Le Président Directeur général de la Sonef (société Néma et frères) est un digne fils dont le Mali peut être fier. A la tête d’une grande société de transport voyageur, Sonef, Nema est de ceux qui ont tout accepté, supporté tous les coups pour sa patrie, le Mali.
Arabe, de l’ethnie Kounta, il n’a ménagé ni son temps, ni son énergie, encore moins sa fortune pour promouvoir la paix dans notre pays, après la grave crise sécuritaire de 2012.
Souvent dans l’anonymat le plus total, il a apporté à ses compatriotes de l’eau par ci, offert des denrées par là, équipé les forces armées, s’il n’a tout simplement inspiré certains fora pour amener les groupes armés à faire la paix. L’un de ces initiatives, c’est la rencontre d’Anefis à laquelle même le gouvernement fait régulièrement référence, en tant cadre ayant permis de jeter les bases du retour de la confiance entre frères ennemis. «Bien faire, et laisser dire ». C’est là, (certainement) un adage qui a beaucoup inspiré Néma, qui a toujours ouvré pour la paix, pour la réconciliation et pour le développement de son pays. Opérateur économique Néma a ouvert les portes de sa société à tous les jeunes, sans distinction d ethnies ; preuve de son attachement à l’unité de notre nation. La semaine dernière, une agence de communication, Ids. Communication, a révélé au grand public, les grandes actions de développement que le président directeur général de la SONEF a multiplié sur le terrain, souvent dans des localités très reculé du pays où les populations ont de gros besoins en services sociaux de base. L’exemple qu’il donne, le sens de la patrie qui inspire chacun de ses actions et de ses ouvres, ont valu à l’enfant de Bourem sa position en tête de notre baromètre, cette semaine.
En Jaune: Mamadou Hawa Gassama, député à l’Assemblée Nationale
Il a souvent étranglé des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions sans en subir les conséquences de droit qui devaient résulter de son comportement. Aujourd’hui, notre député remet ça ; cette fois, sa colère est dirigée contre un membre du gouvernement. La semaine dernière, les propos très discourtois que l’élu de Yélimané a tenu à l’endroit de Mohamed Ali Bathily, ministre des domaines de l’Etat et des affaires foncières, est la preuve qu’avec ce député il faut s’attendre au pire un jour. Mamadou Hawa Gassama, l’un des doyens au sein du parlement n’a toujours pas compris que l’hémicycle n’est pas un lieu où on vient danser le «Moriba Yassa» ; le parlement, faut-il le lui rappeler, est un cadre républicain où le respect mutuel s’impose, tout comme dans nos familles. C’est un carton jaune pour un député qui n’a pas compris que du respect (mutuel) que se porteront les trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) dépendra la stabilité même de notre Etat et la grandeur de notre démocratie. .
En Rouge : Amadou Bocar Touré dit Diadié, magistrat à Ouéléssébougou
Si l’homme de droit, Amadou Bocar Touré, juge à Ouéléssébougou, avait été appelé aux métiers des armes, il serait certainement rangé dans la catégorie des militaires à la gâchette facile. Deux fois de suite, au cours de la même année, le magistrat, a été impliqué dans deux affaires de pugilat ; la première fois il était opposé à un député. La seconde fois, (le vendredi 4 décembre dernier) c’est en pleine circulation, à Bamako, que le magistrat et un motocycliste se sont échangé des uppercuts. Ce qui est une bien curieuse manière de la part de ce professionnel du droit, qui n’avait point besoin de recourir à ses biceps pour régler le compte à ses «agresseurs». Ce comportement qui est loin d’envoyer une image positive de notre justice, vaut au juge Touré son classement au plus bas de notre baromètre de cette semaine.
Oumar DIAMOYE
Source : L’Officiel