Le numéro 01 du 16 au 22 avril 2015 du « Journal du Mali » donne raison au journal InfoSept sur l’affaire de l’AMRTP

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Dans son premier numéro version papier en date du 16 avril 2015, le journal de l’ancien ministre de l’Economie numérique, de l’information et de la communication, M. Mahamadou Camara donne raison au journal InfoSept sur l’affaire qu’on peut désormais appelée celui de l’AMRTP. Ainsi pour ce journal, qui titre dans sa rubrique « EN BREF : AMRTP ou l’âge du capitaine»,  le processus de sélection du nouveau directeur général de l’AMRTP lancé au début du mois de mars 2015, a abouti à 37 candidatures. La commission de recrutement, pilotée par le ministre en charge de l’Economie numérique, a retenu 7 candidats, interviewés les 8 et 9 avril derniers. Pour le journal hebdomadaire, parmi les candidats figurent les anciens PDG de la Sotelma Sidi Mohamed Nimaga et Samba Sow, qui pourtant sont atteints par la limite d’âge de 57 ans qu’impose le décret PRM 680 du 28 aout 2013 déterminant la procédure de sélection des directeurs de l’AMRTP. «Le gendarme des postes et télécoms va-t-il outrepasser la loi» devait-il se poser comme question.

 

Le Mali prend les rênes du CILSS pour deux ans (2015-2017)

A l’issue de la 17ième Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Comité permanent inter-états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) qui s’est tenue la semaine dernière dans notre capitale, la présidence tchadienne a passé le témoin au Mali.

Cette rencontre a permis d’une part, de faire le bilan des activités menées par l’institution durant les quatre dernières années et d’autre part, de jeter les bases de ses programmes futurs.  Pour ce qui concerne le bilan, les participants l’ont jugé satisfaisant au regard de nombreux acquis dont entre autres, l’élargissement de la famille CILSS qui est passé de 8 à 13 membres avec l’adhésion du Benin, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et du Togo, ainsi que l’amélioration de la gouvernance financière au sein de l’Institution.

Pour ce qui est des grands projets, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’Organisation, qui ont adopté le plan quinquennal 2015-2019, entendent définitivement faire du CILSS un instrument d’éradication de la faim et de la pauvreté des populations par l’accroissement des productions céréalières. L’atteinte de cet objectif passant nécessairement par la maîtrise de l’eau, le Sommet a donc instruit à l’Institution de travailler au désensablement des fleuves et cours d’eau de l’espace communautaire.

A l’issue de ce 17ième Sommet, le Président tchadien Idriss Déby ITNO a passé la charge de la présidence de l’Institution à son homologue malien Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali.

En rappel, le CILSS compte 13 pays membres que sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

 

Le ministre Sada Samaké devant les élus de la Nation à propos de la pénurie de passeport et de carte d’identité nationale : «des agents fautifs du 6è Arrondissement ont été sanctionnés »

Répondant en questions d’actualité ce vendredi 17 avril à l’inquiétude des élus de la Nation sur l’insécurité et la pénurie de passeport et de carte d’identité nationale, le ministre de la

Sécurité et de la Protection civile, le général Sada Samaké a laissé entendre que des agents fautifs pris la main dans le sac entrain de délivrer « le précieux sésame » ont été sanctionnés. Il a tout de même présenté ses excuses pour les défaillances et les fautes commises par ses agents dans l’exercice de leur fonction. Le ministre a en outre demandé l’aide des députés par la sensibilisation des usagers et la dénonciation des agents fautifs. Toujours, parlant de la corruption au sein de la police, le ministre dira que : «nous sommes entrain de travailler pour assainir la police».

Parlant du passeport, le ministre indiquera qu’on ne peut pas parler aujourd’hui de pénurie. Car, dit-il, «nous avons un stock de 17.000 passeports». L’insécurité au sud tant au nord du pays n’a pas été oubliée lors de cette interpellation du Gouvernement en questions d’actualités devant l’AN. Ainsi, pour le ministre, la lutte contre cela demande une action rigoureuse et une mobilisation générale.

 

Notre Action pour le Mali (NAM) porté sur les fonts baptismaux

L’association «Notre Action pour le Mali» en abrégé NAM, dirigée par M. Ibrahima N’Diaye dit Iba, 2è vice-président du parti Union pour la République et de la Démocratie (URD) a été officiellement crée le 26 décembre 2014 suivant Récépissé N°2075/G-DB. Une rencontre de prise de contact avec ses militants a été organisée le vendredi 17 avril 2015 à l’Hôtel Onomo de Bamako. Pour ses responsables, NAM entend ouvrer pour l’unité nationale, la paix, la réconciliation nationale et la forme républicaine de l’Etat. Notre Action pour le Mali entend aussi défendre les acquis de la Révolution de Mars 1991 et contribuer à renforcer notre Démocratie par des formations et des sensibilisations pour les citoyens. Autres objectifs de NAM, c’est d’assurer un rôle permanent de sentinelle et d’observateur de la

Démocratie en aidant à libérer les initiales et à renforcer les capacités créatrices du Peuple malien. L’association Notre Action pour le Mali qui est une organisation à but non lucratif et non confessionnelle veut favoriser la conceptualisation de tous les modèles importés pour les rendre plus efficients. NAM entend aussi privilégier la formation et la responsabilisation des larges couches défavorisées des jeunes et des femmes aux niveaux décisionnels de l’Etat et de Collectivités décentralisées tout en promouvant le partenariat national et international.

Pour NAM, les modèles de gouvernance importés continuent d’être vécus par les masses populaires comme une camisole de force. Car, la Démocratie définie comme le pouvoir du Peuple par le Peuple et pour le Peuple reste incomprise, boudée par une frange importante de notre société. Une rencontre avec la Presse est prévue dans les jours à venir pour la présentation de l’association.

 

La Société civile à l’école de la Justice Transitionnelle

La Division des Droits de l’Homme de la MINUSMA et le bureau du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme ont organisé les 16 et 17 avril derniers à l’Ecole de Maintien de la Paix un forum sur la participation des victimes et le rôle de la Société dans le processus de la justice transitionnelle au Mali. Ce forum qui intervient après ceux de Mopti, Tombouctou et de Gao a réuni durant deux jours les organisations de défense des droits de l’homme et les associations des victimes.

Ce forum a été un espace privilégié d’échange et de dialogue constructif sur l’avenir de la justice transitionnelle au Mali afin que les violations des droits de l’homme et les crimes graves commis dans le passé ne puissent rester impunis. Les participants ont pu discuter des défis rencontrés ainsi que des différentes stratégies pour une participation active dans ce processus.

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