Présidente du conseil d’administration de la Sonatam, avant d’être nommée Premier ministre, une première dans l’histoire du Mali. Le symbole est pour ATT, ah oui, parce que l’enfant de Mopti voulait être le premier à faire beaucoup de choses en bien dans le Mali. C’est pourquoi il a nommé Cissé Mariam Kaïdama Sidibé comme la première Premier ministre de l’histoire du Mali. Elle est devenue la première femme à occuper le poste de Premier ministre le 3 avril 2011, succédant à Modibo Sidibé, jusqu’au coup d’État du 22 mars 2012 du capitaine Amadou Sanogo. Avec le coup d’État, on a dit beaucoup de choses d’elle. Mais, pour ce que nous savons, elle n’a pas été arrêtée par les militaires de Kati, grâce à ses gardes du corps, qui ont envoyé les hommes de Sanogo se promener, tout en cachant l’enfant de Tombouctou. Après tous ces bruits, le coup d’État et son lot de mouvements, l’élection du président de la République, Cissé Mariam Kaïdama Sidibé a repris son poste de présidente du conseil d’administration de la Sonatam, poste qu’elle gère avec efficacité.
La CMA contre les populations
Rançonnage par la Cma des populations des localités récemment occupées et situées autour du Lac Faguibine, comme Gargando, Ras-Elima, Tin-Aicha, etc. Ils demandent 5000 Fcfa par boutiquier, 50000 Fcfa par voiture, les passagers sont contraints à payer 2000 Fcfa chacun. Les étalagistes rencontrés dans les foires et autres marchés sont obligés de leur verser aussi 2000 Fcfa. En plus des éléments armés de la Cma sont passés au marché de Zoueratt pour percevoir de l’argent sur les forains mécontents des postes de péage installés par les rebelles de la Cma. Par ailleurs, le mercredi 9 septembre 2015, Amadou Kunfa est arrivé à Dogofri et y a tenu une rencontre avec ses partisans de ce secteur. Il aurait été accompagné par des éléments de la zone de Nampala et Léré. Le but de ce déplacement du patron du Front de libération du Macina est de préparer des attaques en cette veille de Tabaski.
50ème attaque
Le vendredi 11 septembre 2015, la Minusma, selon ses communicateurs, a été victime de sa 50ème attaque. Deux Casques bleus blessés dans la région de Gao, l’attaque en question s’est déroulée vers 9h00 : un convoi logistique de la Minusma a été pris en embuscade par des hommes armés non identifiés. Deux Casques bleus ont été blessés, dont l’un grièvement, lors de cette attaque qui s’est déroulée sur l’axe Gao-Anéfis, à 15km au Nord de Gao. Une force d’intervention rapide de la Minusma est arrivée sur les lieux et a évacué les blessés sur Gao pour des soins appropriés. La récente détérioration sécuritaire démontre qu’il est impératif de mobiliser davantage encore les efforts de tous pour lutter contre les ennemis de la paix au Mali, et mettre en œuvre au plus vite l’Accord de paix. Sans oublier les centaines de victimes dans la population et des dizaines du côté des forces de sécurité et de défense maliennes, la Minusma déplore 42 morts et 126 blessés graves depuis son intervention au Mali. Il s’agit de la 50ème attaque contre la Minusma.
Général «du bois» désavoué
L’insécurité et l’incapacité du ministre malien de la Sécurité et de la Protection civile mélangées ne donnent rien de bon pour les populations maliennes. Le général de division Sada Samaké a prouvé son inefficacité sur beaucoup de plans. Plusieurs fois interpellé par le député Oumar Mariko sur la question de la délivrance du passeport, il a fallu l’intervention du Premier ministre Modibo Keïta en personne afin qu’une solution puisse être trouvée. Cette fois-ci, le Premier ministre est en train de faire la même chose pour la question sécuritaire. Il vient de mettre en place une cellule à la primature pour s’occuper de la question de la sécurité des personnes et de leurs biens. Comme pour dire que le général «du bois» n’est ministre «que» de nom. Sada Samaké a été incapable de gérer la question du passeport. C’est le Premier ministre qui va désormais gérer les affaires de son département. Quel désaveu !
La présidentielle et les présidentielles
Cette année, il y aura des élections présidentielles chez nos voisins burkinabè, ivoiriens et guinéens. En Guinée, le premier tour aura lieu le 11 octobre 2015 entre 8 candidats. Les favoris sont les mêmes : Alpha Condé candidat à sa succession, Mamadou Cellou Dalein Diallo, son challenger de 2010, et Sidiya Touré de l’UFR qui a été 3ème lors de la dernière présidentielle. Ils sont 10 candidats dans la course, chez nos frères ivoiriens, le premier tour est prévu pour le 25 octobre prochain. Déjà il y a des incidents dans les localités favorables à l’ancien président Laurent Gbagbo et sa femme. Ils sont 14 candidats au Burkina Faso, une première au Faso. La liste définitive des candidats retenus pour la présidentielle 2015 est connue depuis le jeudi 10 septembre. Sur les 16 candidats retenus sur la liste provisoire, seuls Djibril Bassolé et Yacouba Ouédraogo, membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, sont recalés. Pour les observateurs, le nombre de candidats à ces élections diminue considérablement ; l’autre aspect qui a retenu leur attention, c’est le fait que pour le Burkina Faso, ce sera la première véritable élection présidentielle ouverte.
22 magistrats suspendus
Le Conseil de la magistrature au Ghana a suspendu 22 juges et magistrats, à partir de jeudi 10 septembre 2015, pour de graves affaires de corruption, révélées par des enregistrements du journaliste d’investigation Anas Aremeyaw Ana. Lequel se décrit comme un «journaliste infiltré» et un «détective privé», mais qui est aussi avocat. Il a déclaré qu’un journalisme percutant était nécessaire pour la bonne santé de la société ghanéenne. Il a pu enregistrer près de 500 heures de vidéo au cours desquelles des pratiques de corruption impliquant près de 180 fonctionnaires judiciaires ont pu être mises en lumière. La bande audio a été remise, il y a trois semaines, à la présidente de la Cour suprême, Georgina Theodora Wood. Le Conseil de la magistrature a décidé de suspendre 22 juges et magistrats suite à ces révélations, à partir du jeudi passé. À rappeler que l’enquête du journaliste concernait 34 magistrats, mais ce sont 22 qui ont été suspendus.
Missions conjointes
La Police de la Minusma a effectué une mission à Bintagoungou dans la région de Tombouctou, le 3 septembre dernier, dans le cadre d’une évaluation sécuritaire. Lors de cette mission de terrain, les éléments de la Police de la Minusma se sont entretenus avec les FAMAS, les autorités locales, ainsi que la population. La situation sécuritaire s’est détériorée ces derniers jours suite aux attaques armées répétées contre les villageois, ainsi que l’endommagement des infrastructures téléphoniques. Des patrouilles ont également été effectuées, avant que cette mission ne rejoigne Goundam. À Kidal, le Commandant régional de UNPOL s’est entretenu avec les chefs de quartiers et le président de la société civile. Une initiative appréciée des leaders d’opinion. Ces derniers ont exprimé le souhait de collaborer avec la Mission avant de présenter leurs préoccupations : le manque en eau potable, les services sociaux de base tels que la santé et l’éducation. Le Commandant régional a exprimé sa disponibilité à travailler étroitement avec toute la population et s’est engagé à transmettre les doléances formulées aux autorités compétentes.
Cantonnement
D’après les responsables de la Minusma, le cantonnement des groupes se prépare, d’autant que suite à la réunion de la CTS (commission technique mixte de sécurité) du 1er septembre 2015, il a été demandé à la Cma et à la Plateforme de fournir avant le 15 septembre 6 sites chacune qui seront alors reconnus par les Equipes de reconnaissance des sites comprenant toutes les parties et la Minusma. Sur les 12 sites reconnus, 8 seront validés par la CTS et leur construction démarrera aussitôt. La sélection des sites s’effectuera en prenant en compte plusieurs critères tels que l’accessibilité, l’endroit, la viabilité ou la disponibilité de points d’eau. Des projets de réinsertion de ces combattants sont aussi en train d’être identifiés. La mise en place du programme de cantonnement a pris du retard suite à la reprise des hostilités sur le terrain. Par ailleurs, le 2 septembre 2015, la Minusma a officiellement reçu de l’UNMISS (Mission ONU au Soudan du Sud) 5 machines de marquage d’armes dans le cadre du processus de cantonnement. Ces machines permettront de marquer les armes en possession des éléments des mouvements armés, les enregistrer dans une base de données pour assurer efficacement leur traçabilité.
sambou, au 21e siècle encore tu reflechis de cette manière, c’est vraiment desolant de ta part, nous avons besoin de femme et des hommes valables qu’ils soient esclave , caste, borgne ou autre, pourvu qu’il fasse avancer notre pays et le regime actuèl, il fait quoi ?
L’histoire retiendra que c’est sous la gouvernance de Mme Mariama Kaidama Sidibé PM, que le nord du Mali fut occupé par des ex combattants libyens qui ont traversé nos frontières (alors-que notre pays n’est pas limitrophe de la Libye), que ces soi disant maliens “armés jusqu’aux dents” ont été accueillis par un comité d’accueil en provenance de Koulouba ,composé de 5 ministres qui leur ont remis 18 milliards de CFA de la part du président d’alors, ATT, et que les 3/4 de la superficie totale du pays furent occupés par la suite par certains de ces nouveaux arrivants qui se sont alliés aux djihadistes du monde.Quelqu’un avait écrit avant moi qu’il ne faut jamais confier le pouvoir suprême à 2 catégories de personnes: les hommes de castes et les femmes. Notre pays s’est retrouvé dans les 2 cas et en même temps…. 😥 😥 😥
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