Le feu vert des autorités de Bamako a déclenché : Un niet cinglant à la CEDEAO et à Dioncounda Traoré

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Avec la fameuse lettre confidentielle du Président par intérim adressée au Président de la CEDEAO, M. Alassane Dramane Ouattara samedi dernier, les réactions de nos compatriotes surtout de la capitale que nous avons pu joindre ont été des plus virulentes, violantes. L’hostilité à l’égard de toute présence de troupes de la CEDEAO a éclaté au grand jour. Lisez plutôt !

H. Diallo, cadre administratif, homme politique

« Nous ne voulons que ces forces donnent l’impression d’une occupation mais qu’elles soient discrètes des traditions maliennes. La CEDEAO n’interviendra pas au Mali sans une résolution de l’ONU. Le temps de cette résolution beaucoup de temps va s’écouler.

Le Président par intérim pouvait au cours de son adresse à la Nation parler du déploiement des forces en attente de la CEDEAO que de procéder de cette manière cavalière. En clair, cette méthode de Dioncounda rappelle celle d’ATT qui n’en faisait qu’à sa tête avec comme slogan : Le chien aboie, la caravane passe ».

M. Abdoulaye Dembélé, électricien automobile

« L’arrivée des troupes de la CEDEAO ne résoudra pas le problème »

« Je suis déçu, surpris et indigné. Je suis un homme malade de mes dirigeants. Surtout de Dioncounda Traoré. Maintenant, si l’armée sait qu’elle ne pas nous sortir de là, qu’elle nous le dise ! Si le capitaine Sanogo et ses camarades savent qu’ils ne peuvent pas honorer leurs engagements, qu’ils laissent les rebelles islamistes venir à Bamako par cqu’avec eux, il y aura la discipline, la justice, il n y aura pas de vols, de prostitution à grande échelle comme c’est le cas maintenant, l’impunité. L’arrivée des troupes de la CEDEAO ne résoudra pas notre problème. Elles ne sont autre que des mercenaires qui viendront vassaliser. Nous préférons Ançardine qu’aux troupes de la CEDEAO. Aussi, il faut nos militaires comprennent que s’ils donnent leur quitus pour l’arrivée de troupes de la CEDEAO à Bamako, ils seront els premiers perdants car la CEDEAO ne pourra aps nous sortir de l’ornière ».

M. Lassina Traoré, climatisation automobile

« Je préfère la charia que la présence des troupes de la CEDEAO »

« Nous ne voulons pas de présence de troupes de la CEDEAO encore moins de ceux qui réclament leur arrivée car partout où elles ont intervenu il n y a pas eu de résultats escomptés. La CEDEAO n’a jamais eu bonne presse partout où ses troupes ont intervenu. C’est une organisation sous régionale qui en construit pas mais détruit. En tout cas, je préfère la charia que la présence de militaires de la CEDEAO au Mali. Il y a un piège dans cette affaire, voir une politique de deux poids deux mesures car, lorsque le MNLA faisait ses revendications territoriales, la CEDEAO n’a pas bronché, maintenant que ce sont des islamistes qui prennent el contrôle des régions nord, la CEDEAO et ses complices étrangers crient au voleur ! Cela n’est pas normal. Nous préférons être sous le joug des islamistes que d’être sous commandement CEDEAO. Il faut dire que c’est l’échec du coup d’état du CNRDRE qui nous amené à ce stade car si le Capitaine Sanogo et ses camarades s’étaient assumés, nous n’allons pas assister à ce tintamarre. Tout bon malien préfère que ceux qui ont mis le pays à genoux répondent de leurs actes mais vouloir les protéger, est une insulte à l’égard du peuple malien. Aussi, nous sommes déçus des comportements et agissements du HCI qui a tout le temps intervenu dans cette crise entre les militaires et ces politiques. Il devait laisser le CNRDRE poursuivre son programme. Nous ne pardonnerons pas au HCI pour avoir contribuer à l’arrêt des initiatives du CNRDRE.

Dr Oumar Mariko, homme d’état

La crise a permis de révéler un homme d’état aux maliens, Dr Oumar Mariko du parti SADI qui est toujours au four et au moulin.

Avec la situation actuelle, les maliens doivent sortir pour dire non à toute invasion étrangère comme els tunisiens l’ont fait avec Ben Ali. Le HCI ne devait pas s’interposer entre l’armée et les pileurs de l’état.

Enfin, nous devons savoir que l’arrivée des troupes de la CEDEAO visera à éliminer des têtes pensantes de notre armée. Pour se faire, nous ne sommes pas d’accords avec toute présence de soldats étrangers au Mali. Au quel cas, nous réagirons pour empêcher tout débarquement ».

Un autre, mécanicien de son état précise…

« Nous n’allons pas nous laisser faire »

« Nous prenons acte. Seulement, nous n’allons pas nous laisser faire et se battrons qu’on ne vienne pas décapiter notre armée puisque la CEDEAO et ses troupes n’iront jamais au nord. Il n’est pas question de els recevoir ! ».

M. Siaka Traoré, mécanicien

« Il faut que la CEDEAO libère nos armes »

« Nous ne voulons pas de troupes de la CEDEAO chez nous. Nous sommes derrière et serions toujours avec l’armée nationale quoi qu’il advienne. Ce que nous voulons, que la CEDEAO libère nos armes. D’ailleurs, la récréation a trop durée. Le Mali devrait quitter cette organisation qui conformément à ses textes de création devrait défendre els états membres et non les affaiblir comme notre cas. Pour nous, tous les agissements des pairs de la CEDEAO visent à faire revenir ATT au pouvoir. Sinon, rien n’explique ses comportements depuis le coup d’état du 22 mars dernier. Vous avez la façon cavalière avec laquelle elle nous a imposé Dioncounda Traoré ».

M. Ousmane Diallo, tailleur

« Le HCI et certains acteurs ont mal joué… »

« Depuis des mois, nous assistons à une cabale contre le Mali sans que les acteurs ne jouent franc-jeu. Tout le monde sait els raisons de la chute d’ATT qui a trahi le peuple malien. Le HCI et certains acteurs au lieu de s’assumer ont mal joué. Nous avons l’impression que tout ce beau monde travaille contre le peuple malien car rien n’explique la chienlit actuelle puisqu’à force d’intervenir les uns et les autres, le pays s’enfonce davantage sans que nous ne voyions le bout du tunnel. Tout est flou. Rien de reluisant depuis le coup d’état du 22 mars dernier.

Que chacun fasse son mea culpa et travaille en synergie sinon ce n’est pas l’envoi de troupes de la CEDEAO qui nous sortira de l’ornière!

Aujourd’hui, nous avons l’impression que le pays a été conduit dans une voie sans issue. Que Dieu sauve le Mali ! ».

Envoi de la troupe de la CEDEAO au Mali :

Entre frustration, indignation et révolte

Enfin le gouvernement est d’accord pour l’envoi de la troupe de la CEDEAO en terre malienne pour le recouvrement de l’intégrité territoriale. C’est ce qui ressort de la rencontre entre la délégation malienne envoyée en Cote d’Ivoire et le  président de la CEDEAO SEM Alassane Dramane Ouattara. Mais cela n’est pas sans effet car dès que la nouvelle tombée, les avis sont partagés. La plupart de nos compatriotes sont frustrés et indignés. Par contre, une minorité est soulagée enfin car elle pense que nous serons délivrés de la situation. Certains pensent que cette situation revient aux spécialistes militaires et non aux politiques. BIEN QUE divisé sur l’option d’envoi de troupes de la CEDEAO,  la convergence reste et demeure la reconquête du nord sous occupation depuis plus de 6 mois.

Hamadoun Dicko, enseignant

« Nous nordiste sommes vraiment à bout de souffle »

« Je suis vraiment content de la décision que les autorités du pays viennent de prendre par ce qu’il s’agit de placer une base de coordination à Bamako et non sécuriser la capitale. Les militaires de la CEDEAO vont aller intervenir au nord et nous nordiste sommes vraiment à bout de souffle. Il est temps de faire quelque chose ».

Mohamed Dagnoko, journaliste

« Si la solution doit venir de la CEDEAO, elle est la bienvenue. »

« Je suis pour l’envoi de la troupe CEDEAO au Mali dans la mesure où depuis le 22 mars dernier, nous avons cru qu’Amadou Aya et ses hommes allaient procéder à la reconquête du nord mais tel n’a pas été le cas. Et pourtant les militaires ont justifié le coup d’état par le laxisme et l’incapacité du régime défunt. Dans un premier temps nous nous sommes dit que c’était pour parer à ce laxisme et incapacité mais nous nous sommes vite rendu compte qu’au lieu d’amorcer la reconquête du nord, ils reviennent sur les mêmes maux du régime ATT notamment négociation, repli tactique. Je pense qu’après 6 à 7 mois d’inaction si la solution doit venir de la CEDEAO, elle est la bienvenue ».

Bacary Siriman Keita, Secrétaire Général de la CAP/Mali

«Leur présence risque vraiment de causer d’autres problèmes au Mali. »

« La présence des militaires de la CEDEAO à Bamako me déplaît par ce qu’elle ne vise que l’intérêt de quelques uns et non celui du peuple malien. Leur présence risque vraiment de causer d’autres problèmes au Mali. Il fallait concerter tous les maliens d’abord avant de s’aventurer de la sorte ».

 

Madou TRAORE, enseignant

« Le président par intérim devrait commencer par cela »

« La décision d’envoi de troupes est salutaire mais elle est venue assez tard. Je pense le Président par intérim devrait commencer par cela. On a perdu assez de temps, maintenant qu’on le laisse faire et qu’au plus vite des dispositions soient prises envers les populations pour que la présence de la troupe CEDEAO ne soit pas un mal, mais plutôt un bien et que l’armée nationale ne voit pas cette arrivée comme un affront, mais déjà qu’elle prenne les dispositions nécessaire pour une bonne collaboration ».

Fulgence Koné, juriste

«  Un complot international… »

« Une nation ne peut pas facilement tenir tête à un complot international. Le mieux c’est d’accepter le compromis et voir ce que cela pourra donner. Maintenant, ils n’ont aucun prétexte (CEDEAO) de culpabiliser le Mali. Et d’ailleurs ce sera bien pour tous ces pays frontaliers de combattre les islamistes installés au nord du Mali, sans quoi ils pourront un jour ou l’autre, les atteindre et ce sera trop tard en ce moment. Ce n’est pas toute la troupe de la CEDEAO qui viendra à Bamako à mon avis, il y aura un PC opérationnel et quelques experts militaires et la force combattante au nord en première ligne aux côtés de l’armée malienne. En fait pourvu que le nord soit libre comme le Président lui-même le dit qu’on puisse fêter le 22 septembre 2013 à Kidal et avec un nouveau Président démocratiquement élu ».

Moussa clémence Koné, coiffeur

« Le processus de déploiement va prendre beaucoup de temps »

« Je suis frustré parce que la  cedeao devait en premier lieu libérer les armes maliennes détenues dans les différents ports et voir comme l’avait dit le Mali qui a les moyens humains pour la reconquête. Cela fera moins de dépense pour la CEDEAO. L’envoi de troupes, est une manière de mettre l’armée et le peuple en déphasage. Notre armée organisée et mise en confiance pourra faire face au défi qui l’incombe. Le processus de déploiement va prendre beaucoup de temps car il faut regrouper les hommes selon les différents pays, les former et décider de l’envoi définitif avec manda de l’ONU ».

Karim Bagayoko, électricien

« Il faut qu’on sorte de cet esprit d’orgueil… »

« Il faut qu’on sorte de cet esprit d’orgueil pour ne pas vouloir l’aide extérieure. Les gens aiment se dire descendant de Tiéba, de Soundjata,Firhoun etc, qu’ils comprennent que nous n’en sommes pas là. Le pays en a souffert ainsi. Voyons maintenant avec la CEDEAO comment nous pouvons le plutôt possible récupérer et mettre les gens en confiance chez eux ».

Me Mamadou Gakou, avocat

« Il n’ya vraiment pas de raison qu’on ne fasse pas taire les divergences »

« A mon avis l’Unité Nationale doit pouvoir faire taire les divergences à son profit. Le plus important maintenant c’est de pouvoir converger  tous vers la même direction, car la priorité c’est de recouvrer l’intégrité territoriale et les autres débats pourront se faire après. Si l’envoi de la troupe qui relève du domaine militaire est un schéma adopté par les spécialistes, il n’ya vraiment pas de raison qu’on ne fasse pas taire les divergences ».

Abdou Gana, guide touristique

« Dioncounda est un président qui peine à imprimer sa marque »

« Au-delà de la question de l’envoi de la troupe étrangère, je crois que Dioncounda est un président qui peine à imprimer sa marque. Il faut qu’il parvienne à fédérer l’armée, entreprendre un véritable dialogue avec elle. Je ne comprends pas pourquoi le président de la république par intérim n’arrive pas à faire une descente à l’intérieur du pays. Cela pourra rassurer les populations de l’intérieur et elles ne se sentiront pas délaisser. Maintenant quant à l’envoi de la troupe étrangère, nous ne voudrions pas que la CEDEAO vienne en frère ennemi, qu’elle vienne en véritable ami ».

Mamadou Coulibaly, sociologue

« Nous devons accepter de payer le prix de la paix… »

« S’il est vrai que nous n’avions pas les moyens matériels et financiers et que nos troupes ont besoin de formation et de réarmement moral, nous devons accepter de payer le prix de la paix qui constitue simplement à se donner la main pour recevoir nos frères d’arme de la CEDEAO au lieu de subir continuellement les souffrances des bandits armés. Toutes les priorités ne doivent être que la récupération du Nord ».

Aliou Dao, expert à l’UNESCO

« Oui pour l’arrivée de la troupe de la CEDEAO pourvue que cette troupe soit composée de personnes de qualité moralement irréprochables, techniquement valables, stratégiquement bonnes »

« Notre pays traverse un moment difficile, mais je suis conscient que les Maliens sauront mettre leur ego de côté et faire face à l’essentiel qui est le Mali. Les incidents de parcours font partie de la vie d’une Nation, en prendre conscience tôt nous évitera des erreurs. Oui pour l’arrivée de la troupe de la CEDEAO pourvue que cette troupe soit composée de personnes de qualité moralement irréprochables, techniquement valables, stratégiquement bonnes. Je pense que notre armée a besoin de notre soutien sans faille, quoi qu’on dise elle a toujours répondu à l’appel du Malien. De ce fait, nous leur devons respect et considération. Il faut des mesures d’accompagnement pour améliorer les conditions de vie de nos militaires, j’avoue qu’ils en ont besoin. La classe politique actuelle doit repenser sa vision dans sa globalité, facilité l’émergence de jeunes cadres afin de faire face aux défis auxquels notre pays est confronté. Je propose la création d’un nouveau bataillon de 600 hommes, peu importe la couleur du béret, uniquement sur les nouvelles stratégies de guerre à travers les nouvelles technologies. Ces hommes n’auront rien d’autre à l’esprit que le Mali. Je propose également la mise en place d’un programme de renforcement des capacités des Officiers supérieur pour une mise à niveau graduel. Je propose l’introduction d’un manuel scolaire sur les stratégies de défense au niveau des lycées, ceci afin d’éviter des surprises désagréables. Je ne souhaite une guerre au Mali, je pense que nous devrions user de toutes nos forces afin que la force des arguments prime sur l’argument de la force. Ce n’est pas une faiblesse de reconnaître son impuissance devant une situation qui dépasse largement nos forces militaires. Ils ont la volonté de se battre pour libérer, mais la plus belle femme ne peut donner que ce qu’elle a. Encore une fois mobilisons tous pour appuyer notre armée et aller vers une refondation de la République ».

Propos recueillis par B SANGALA et A Dicko

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4 COMMENTAIRES

  1. ILS SONT VRAIMENT CONS ET SE TROMPENT D ENNEMIS LA CEDEAO EST LA POUR AIDER LE MALI BANDE DE CONS REFLECHISSEZ AU MOINS

    • critiquons la CEDEAO pour le risque d’insecurité qu’elle risque d’ammener à Bamako mais qui critique tous ces travailleurs humanitaies soi disant venus pour aider le Mali et qui sous preytexte de bonne conscience se permettent alcool, drogue et ne respectent ni nos coutumes les maliens qu’ils traitent comme des chiens et apportent une insécurité en exposant leur argent, leurs nudité. Les personnels de ces ONG assistent desesperement à ces comportements et doivent ramasser bouteilles, drogues et preservatifs et beaucoup aimeraient la charia à Bamako pour pouvoir foutre ces irrespectueux venus s’amuser dehors alors la CEDEAO n’est pas le seul fléau du Mali

  2. vive la cedeao elle viendrait aiider le mali a reconquerir les terre perdue
    la cedeao + le mali vont raser la barbe des barbue
    a lintention des perso qui porte la barbe de 5 cm
    il est fornellement conseiiler de la raser par ce que plus de tolerance pour les barbue ont va tout raser loes barbue salafiste et leuirs decendance jusqua coyuille 😆 😆

  3. LES MALIENS DOIVENT AIDER LES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU, LA SOUS-REGION, LES PARTENAIRES REGIONAUX ET INTERNATIONAUX) A LES AIDER POUR S’ASSUMER

    Bonjour,

    Comme dit le Président du Mali, Dioncounda Traoré, le dialogue et la négociation doivent être utilisés comme première option pour sortir de la crise Malienne.

    Ainsi, une issue sans guerre pourra être possible.

    Si la négociation échoue, je propose l’utilisation d’une guerre informationnelle (de renseignements sur les terroristes) en liaison avec les pays de la zone sahel et les partenaires régionaux et internationaux. Elle est plus précise et évitera d’énormes dégâts collatéraux.

    De tels renseignements sur les terroristes peuvent être collectés pendant le processus de négociation, pas besoin d’attendre la fin des négociations.

    Pour ce faire, l’implication de tous les Maliens, de la sous-région et l’aide de la CEDEAO/UA/ONU sont nécessaires.

    Il est indispensable que les groupes armés déposent les armes avant toute négociation afin que les négociations se déroulent convenablement en les sécurisant par les forces de défense et sécurité du Mali aidées par le contingent CEDEAO/UA/ONU.

    Pour ces négociations, le haut conseil de l’Etat Malien doit être constitué, de même que son conseil national, sa commission aux négociations, son interface avec le contingent de la CEDEAO/UA/ONU et celle avec la médiation de la CEDEAO et de l’UA.

    CONCERNANT L’INTERFACE AVEC LE CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU, UNE UNITE MIXTE COMPOSEE DE SOLDATS MALIENS ET DES SOLDATS DU CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU DOIT ETRE CONSTITUEE.

    CETTE UNITE MIXTE DOIT AUSSI AVOIR UN OEIL SUR LA SECURISATION DE LA PRESIDENCE A TRAVERS LES SOLDATS MALIENS DE CETTE UNITE. CES DERNIERS PEUVENT FAIRE PARTIE DES SOLDATS QUI SECURISERONT LA PRESIDENCE. DES CONTROLES REGULIERS SONT NECESSAIRES POUR VERIFIER QUE TOUT SE DEROULE NORMALEMENT.

    Concernant l’interface avec la médiation, elle est nécessaire pour garantir la cohérence globale et l’émulation. Une autre unité mixte constituée de membres de la médiation du Burkina et de la CEDEAO et des membres de la commission aux négociations du haut conseil d’Etat du Mali est nécessaire.

    Comme dit le Ministre de la défense du Mali, la discrétion concernant la présence, à Bamako, des soldats de la CEDEAO/UA/ONU est nécessaire MAIS un sérieux doit être accordé à la constitution de ces INTERFACES. C’est ainsi que les Maliens pourront vraiment aider les autres à les aider pour s’assumer.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

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