Le Mnla en déroute : Kidal dans la psychose

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2 Fév 2015

C’est l’une des rares fois que le Mouvement national de libération de l’Azawad paye un lourd tribut (20 morts) dans les affrontes entre groupes armés. De fait, certains auraient même exprimé leur souhait de quitter la ville. Il nous revient que des femmes, inquiètes, se seraient même réunies chez Mohamed Ag Intallah, une autorité traditionnelle de la ville. Au même moment des Kidalois qui avaient rejoint Gao après les affrontements du 21 mai 2014, qui ont opposé l’armée malienne et les groupes narcoterroristes, auraient exprimé leur souhait de regagner leur localité avec l’appui de l’armée malienne.

Nord du Mali

Vers un gel des positions des mouvements armés

Les Nations Unies ont annoncé samedi la tenue prochaine, à Alger, d’une réunion extraordinaire visant à geler les positions des mouvements armés dans le Nord du Mali, et à créer les conditions d’une reprise des pourparlers inclusifs de paix. Cette réunion extraordinaire, à laquelle sont conviés les représentants du gouvernement malien et des mouvements armés, se tiendra les 5 et 6 février à Alger, a indiqué la Mission onusienne établie dans notre pays (Minusma).

Transhumance politique :

Bakary Togola au RPM

Le président de l’assemblée permanente de la chambre d’agriculture du Mali a viré au Rassemblement pour le Mali (RPM), selon des sources proches de l’homme. Bakary Togola était militait, jusque-là, de manière officielle, au Parti pour le développement économique et la solidarité (Pdes). Parti qui réclame l’héritage de l’ex-président Amadou Toumani Touré. Des observateurs politiques voient en ce changement de camp un pur opportunisme quand on sait que M. Togola fait face, depuis quelques temps, à une fronde au sein de l’Union des cotonculteurs qu’il dirige depuis 2007.

Selon les contestataires, Bakary Togola s’est illégalement maintenu à la tête de l’union. Car, après un premier mandat de 3 ans, renouvelé en 2010, il ne devrait pas pouvoir se représenter à la tête de l’Union, si l’on se réfère aux textes qui régissent l’organisation paysanne. En effet, les textes en question interdiraient à tout membre trois mandats d’affilée à la tête de l’Union. Par conséquent, M. Togola devrait quitter la présidence de l’organisation en 2013. De leur côté, les défenseurs du néo-militant du parti présidentiel brandissent les textes de l’Ohada pour expliquer son maintien à la tête de l’Union des cotonculteurs du Mali.

Opportunisme, quand tu nous tiens !