Le Télégramme de Soufi… Le ciment Made in Mali qui tarde à se concrétiser

1

Les Maliens nourrissent beaucoup d’espoir suite à la réouverture de l’usine de ciment. Mais, le projet peine à se concrétiser, car les premiers sacs attendus longtemps ne sont pas encore sur le marché.

Des difficultés, le projet en a rencontrées : d’abord pour avoir l’exonération, et ensuite la concurrence déloyale que ce projet subit. Maintenant, selon nos sources, il est question de gérer le coût de l’électricité. Toutes ces situations entravent le bon fonctionnement de l’initiative qui, faut-il le rappeler, a été lancée afin de permettre aux Maliens d’avoir un produit de qualité à moindre coût. Selon toute vraisemblance, la crise que connaît notre pays en est aussi pour quelque chose. Reste à espérer que les efforts fournis par le promoteur ne soient vains.

 Où sont passés les moutons de Tabaski du Ministre de l’Elevage ?

Annoncé en fanfares publicitaires par le Ministre de l’Elevage et de la Pêche, Makan Aliou Tounkara, l’allègement des conditions d’acheminement du bétail dans la capitale et les grandes villes du pays, n’a pas comblé les attentes. Sur le terrain, rien de tel, au contraire, le mouton de Tabaski était presqu’introuvable sur le marché. Et le peu disponible sur le marché était hors de portée des populations. Puisque n’étant pas à la bourse de nombre de nos compatriotes. En clair, le Ministre Tounkara a parlé dans le vide, sans tenir compte des tracasseries routières auxquelles les marchands de bétail sont confrontés. Aussi, la situation d’insécurité au Nord ne permet pas de ravitailler le sud du pays. Autre fait non moins important, le trafic entre le Mali et la Mauritanie qui n’inspire plus confiance. Alors que ce pays fournit beaucoup de bétail au marché Bamakois. Le constat est que le chef du Département de l’élevage et de la pêche a tout simplement menti aux Maliens.

 Quand le Mali s’étouffe, la Cote d’Ivoire meurt

Le voisin ivoirien est le premier à sentir la crise malienne à l’occasion de la Tabaski. C’est en tous cas le constat qui se dégage en écoutant les ivoiriens sur les antennes des médias internationaux. Cette année, nombreux sont nos compatriotes vendeurs de bétail qui n’ont pas pu se rendre dans ce pays pourtant grand demandeur. La conséquence est que le marché ivoirien était peu approvisionné. Et du coup, le prix du mouton a pris l’ascenseur. Ce qui montre à suffisance que les deux pays sont l’un dépendant de l’autre. La situation de crise que vit notre pays, est très bien ressentie au pays d’ADO.

Le Cnid association regarde la démocratie de travers

Association historique qui a joué un rôle déterminant dans la chute du régime de Moussa Traoré, le Congrès national d’initiative et de la démocratie Cnid Association est très déçue des acteurs du Mouvement Démocratique. C’est du moins, le message qu’a voulu véhiculer le président de cette organisation à la faveur de ses 22 ans anniversaires célébré samedi dernier. Au cours d’une conférence-débats qui fait cas de la crise actuelle et de son corolaire de dégâts humanitaires.

Le président de Cnid Association, Issaka Traoré, a invité le président par intérim à faire tout pour réhabiliter les acteurs du Mouvement Démocratique. Avant de rappeler à l’ordre le Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra, à éviter la gestion familiale et clanique du pouvoir.

 Des examens spéciaux pour rien… !

Incapable d’organiser dans les meilleures conditions les examens spéciaux dédiés aux élèves des régions occupés, le Ministre de l’Education, Adama Ouane, verse dans la propagande. Au lendemain de la publication des résultats, il était face à la presse pour s’expliquer, mais sans convaincre. Le Ministre a fait savoir que les mauvais résultats s’expliquent par le traumatisme qu’ont suivi les candidats. Et pourtant le Ministre était à Sévaré et s’est rendu bel et bien compte des conditions dans lesquelles les élèves ont composé ; conditions qui ne leur permettaient de passer les examens. Car, c’est à la vielle des épreuves que la plupart des candidats sont arrivés à Sévaré. Sans oublier les difficiles conditions de voyage.

Dans un pays sérieux, un tel chef de Département aussi sensible que celui de l’éducation, démission pour incapacité.

La Rédaction

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. La redaction.Vous vous en prenez au Ministre de l’Education, Adama Ouan?Que dire alors de M.Touré ministre URD d’ATT qui a détourné des centaines de millions de l’ONUSIDA à tel point que notre pays a été sevré d’aide pour la lutte contre le SIDA?Ou du 1ier ministre du même ATT Modibo Sidibé qui a détourné les 42,5 milliards de l’initiative “rire” du PDES?Au moins lui Ouane a réussi à tenir des examens dans les delais requis, sans fraude ni fuite et pendant que le pays connait la plus grande crise de son existence!Vous devrez au contraire lui tirer le chapeau pour le travail abattu, si vous de la Redaction de Le Katois, vous aviez un brun d’honnêtété intellectuelle!
    😉 😉

Comments are closed.