Le Monument du cinquantenaire tarde à sortir de terre : L\''entreprise chinoise choisie pour exécuter le projet aurait disparu avec des centaines de millions FCFA

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Après la pose de la première en grande pompe du Monument du cinquantenaire, l’édifice tarde toujours à sortir de terre. Le chantier est carrément abandonné et un silence radio est entretenu autour de ce projet qui risque d’être le mouton noir de la Commission du Cinquantenaire.

Nos radars qui se sont baladés entre la Commission du Cinquantenaire, l’AGETIPE et l’Ambassade de Chine nous apprennent que l’exécution de ce projet n’est pas pour demain car l’entreprise chinoise choisie pour faire le travail a tout simplement disparu. Ce dossier a d’ores et déjà de forts relents d’une grosse arnaque car l’entreprise adjudicataire reste introuvable après avoir encaissé une avance substantielle de plusieurs centaines de millions de nos francs. Elle est inconnue des services de l’Ambassade de Chine qui aurait dégagé ses responsabilités. En effet, il appartenait aux membres de la Commission du cinquantenaire de procéder aux vérifications nécessaires avant d’attribuer un marché si important à cette entreprise qui a tout l’air d’être fictive. Le président de la Commission du cinquantenaire a beau dire que son équipe a fait l’essentiel et qu’il appartient au ministère de l’Urbanisme d’assurer la construction du Monument, cela n’empêchera pas que des explications convaincantes soient données pour expliquer ce flop. Nous y reviendrons.

Pendant que le président ATT était à Kidal les 7 et 8 février dernier, Bahanga déclaré non grata dans la ville par les populations

A Kidal, il faut le dire, les populations en ont marre de la situation de ni-guerre ni-paix que Bahanga et sa bande veulent leur imposer. C’est pourquoi, l’occasion était bonne, à l’occasion de la visite du président ATT à Kidal, les 7 et 8 février dernier, dans le cadre des festivités du cinquantenaire, de prouver leur engagement pour la paix et la sécurisation de la zone. Nos radars qui se sont baladés à Kidal nous apprennent que Bahanga avait émis le vœu de venir à Kidal pour y rencontrer le président ATT, mais les populations, qui ne lui font plus confiance, lui ont opposé un niet catégorique. Comme si cela ne suffisait pas, il a été carrément déclaré non grata et un comité d’accueil et de vigilance, chargé de lui régler ses comptes, était en veille permanente. C’est dire que, désormais, il faut prêcher la paix pour se faire écouter dans la localité.

Les patrons de la Bourse du travail se décident enfin à soigner leur environnement

Une fois n’étant pas coutume, nous allons étaler des pétales de rose aux pieds de Siaka Diakité et son équipe, suite aux soins qu’ils ont bien voulu prodiguer à la Bourse du travail et son environnement.  Les lieux sont actuellement bien nettoyés et les arbres avoisinants ont vu quelques unes de leurs branches taillées, pour donner plus de visibilité à ce temple du syndicalisme. En plus, le bâtiment a été repeint et le panneau placardé à la devanture réécrit. Désormais, on n’a pas besoin de tourner trop longtemps dans les environs pour situer les locaux qui restent visibles à mille lieux. Que peut alors bien cacher cette envie subite de se rendre plu visible et plus attrayant ?

La colère des créanciers de Babani Sissoko : Un des créanciers veut relancer le dossier

Dans une de nos précédentes éditions, nous faisions état de la menace d’expulsion de Babani Sisoko de son domicile qu’il continue d’occuper, alors qu’il l’aurait vendu depuis près d’un an. Depuis lors, les langues se délient et le représentant d’un de ses créanciers de nous apprendre que le dossier devait être clos suite à la vente de l’hôtel Mariétou palace car une bonne partie des sommes encaissées à ce sujet étaient destinées à éponger ses créances au niveau de plusieurs de ses créanciers. Notre interlocuteur de nous révéler qu’une personnalité insoupçonnée, qui devait servir d’intermédiaire, se serait couchée sur le jack pot, laissant en rade le bénéficiaires. Las d’attendre, il menace de faire éclater la vérité, sans pour autant lâcher un nom devant notre insistance. Alors, pour en savoir plus, nous lançons d’ores et déjà un appel à témoin ! Vite, un nom !

        

Rassemblés par  Amadou Bamba NIANG

 

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