L’ancien député Sidi Diarra droit vers une unanimité à Mopti ?

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Comme nous l’annoncions dans une précédente parution, l’ancien député Sidi Diarra est bel et bien en lice dans la compétition pour le siège parlementaire rendu vacant avec la disparition de l’Honorable Dioro Yarnangoré de l’Adema. Le leader de la Ziara Cheick Ahmed Al Arabi ira avec les couleurs de l’Adema, les mêmes par lesquelles il a exercé le quinquennat 2007-2012 avant d’être éliminé à la conférence élective du parti de l’Abeille pour les législatives suivantes. Mais il était peut-être écrit quelque part que Sidi Diarra devait revenir à l’hémicycle. En tout cas, le chemin de son retour ne semble parsemé d’embûches au-dessus de ses moyens dans une compétition où ni l’Urd, ni le RPM ne sont partants pour l’unique siège à pourvoir. Si les Tisserands sont assez représentatifs pour n’y voir aucun enjeu politique à l’hémicycle, l’Urd lui semble avoir renoncé par affinité familiale, selon nos sources. Le candidat du Pasj en fait ainsi ses choux gras surtout qu’il a cœur de porter à nouveau le macaron, ne serait-ce que pour s’épargner les abus judiciaire comme celle qui l’avait profondément affecté 2014. Il était en effet injustement incarcéré avant d’être libéré sur la pointe des pieds.

A quoi sert le ministre Diop ?

C’est la question que beaucoup de Maliens se posent en observant impuissants la poursuite de l’humiliation que subissent leur compatriotes de l’extérieur dans un régime ayant pourtant annoncé le retour de notre honneur. En plus de la Guinée Équatoriale où ils souffrent le martyre d’abus en tous genres, l’Ethiopie est en train de devenir à son tour un passage de croix pour les voyageurs maliens. On n’a pas encore oublié le récent épisode d’emprisonnements massifs de Maliens expropriés à Addis-Abeba – et qui n’ont eu leur salut que grâce à une initiative parlementaire – qu’une autre histoire vient de déclencher. Des compatriotes en provenance d’Angola ont en effet eu le malheur de transiter par l’Ethiopie avec l’ensemble des fortunes emmagasinées dans leur pays de résidence. Arrêtés et séquestrés comme leurs prédécesseurs, ils ont été dépouillés de tous leurs biens qui ne leur ont pas été restitués à leur libération à l’issue des mêmes initiatives parlementaires. Quant à la diplomatie traditionnelle conduite par Abdoulaye Diop on se demande à quoi elle sert lorsque les Maliens sont banalisés à travers le monde malgré les promesses de campagne de se battre jusqu’au bout pour préserver leur dignité.

La Rédaction

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