Le Regard de DESTIN : Partis politiques ou clubs d’affaires au MalirnOù en est-on ?

0

Ouvrons le débat sur le landerneau politique qui crée des partis politiques à longueur de week-end. A l’allure où vont les choses, on est en droit de dire que la création de parti politique dans notre pays est devenu un fonds de commerce qu’il faut s’appliquer à gérer à rebours de tous les grands et beaux principes qu’ils prétendent défendre et illustrer.
rn
rnCe bloc cubique de béton et de verre nous paraît en déphasage avec l’idée que nous nous faisons de notre jeune démocratie acquise dans la douleur. La question que nous nous posons est de savoir si c’est réellement des partis politiques que nous avons ou des clubs d’affaires. Une autre question est de savoir si un parti politique est créé pour être libre ou se constituer en alliances ? La question mérite un débat franc. Mais, le comble est que ces alliances naissent du jour au lendemain comme des champignons. Les élections, car c’est bien d’elles qu’il s’agit, sont parfaitement intégrées à leur système politique. Les partielles en Commune IV du District de Bamako doivent nous permettre de nous situer par rapport à certains partis politiques. Combien sont-ils et combien sont-ils à se présenter ? Chapeau pour ceux qui se sont présentés pour prouver qu’ils sont des partis qui ont des ambitions pour leur Commune. N’est-il pas temps de mettre fin à certains partis politiques qui n’ont de vision que pour le financement public? Arrêtons le pillage avant qu’il ne soit trop tard. Ceux qui ne sont même pas capables de diriger une entreprise de dix personnes prétendent accéder à Koulouba pour torpiller le pays. Et il se trouve toujours et chaque fois du monde, et du beau, dans de grandioses cérémonies, pour applaudir ces coquilles hantées par le vide, aussitôt expulsées des entrailles du néant.  Affaire à suivre !
rn 
rnCigarette et Alcool
rnUne nouvelle mode pour la gent féminine

rn 
rnUne virée nocturne dans les différents maquis, bars et cabarets permet d’avoir un aperçu sur ce qui se passe avec la jeunesse bamakoise. Des garçons et filles rivalisent d’ardeur autour de la cigarette et de l’alcool. Impossible de sortir d’un bar sans que son corps, ses habits et ses cheveux ne sentent pas le tabac. Autrefois, les fumeurs ne se composaient que de garçons, maintenant, la gent féminine s’est jointe à la danse. Les filles ne se laissent plus damer le pion. Les maquis et autres débits de boissons dans les centres urbains comme Bamako sont devenus les lieux de fréquentation par excellence des jeunes et même des mineurs. L’alcool et la cigarette seraient-ils devenus la preuve de la jeunesse? Malheureusement oui, répondra le commun des Maliens, au vu du constat de terrain. Au regard d’une jeunesse mal éduquée, désinformée, affamée, désœuvrée vivant dans la précarité, il n’y aurait point de concorde et cohésion sociale entre les différentes  couches du pays. Nombre d’eux sont devenus, des vagabonds alcooliques et prostitués. On a toutes les raisons pour repousser les limites de l’interdit. L’adulte n’y résiste pas. L’enfant ou le jeune en quête de liberté en profite à fond. Les bars climatisés ou non et maquis abondent de jeunes adolescents lâchés hors des quatre murs et des regards froids des géniteurs.
rn 
rn

Commentaires via Facebook :