Afesim Swaa arme nos sœurs
Après avoir établi des partenariats et travaillé avec différentes structures et organisations dont les ministères de la Santé, du Développement Social et des réseaux travaillant dans le cadre de la lutte contre le Sida, Afesim a organisé du 4 au juin 2007 un atelier à l’Inrsp. Coprésidé par la coordinatrice et la présidente du projet, notamment les docteurs Béréthé Rokiatou Koné et Sangaré Oumou Fofana, l’atelier a été financé par l’Unesco. Il ciblait les jeunes filles et les femmes considérées comme les plus vulnérables.
«La lutte contre le sida doit être multi sectoriel associant la Société civile, les élus locaux et les prestataires de services. Je suis convaincue qu’une telle approche permettra de mobiliser autour de nos thèmes les sujets les plus vulnérables que sont les femmes», présage la coordinatrice. Ainsi, vingt femmes venues de différentes associations ont pu faire l’analyse situationnelle en identifiant les risques et les vulnérabilités par rapport au mal du siècle. «On voulait par cet atelier sur la lutte contre le Sida, facteur de lutte contre la pauvreté, inciter les jeunes filles et les femmes dans la prise de décision et renforcer leur capacité», souligne-t-elle.
Renforcement des capacités des candidats du Cnid
A quelques encablures des élections législatives de juillet prochain, au sein des partis politiques, l’heure est au renforcement de capacité des futurs candidats. C’est dans ce cadre que le Cnid a organisé les 5 et 6 juin 2007 à la Pyramide du souvenir, un atelier au bénéfice de ses responsables. La cérémonie était présidée par le président du parti, Me Mountaga Tall. C’est une atmosphère bon enfant que cette formation initiée par la Fondation Frederch Ebert à l’adresse de 113 élus locaux du parti dont des députés, candidats et responsables des quarante circonscription, s’est déroulée. Elle a permis au formateur Paul Déhounou, chargé de programme de ladite fondation, de débattre de fond en comble le leadership en politique (contenu et exigence), les relations entre élus et citoyens et le développement de projets bancables. Le Cnid compte sur ses listes, aux législatives, 73 candidats dont 10 femmes.
Une gangrène de moins…
L’annulation de certaines listes, notamment la liste Urd-Parena-Adema de Nioro du Sahel, par la Cour constitutionnelle, a suscité des commentaires de part et d’autre. C’est la rançon des alliances contre nature. Au départ, les plus avertis de la scène politique avaient vite conclu à une machination politique contre le Bélier en chef, dont la campagne a été émaillée de critiques, souvent acerbes contre le pouvoir en place. A cet effet, le député ‘’aliments bétail’’ avait été perçu comme un envoyé en mission commandée dont l’objectif était de briser le président du Parena. D’autres par contre ont vu, avec l’échec de cette liste, la rançon du nomadisme politique de Cheichné Bathily élu député sous les couleurs de l’Udd en 2002 et qui s’est retrouvé à l’Urd. Dans tous les cas, les deux hommes politiques, tous fils de Nioro doivent attendre cinq ans pour prétendre à siéger à Bagadadji. D’ici là, les deux hommes semblent être fini politiquement. Si la non élection de Tiébilé peut être considérée comme une perte pour les débats de qualités à l’Assemblée, celle de Bathily par contre peut être on ne peut plus salutaire.
… à l’Assemblée nationale
L’Assemblée serait épargnée de règlements de compte, d’injures, etc., qui lui donnait l’aspect d’une salle de théâtre ou de cinéma En réalité, la qualité des débats à l’Assemblée nationale laissait à désirer avec des interventions, souvent musclées par une catégorie d’élus. Certains n’avaient trouvé mieux pour se défouler ou pour séduire leur électorat que la tribune de l’Assemblée nationale. Ainsi, il n’est pas rare de les voir injurier des ministres ou d’autres personnalités lors des questions orales. Oubliant que le gouvernement est une institution autant que l’Assemblée nationale où le respect mutuel doit être la règle fondamentale. C’est pourquoi, il serait mieux de revoir les textes afin de pallier à certaines situations pouvant avoir des conséquences lointaines. L’honorable Bathily a promis une guerre contre ses adversaires sur le terrain. Même si c’est une guerre purement politique, cela peut avoir des conséquences fâcheuses. Bathily a dit avoir constitué une cohorte d’avocats pour laver l’affront dont il a été l’objet de la part de ses adversaires politiques. Qu’à cela ne tienne ! Il pourra aussi trouver sur son chemin des mécontents, victimes de certaines turpitudes de sa part. Car, déjà, avec cet échec, Bathily ne pourra plus revenir à l’hémicycle pour les cinq ans à venir. Du coup, il perd aussi son immunité parlementaire. Toute chose qui pourrait le livrer facilement sur l’autel de ses poursuivants politiques, parce qu’il n’y a aucun texte qui protège les anciens députés.
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