Le télégramme de Soufi… : Dégradation des routes : Où est parti le fonds d’entretien routier ?

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Pour manque d’entretien, les routes se dégradent au quotidien et  si rien  n’est fait, c’est le pire qu’il faut craindre. Le patent constat qui se dégage est que nombre des routes nationales sont impraticables ces derniers temps. Cependant, le seul tronçon  sur lequel il est facile de circuler reste Bamako-Sikasso dont on sait que les travaux ont engrangé d’importants investissements.  De même que le trajet Bamako-Kayes qui est devenu un calvaire pour les usagers. D’où la question de s’interroger sur la qualité de ses infrastructures. En dehors de cet aspect, il y a le fait qu’il existait un fonds d’entretien routier dont la gestion laisse à désirer. Il passerait, selon des infos, entre les mains d’un réseau mafieux qui aurait des ramifications au sommet de l’Etat.

 Transition : Quand des ministres battent campagne

Des ministres de la transition n’ont pas trouvé mieux pour mener leurs missions que de s’investir dans des campagnes politiques. Il nous est revenu que nombre des membres du gouvernement profitent des missions ministérielles à l’intérieur du pays pour implanter leurs partis ou animent de réunions politiques et autres visites aux notabilités. C’est pourquoi nombre d’observateurs se demandent si la reconquête du nord fait partie de leurs priorités, au regard de leur comportements sur le terrain. Tout porte à croire que des ministres du gouvernement se soucient plus de leurs activités politiques et que d’autre chose. Cette situation est inadmissible et inacceptable, et interpelle le président de la République et le Premier ministre afin de mettre fin à ce cirque.

Libération du nord : ça traine !

Coincées entre deux feux, les populations des régions du nord sous occupation vont devoir attendre encore. Car la communauté internationale qui était censée apporter sa contribution traine les pieds. La sortie, la semaine dernière du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon inquiète et montre la légèreté par laquelle cette question est traitée. Ce qui porte à croire qu’il faut attendre plusieurs mois pour voir le nord libéré de l’occupation armée. En clair, la communauté internationale a un agenda différent des Maliens et des autres Africains qui s’impatientent pour l’intervention militaire.

L’armée recrute : vive la bravoure !

Dans un communiqué largement diffusé, l’état-major des armées appelle les jeunes dont l’âge est compris entre 18 et 23 ans désirant faire carrière dans l’armée de s’inscrire. La nouvelle a été accueillie avec intérêt par nombre de Maliens qui ne supportent plus l’occupation actuelle d’une partie du territoire par des groupes armés. La mobilisation est grande et montre à quel point les Maliens gardent toujours l’esprit de bravoure, comme pour confirmer le dicton qui dit que ‘’ la mort vaut mieux que la honte’’.  De ce fait, nombre de nos compatriotes souhaitent voir, cette fois-ci, des conditions d’accès rigoureuses et justes, afin de permettre aux plus aptes des jeunes Maliens à s’enrôler dans l’armée. C’est à la seule condition que les plus hautes autorités militaires peuvent avoir du mérite.  Le recrutement massif de cette année doit être un moment important pour corriger l’injustice dans ce domaine. Vivement la fin de critères extramilitaires dans les rangs de la vaillante  armée nationale.

BVG : Le rapport de la rupture

Vendredi dernier, à la faveur d’une conférence de presse, le vérificateur général a expliqué le contenu de son dernier rapport à la presse. Du coup, les commentaires vont bon train et font état de la différence de méthode entre Sidi Sosso Diarra et Amadou Touré. Car traditionnellement, la publication de ce rapport inquiète les chefs de service et autres commis de l’Etat. Est-ce le contexte de la crise ? En tout cas, tout laisse croire que la publication du rapport 2011 du bureau du vérificateur général a révélé moins d’indélicatesse dans la gestion des deniers publics. A ce sujet, le vérificateur général  explique que les structures contrôlées sont moins nanties.  Dans la foulée, M. Touré a tout fait pour éviter certaines questions, il a même esquivé d’autres de façon flagrante. Dans ce rapport pourtant très attendu, c’est le foncier qui a dominé, avec des révélations fracassantes, notamment l’implication tacite et démesurée des agents de l’Etat.

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1 commentaire

  1. Au Mali tout est fait avec intelligence. Ne savez vous pas que les routes sont faites pour ne pas être entretenus car dans son état de dégradation elles constituent une entreprise très rentable: les responsables chargés de la question ont leurs comptes les Mécaniciens ont leurs part, les Médecins/infirmiers ont leur part, les ramasseurs d’ordure ont leur compte (il n’est pas étonnant de voir un tas d’ordure pour bouché un trou au beau milieu de la route même les services funèbres…

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