Le 54 ème anniversaire de l’Armée célébré sous le signe du recueillement

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Le président de la République, chef suprême des Armées, SEM  Ibrahima Boubacar Keïta a présidé le mardi 20 janvier  dernier au camp Soundjata de Kati, la cérémonie de commémoration du 54è anniversaire de la création de notre Armée. Significative à plusieurs sens : gloire, souvenirs, mémoire, cohésion et renforcement de capacités.
Dépôt de gerbe de fleurs, revue de troupes et décorations ont été les temps forts de cette prise d’arme qui a mobilisé des membres du gouvernement, des officiers supérieurs, les chefs d’État-major des différents corps d’armée, des directeurs des services centraux de l’Armée et des autorités politiques et administratives et coutumières du cercle de Kati.

Le chef de l’Etat a déposé une gerbe de fleurs au monument érigé aux noms des morts pour le Mali, aux résistants tombés lors de la conquête coloniale, aux héros inconnus de l’indépendance du Mali, aux défenseurs de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale, aux soldats maliens et étrangers tombés pour la libération des régions nord, aux défenseurs de la liberté et de la dignité humaine.
Après la revue des troupes, le chef de l’Etat a assisté à la remise de distinctions à 21 récipiendaires. Les récipiendaires ont reçu leurs médailles des mains du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly, du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Sada Samaké et du chef d’Etat-major général des armées, le général Mahamane Touré au nom du président de la République.

Parmi ces 21 récipiendaires, 7 ont  reçu la médaille du mérite militaire,  7 la médaille des blessés et les 7 autres récipiendaires ont réussi la médaille  de sauvetage.

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300 sapeurs-pompiers seront recrutés courant 2015

C’est l’annonce faite par le général Sada Samaké, ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile devant les députés ce jeudi 22 janvier dernier à l’issue de l’adoption du projet de loi portant modification du Statut des fonctionnaires de la Protection Civile. Soucieux de l’amélioration des conditions de travail des soldats du feu, le Département par la voix de son premier responsable s’est dit disposé à examiner toute proposition allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires de la Protection Civile.

A cet effet, le ministre en charge de la Protection Civile a annoncé entre autres, le projet d’acquisition en 2015 de nouveaux véhicules de sécurité incendie et d’autres actions comme le recrutement de 300 sapeurs-pompiers.

A souligner que le personnel de la Protection civile est actuellement régi par la Loi n°05-069 du 30 décembre 2005 portant statut des fonctionnaires de la protection civile et qui a pour objet de conférer un cadre unique au corps de la protection civile.  L’application de cette loi a révélé certaines insuffisances qui sont entre autres la limitation des catégories et hiérarchies des fonctionnaires de la protection civile, la confusion dans les attributions des différents corps, l’absence de prestation de serment.

Ainsi, les nouvelles dispositions précisent que tout fonctionnaire de la protection civile est placé dans l’une des positions suivantes : l’activité, le détachement, la disponibilité, la suspension. Son avancement comprend l’avancement d’échelon, l’avancement de grade et l’avancement de catégorie.

En outre, tout manquement du fonctionnaire de la protection civile à ses devoirs et à l’honneur, dans le cadre ou en dehors de l’exercice de ses fonctions, l’expose à une sanction disciplinaire sans préjudice, le cas échéant des peines prévues par la loi pénale. D’autres dispositions concernent la rémunération et les avantages, la sécurité sociale, la cessation définitive de service, sans oublier la mise en place du corps des sapeurs pompiers.

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52% des filles de 0 à 15 ans à Bamako sont excisées !
Les mutilations génitales féminines constituent un véritable problème de santé publique au Mali avec une prévalence nationale de 85,6%. Et, selon les résultats de l’étude prospective réalisée à Bamako par l’association malienne de Pédiatrie, sur 1980 filles qui ont subi un examen physique, 1027 filles étaient excisées, soit une prévalence de 52%. Ainsi, dans 88,6% des cas, les filles ont été excisées avant leur premier anniversaire, dont 28,6% avant un mois de vie, avec une moyenne d’âge de 4,6% mois, un minimum de 4 jours et un maximum de 10 ans. Toujours selon les résultats de cette étude, l’excision était réalisée à domicile dans 77,6% des cas, suivi du domicile de l’exciseuse dans 19% des cas et au sein des formations sanitaires dans 2,1% des cas et 99,8% des exciseuses avaient reçu une récompense. Dans 65,5%, elles avaient reçu  un montant compris entre 1000 et 2500fcfa et ou des savons dans 67,6% des cas. Et, dans 1,2% des cas, il existait un rapport entre le motif de consultation et l’excision. Parmi les motifs retrouvés on notait les troubles urinaires dans 33,3% des cas suivis respectivement de l’infection au VIH secondaire à l’excision dans 16,7% des cas, de l’hémorragie dans 16,7% et de douleur dans 16,7% aussi des cas et des chéloïdes dans 8,3% des cas.

Notons que la pratique de l’excision est profondément incrustée dans la société malienne. La prévalence de l’excision est en diminution progressive au Mali et les auteurs de cette étude invite les acteurs impliqués dans la lutte à renforcer leur bataille pour mettre fin à cette pratique.

A retenir que ces résultats ont été restitués ce jeudi 22 janvier dernier au Grand Hôtel par l’Association Malienne de Pédiatrie sous la présidence du Pr Toumani Sidibé, président de ladite association.

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Les donateurs du Mali se retrouveront le 17 février à Bamako

Selon les sources européenne et malienne, les donateurs qui ont pris des engagements dans le cadre du financement du «Plan de relance durable» du Mali vont se retrouver, pour la cinquième fois le 17 février à Bamako. Comme lors de leur précédente réunion du 30 septembre à Paris, ces donateurs envisagent de dresser l’état de réalisation des promesses d’aide qu’ils avaient faites à la Conférence sur le développement du Mali. Au cours de cette Conférence tenue en mai 2013 à Bruxelles, sous le double parrainage de la France et de l’Union européenne (UE), les autorités maliennes avaient présenté un plan de relance durable que les donateurs s’étaient engagés à financer à hauteur de trois milliards d’euros sur une période de deux ans.

Sur cet engagement d’environ 2.000 milliards de francs cfa et à quelques mois de l’échéance d’avril prochain, 1.100 milliards de francs cfa, soit 51% des promesses, ont été effectivement décaissés, avait indiqué, le président Ibrahim Boubacar Keïta dans son discours de nouvel An pour 2015. Outre le point de réalisation de leurs différents engagements, les donateurs devraient également se pencher à Bamako sur les modalités de financement de la mise en œuvre de l’Accord de paix envisagé entre le gouvernement et les groupes armés du nord du pays.

 

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1er congrès ordinaire de l’Alliance pour la République

 

Le parti Alliance pour la République (APR) a tenu les 24 et 25 janvier derniers son premier congrès ordinaire. C’était au CICB sous la présidence de M. Oumar Ibrahima Touré, Président du parti, en présence des membres du bureau national du comité d’exécutif, de nombreux militants venus de l’intérieur comme de l’extérieur du pays. On notait aussi la présence de représentants de partis amis, dont l’ancien PM M. Moussa Mara, président du parti Yéléma et de plusieurs autres personnalités.

Pour le Dr Ousmane Habib Diallo, secrétaire général de l’APR, son parti créé le 24 mai 2013, a aujourd’hui un député (élu à Mopti) et plus de 70 conseillers régionaux et municipaux.

A sa suite le président du parti dira que ce congrès se veut un lieu d’échanges, de réflexions et de dialogues sur le Mali et sur la trajectoire à donner au parti. Il a en outre invité les militants à faire du slogan du parti, qu’est «le Mali par tous» de faire une réalité, qui passe dit-il par la refondation de l’homme politique malien.

M. Touré a par ailleurs indiqué que son parti jouera tout son rôle pour la consolidation de la majorité présidentielle dont l’APR fait parti avec son poste de président de l’Alliance pour le Mali qui regroupe plusieurs partis politiques.

Signalons que les partis invités ont livré des messages d’amitié et de considération à l’endroit des premiers responsables de l’APR.

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