Le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) tire la sonnette d’alarme sur le calvaire de nos compatriotes établis en Angola

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Traitement réservé aux maliens par les autorités algériennes
Le président du Csdm, Mohamed Chérif Haïdara

Dans un communiqué signé de son président, le CSDM tire la sonnette d’alarme sur les conditions de vie de nos compatriotes établis en Angola. Pour le CSDM, depuis plusieurs jours nos compatriotes établis en Angola lancent un cri de  détresse, en interpellant avec force les plus hautes autorités du pays. Cela afin  d’assurer leur protection dans une situation désespérée compromettant leur  intégrité physique ainsi que la protection de leurs biens matériels en Angola. Le CSDM leur apporte son soutien tout en s’impliquant, à travers sa structure  de base en Angola, afin de parvenir à une analyse objective de la situation. D’ores et déjà, au regard de la profondeur du drame décrit, le CSDM lance un appel appuyé, à l’opinion nationale et internationale, afin qu’elles agissent, en  appui aux gouvernants des pays concernés, dans le cadre des droits humains et des accords d’établissements, pour assurer leur protection physique et  matérielle dans ce pays frère qu’est l’Angola.

Les premières informations recueillies renvoient à penser que les maliens, sénégalais et guinéens sont les plus nombreux à connaitre cette situation de  détresse. Cela nous donne encore l’occasion de réitérer notre demande de  faire de la migration irrégulière un véritable enjeu économique et politique et  surtout, faire en sorte que sa gestion soit collectivement prise en charge par les Etats dans le cadre des organisations régionales constituées.

« Dans ce cas spécifique de l’Angola, les gouvernements du Mali, du Sénégal et  de la Côte-d’Ivoire, ne peuvent-ils pas agir ensemble, avec l’appui conséquent  de l’OIM, pour la mise en œuvre d’une solution urgente et appropriée ? » S’interroge-ton au CSDM.

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Vers l’interconnexion des douanes de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Burkina Faso, du Mali et du Togo

Selon nos sources, réunis à Lomé cette semaine, les douaniers du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Sénégal et du Togo accélèrent le processus d’interconnexion de leurs services. Une session de cinq jours de formation des formateurs, qui a rassemblé des informaticiens venant des services des douanes des cinq pays, s’est tenue dans la capitale togolaise. En effet, l’interconnexion des administrations douanières est un vaste projet au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Elle vise à simplifier les procédures de dédouanement, réduire le temps de traitement des marchandises aux postes douaniers, limiter les fraudes et la contrebande.

Spécifiquement, avec l’interconnexion entre ces cinq pays de l’Uemoa, les déclarations à partir du Port de Lomé, un des points de transit des marchandises vers les pays enclavés, seront valables aux postes frontières avec le Burkina Faso au nord, constituant ainsi une étape de moins dans le contrôle douanier, apprend-on.

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