Selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile, cette rencontre visait à mûrir la réflexion sur le déploiement des éléments des forces de l’ordre le jour du scrutin. « Dans la région de Mopti, nous avons fait le point de la situation et nous avons vu dans quelle mesure certains bureaux peuvent être regroupés pour que nous puissions sécuriser les populations, les agents électoraux, les candidats », a déclaré le général de division Salif Traoré. Avant d’ajouter qu’« aussi bien les Famas, les policiers, les gendarmes, les gardes, les agents de la protection civile, les mouvements signataires, nos partenaires de la Minusma et de Barkhane seront au rendez-au-vous pour une sécurisation acceptable et maximale. » Le matériel de vote, les listes électorales ainsi que les fiches d’émargement seront envoyés dans les régions au cours des prochains jours, annonce Boubacar Alpha Bah, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation. « Dans quelques jours, les cartes d’électeurs seront acheminées à l’intérieur du pays de même que les feuilles d’émargement et la liste des électeurs qui seront affichées devant les bureaux de vote », précise-t-il. Selon le ministre, « toutes ces dispositions sont prises depuis janvier, les services techniques sont à pieds d’œuvre ». « Mais c’est une œuvre humaine, il peut y avoir un petit défaut, mais nous sommes prêts à corriger ces petits défauts. », ajoute Boubacar Alpha Bah. Pour le gouverneur de la région de Mopti, la sécurisation de ces élections est un défi à relever dans la 5ème région. Selon le Général de Brigade Abdoulaye Cissé, tout est en train d’être mis en œuvre « pour que les élections puissent bien se tenir à Mopti ». « Nous travaillons pour l’atteinte de ces objectifs, rassurer les uns et les autres et que les choses se passent correctement », poursuit-il. Avant de déclarer que tout sera mis en œuvre pour que « les personnes et leurs biens puissent être sécurisé, également les électeurs et les candidats ».
Coronavirus :
6 pays africains sont désormais touchés
Si la contagion du Coronavirus a diminué en Chine suite aux mesures prises par le gouvernement chinois, l’épidémie s’étend de plus en plus dans les autres pays du monde. le lundi dernier, 03 cas ont été confirmés dans trois pays africains. Il s’agit de la Tunisie, du Maroc et du Sénégal pays frontalier du Mali. Avant cette annonce, d’autres cas avaient été annoncés, il y a quelques jours en Égypte, en Algérie et au Nigeria.
Pour le cas confirmé au Sénégal, des sites d’informations rapportent qu’il « s‘agit d’un patient de nationalité française, marié et père de deux enfants. Il vit au Sénégal avec sa famille depuis plus de deux ans. Le malade a séjourné à Nîmes, en France dans la période du 13 au 25 février 2020 ». Actuellement, les autorités sénégalaises sont à la recherche des personnes qui ont partagé avec la victime le vol d’Air Sénégal international du 26 février en provenance de Paris à destination de Dakar. Selon des spécialistes sanitaires, le Mali dispose désormais de moyens pour faire le diagnostic du Coronavirus en cas de confirmation. Cependant, ils conseillent à la population de préserver certaines mesures hygiéniques comme, se laver constamment les mains avec du savon.
Mopti :
6 soldats tués à Mondoro
Une nouvelle fois, dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 mars 2020, des individus armés ont attaqué une garnison de la garde nationale, dans la localité de Mondoro, cercle de Douentza, région de Mopti. Les assaillants seraient venus en motos. On déplore pour le moment au moins 6 militaires tués et une dizaine d’autres blessés. Des sources affirment que les assaillants ont aussi subi des pertes, mais il n’y a encore aucune conformation à ce niveau.
Le mode opératoire de cette attaque est similaire à celui utilisé par les éléments du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) même si l’acte n’a pas encore été revendiqué. Ce groupe a déjà signé de nombreuses attaques dans la zone par le passé.
MINUSMA :
L’armée britannique prépare son déploiement
Le secrétaire à la Défense a annoncé que le Royaume-Uni déploierait 250 soldats en 2020 pour soutenir l’opération de maintien de la paix des Nations Unies.
La Grande-Bretagne intensifie considérablement son soutien militaire en Afrique de l’Ouest pour aider à combattre l’insurrection dirigée par les islamistes qui connaît la croissance la plus rapide au monde. Au cours du mois dernier, les troupes britanniques ont aidé à former des forces locales pour lutter contre l’extrémisme au Sahel. La BBC a rapporté que plus tard cette année, 250 soldats britanniques se joindront à une mission des Nations Unies au Mali. Elle a été décrite comme l’opération de maintien de la paix la plus dangereuse au monde. Au Sénégal, une équipe d’une trentaine de soldats britanniques et de Royal Marines a formé des forces spéciales d’un certain nombre de pays d’Afrique de l’Ouest à un exercice de lutte contre le terrorisme dirigé par les États-Unis impliquant plus de 1 600 soldats.