Le Mujao revendique le dynamitage d’un pont à Gao

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Islamistes  en déroutei
Islamistes en déroutei

Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a revendiqué, mardi, des tirs à l’arme lourde sur Gao, dans le nord du Mali, et le dynamitage d’un pont à Bentia, plus au sud, menaçant d’autres actions au Mali, en France et en Afrique de l’Ouest.

 

 

“Au nom de tous les moujahidine, nous revendiquons les attaques contre les mécréants à Gao, et l’attaque contre le pont qui doit servir à transporter en terre d’islam les ennemis de l’islam”, a déclaré dans un message à l’AFP Abou Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao.

 

 

“Les attaques contre les ennemis de l’islam vont continuer”, ajoute-t-il. “Nous n’avons rien contre les civils. Notre ennemi est la France qui travaille avec l’armée du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Guinée, du Togo, contre les musulmans”. Selon lui, “tous ces pays sont nos ennemis et nous allons les traiter comme des ennemis”.

 

 

 

Guerre des ordures dans District de  Bamako

La Commune III  donne le ton

Quelques quartiers de la commune III du District de Bamako ont choisi de déposer leurs ordures ménagères sur les principales rues qui les traversent. A défaut d’avoir des lieux pour servir de dépôts de transit, les populations ont choisi cette  méthode forte qui fait très mal au pouvoir et aux collectivités territoriales. Les quartiers qui se sont beaucoup illustrés dans cette guerre des ordures sont surtout les quartiers de Dravela-bolibana, Bamako-coura-bolibana et Ouolofobougou-bolibana. Si rien n’est fait par les autorités du District et le pouvoir central, la tendance risque de s’étendre à d’autres quartiers de la capitale.

 

 

Menace de grève du personnel du District contre la coupure d’électricité

Le Syndicat de la Mairie du District de Bamako a donné cette semaine au Maire et son conseil pour trouver une solution au rétablissement de l’électricité dans les locaux des différents services rattachés à la Mairie du District de Bamako. Les travailleurs de ces services n’ont plus d’électricité depuis plus de quatre mois. Les factures impayées en sont la cause. Malgré le paiement de près de 100 millions, l’Energie du Mali refuse de rétablir l’électricité. Les factures impayées représentent plus d’un milliard de FCFA. La faute incombe aux différents Maires qui se sont succédé à la Mairie centrale de la IIème à  la IIIème  République. Les travailleurs sont obligés de payer les petits éventails au marché pour se ventiler, afin de se mettre à l’abri de la canicule du mois d’octobre. Trop c’est trop, ils n’en peuvent et se préparent à engager une grève illimitée jusqu’au rétablissement de l’électricité dans les services de la Mairie du District. La municipalité de Bamako est considérée comme un grand pourvoyeur des recettes du Trésor public. S’il entame une grève cela risque de mettre en mal les caisses de l’Etat.

 

Attaque terroriste de Gao

Un militaire touareg de la FAMA blessé

Les islamistes ont tiré, lundi dernier à l’arme lourde, sur Gao, dans le septentrion malien. Cette attaque est intervenue neuf jours après un attentat suicide dans la ville de Tombouctou. C’est le signe de la présence persistante de poches islamistes armées actives, dans certaines villes du nord. Ces obus ont touché surtout le quartier Château de la cité des Askia sur la route de l’aéroport.

L’information de l’attaque été confirmée par des témoins et par le service de communication de l’opération militaire française Serval au Mali, qui a précisé qu’un soldat malien avait été blessé. Il s’agit d’un bidasse touareg des Forces armées maliennes. “Des troupes ont été tout de suite dépêchées vers l’endroit d’où venaient les tirs d’obus”, a ajouté la source militaire malienne. Un membre du service de communication de Serval à Bamako a déclaré à l’AFP: “Je confirme qu’il y a eu effectivement cinq explosions ce lundi à proximité de Gao”. “Deux maisons ont été touchées en ville”, a-t-il précisé.

 

 

Des mutins aux arrêts

Le porte-parole des Forces Armées Maliennes (FAMA), a affirmé, le vendredi, qu’une trentaine de bidasses mutins soupçonnés d’être impliqués dans des incidents de la semaine dernière, au camp de Kati, ont été arrêtés et mis à la disposition de la gendarmerie. Pour le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, l’on ne saurait dire leur nombre, puisqu’il évolue au fur et à mesure. Deux membres de l’ex-junte militaire (CNRDRE) figurent parmi les porteurs d’uniforme arrêtés. Il s’agit du colonel Youssouf Traoré, et du capitaine Amadou Konaré. Au lieutenant-colonel Maïga de préciser qu’ils ont attenté à la sûreté de l’Etat et ont provoqué des soulèvements dans la ville garnison de Kati. Jusqu’au week-end dernier, leur lieu de détention n’était pas connu. Ils encourent tous des sanctions militaires et judiciaires pour intimidations, séquestrations de paisibles citoyens et usage d’armes de guerre dans le seul dessein de faire peur sur fond de revendication d’avancement.

 

 

IBK qualifie de honte la mutinerie de Kati

Dans un discours à la nation, mercredi soir, le prési IBK avait qualifié de ”honte” la gifle infligée aux Maliens par les mutins de la garnison de Kati. Il a affirmé sa détermination inébranlable à neutraliser les fauteurs de troubles au sein de l’armée.

Il a soutenu ”que la hiérarchie prévale ! Que les chefs militaires s’assument ! Que la chaîne de commandement se fasse obéir ou qu’elle s’avoue impuissante (…), ce qui doit être fait le sera, et ce sans délai”.

 

 

Le nouveau Médiateur se nomme Baba Hakhib Haïdara

IBK a nommé l’ancien Ministre de l’Education nationale, Baba Hakhib Haïdara comme Médiateur de la République, en remplacement du PM sortant, Django Cissoko. Ce dernier avait tenté de cumuler les fonctions de Médiateur et de Premier Ministre sous la transition. Il espérait retrouver son poste de Médiateur après la transition. Malheureusement, il a tiré à gauche, puisque IBK a préféré se passer de lui au profit de ce qu’on sait déjà. En fait, Django avait perdu de vue que le poste de Médiateur de la République est incompatible avec toute autre fonction politique ou institutionnelle. Il devait démissionner de sa charge de Médiateur depuis sa nomination comme Premier Ministre de la transition.

 

Ce qu’il n’a pas fait, et il a toujours continué à garder l’espoir de retourner à son poste, après l’élection présidentielle de juillet et août derniers. Il va désormais prendre une retraite définitive en devenant, peut être consultant pour vendre son expertise.

 

Après avoir servi sous ATT comme Segal de la présidence, il a été nommé par ce dernier, le 18 mai 2011, à la tête de la médiature. Voilà quelqu’un, qui n’a pas fini son mandat de Médiateur, qui n’a pas démissionné et qui n’a pas été reconduit non plus. Une situation exceptionnelle, difficilement compréhensible en dehors du contexte malien.

 

En réalité, en voulant tout avoir, le pistolero, Django a tout perdu.

 

 

 

Le poste de Médiateur est-il hanté par le  malheur?

En tous les cas, il y a lieu de s’interroger. Sur les quatre Médiateurs de la République qui se sont succédé seule la dame Fatoumata N’diaye Diakité a terminé son mandat unique de sept ans. Elle a été deuxième Médiateur du Mali, après feu Me Demba Diallo, qui est décédé en plein exercice de son mandat. La troisième Médiateur, feue Me M’bam Diarra n’a pu, elle aussi, terminé son mandat de sept ans, en raison de son décès intervenu des suites d’un accident de circulation. Son successeur, Django Cissoko vient d’être remplacé par Baba Hakhib alors qu’il n’a pas démissionné de son poste. Souhaitons que le 5ème Médiateur termine son mandat en beauté comme ce fut le cas avec Fatoumata N’diaye Diakité, actuelle Segal du gofernement.

 

 

Budget 2014

Un déficit prévisionnel de 41 milliards 324 millions de FCFA

A quelques jours de la rentrée parlementaire, le gofernement a adopté le projet de loi de Finances 2014.  Selon le communiqué du conseil des Ministres, le budget d’Etat 2014 dégage un déficit prévisionnel de 41 milliards 324 millions de FCFA contre 31 milliards 560 millions de FCFA dans le budget rectifié 2013, soit une augmentation de 9 milliards 764 millions de FCFA. Les autorités espèrent financer ce déficit prévisionnel par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunts émis par le Trésor.

Le projet de loi de finances 2014 prévoit une recette de 1 518 milliards 116 millions de FCFA, contre 1 433 milliards 515 millions de FCFA dans le budget rectifié 2013, soit une augmentation de 5,90%. Au titre des dépenses, ce même budget se chiffre à 1 559 milliards 440 millions de FCFA contre 1 465 milliards 075 millions de FCFA dans le budget rectifié 2013, soit une augmentation de 6,44%. L’adoption de ce budget a été faite lors d’un conseil des ministres, réuni en session extraordinaire sous la présidence du prési IBK. Les autorités affirment avoir tenu compte de la conjoncture internationale, sous-régionale et nationale. La priorité a été accordée à l’instauration de la sécurité et de la paix, au fonctionnement de la justice, à la relance économique, au développement humain et au renforcement de la politique de décentralisation.

 

 

Bouffée d’oxygène  du FMI au Mali

L’institution financière de Breton-woods, le Fonds monétaire international (FMI) a accordé un prêt d’un montant de 30 milliards de FCFA au gofernement malien. Annonce a été faite, vendredi dernier, par Christian Josz, qui a conduit une mission du FMI du 23 septembre au 4 octobre au Mali. Pour ce qui concerne la durée du prêt, Josz a indiqué qu’il s’étale sur une période de trois ans. Par ailleurs, lors d’une confépresse conjointe tenue vendredi avec la Ministre de l’Economie et des Finances, dame Fily Sissoko Bouaré, Josz a fait savoir qu’un programme de développement concernant le Mali sera abordé début décembre à Washington au cours des réunions du FMI et de la Banque mondiale. Selon elle, les réformes qui sous-tendent ce programme ont pour principaux objectifs d’ accroître le recouvrement des impôts, d’améliorer la gestion des finances publiques, de lutter contre la corruption et d’améliorer le climat des affaires, notamment, grâce à un accès plus aisé au financement du secteur bancaire et un meilleur approvisionnement en électricité.

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