Face à la ‘’famine’’ qui ne cesse de faire ravage au sein des tisserands depuis bientôt 4 ans, le « Kankélétigui » a décidé de se débarrasser de sa qualité favorite pour se mettre à table sans complexe. Profitant de ce moment d’égarement du président du RPM, Ibrahim Boubacar Keita, le secrétaire général du parti Sadi Oumar Mariko lui a chipé le « Kankeletiguiya ».
Pour expliquer cette volteface du RPM, certains observateurs politiques pensent que la mort de Bongo et la chute de Gbagbo ont privé le bourgeois de Sebenikoro d’une manne financière pour soutenir les actions de son parti. Devenu orphelin politique par la grâce de Dieu et des hommes, IBK survivra-t-il ? De son côté, le nouveau « kankéletigui » Oumar Mariko savoure bien le respect et la considération que ce privilège (celui d’être un opposant) confère. A IBK de se trouver autre chose qui sied bien à sa personne pour se faire vendre au moment de la bataille électorale à l’approche de laquelle, il ne cesse de duper des maliens par des slogans creux. Mangera bien qui mangera le dernier !
A suivre !
Lamine Diallo
Arrivée du Panel des chefs d’Etat en Libye :
Les raisons de la folle course d’ATT pour être le premier
Choisi par leurs pairs de l’UA (Union Africaine) pour tenter une médiation entre le régime de Kadhafi et les insurgés de Benghazi, 5 chefs d’Etats étaient le samedi dernier en Libye. Au-delà de cette médiation, pour bénéficier des faveurs du guide en mauvaise posture, certains membres du panel se sont livrés à un jeu à savoir « qui arrivera le premier ». L’objectif de cette manœuvre serait de bénéficier davantage des largesses du roi des rois d’Afrique au cas où il échapperait à la folie meurtrière de Sarkozy.
Malgré une situation géographique moins avantageuse par rapport à la Mauritanie, ATT aurait driblé ses autres homologues en prenant des raccourcis dans le ciel libyen. La dextérité du pilote à éviter les missiles de la coalition a fait le reste. Ainsi, le hors-piste, très déconseillé, a permis à ATT d’être le premier Chef d’Etat à fouler le sol de ce pays depuis le début des hostilités. En attendant l’arrivée des Zuma, N’Guesso et autres, ATT aurait plaidé son cas.
Lamine Diallo