali parle de la vie sacrée du citoyen. Le Mali a signé et ratifié plusieurs instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme sans tenir compte des réalités du pays, mais pour faire plaisir aux autres. Ces engagements des autorités ont fait qu’elles se retrouve devant des équations on ne peut plus difficiles à résoudre.
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Voilà que le Président Touré vient de prêter encore une fois son flanc à la littérature de ceux qui lutte contre la peine de mort au nom des droits de l’homme. Cependant, il y a des textes religieux et non des moindres qui soutiennent la peine de mort, condition sine qua nun de la sentence divine dans ce monde ici bas. L’ancien testament qui est la bible des justes recommande la peine de mort avec la loi du talion (oeil pour œil, dent pour dent). Mais dans le nouveau testament, le Christ a aboli toute sorte de violence et diras tu ne tueras point. Cela colle parfaitement avec la réalité chez les chrétiens. Chaque religion a ses réalités.
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Certes, le Mali est un pays laïc, mais est un pays fortement islamisé avec près de 90% de musulmans. Si l’on s’en tient à cette forte tendance, la peine de mort ne doit pas être abolie. Car, l’islam recommande de tuer celui qui tue, de couper par étape la main de celui qui vole (main droite, main gauche si la personne récidive). Tout ce que l’islam recommande est appliquée dans ce pays sous le regard impuissant des autres religions. Si la pression des partisans des droits de l’homme a fait que l’état a cédé, non seulement elles enfreignent aux règles de l’islam, mais aussi vivement à la vengeance et à la vindicte populaire.
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Avec le soutien sans faille du Mali à l’intégration africaine, avec ses frontières poreuses et avec la facilité dont nos papiers sont distribués à tour de bras à ces gens sans moralité ni pudeur, l’on rencontre toutes sortes de délinquants présentement au Mali. La plupart de ces délinquants fuient leurs pays pour venir vivre peinards au Mali. Ces criminels agissent tout en espérant sur la protection de certains responsables qui préfèrent l’argent à leur dignité et honneur et aux intérêts du pays. A bon entendeur salut !
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L’épervier du Mandé papa Mambi Keïta, un flic qui fait honneur au Mali
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Voilà un policier qui fait honneur au corps de la police et à tout le Mali entier. Il ne se passe pas un seul jour où on n’entend pas parlé de cet homme, en bien, bien sûr. Papa Mambi Keïta est au 3ème arrondissement, mais il est souvent sollicité par des citoyen hors de sa compétence territoriale. Cela sous entend le sérieux et la détermination que notre policier fait dans l’exercice de ses fonctions. Sans être l’avocat de qui que ce soit, s’il est médaillé, tant mieux, s’il ne l’a pas encore reçu, que ses supérieurs hiérarchiques songent à lui offrir sa distinction de son vivant. Car, au Mali, la plupart des récompenses ne sont données qu’à titre posthume. Pour la petite histoire, feus Mohamed Lamine Traoré, ministre de l’éducation nationale et Monseigneur Luc Sangaré, archevêque de Bamako, ont reçu tous les honneurs qu’il fallait lors de leurs obsèques, mais ils ont été distingués à titre posthume. Or, des médailles sont distribuées à tour de mains souvent sans justification, mais pour faire plaisir, alors que beaucoup le méritent réellement pour avoir servi le Mali.
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Le pouvoir Malien militarisé ?
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Des gouverneurs de régions, en passant par les préfets et sous préfets et autres responsables des sphères de l’Etat, la plupart d’entres ces responsables sont des militaires. Voilà qu’il vient de nommer à la tête de la primature, un super flic, l’inspecteur général de police Modibo Sidibé. On ne sait pas ce que le Président Touré a derrière la tête, mais à ce rythme, il nommera des colonels comme chef de village. Ces officiers de hauts rangs gradés sont devenus de vrais fardeaux pour le général « civilisé ». Il ne sait plus où les mettre et il faut coûte que coûte être dans la grâce de ses compagnons d’armes. Démocratie à reculons ou démocratie « dictatoriale », nous ne saurons le dire.
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