Lancement des activités de la Plateforme des associations et organisations de la société civile «An ko Soumaila, Soumaila la solution»

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La présidentielle de juillet 2018 arrive à grands pas et les états-majors des partis politiques affutent leurs armes et mettent des stratégies en place pour la victoire finale. Dans cette perspective, plusieurs associations et organisations de la société civile seraient  en train de se bousculer à la porte pour soutenir la candidature de Soumaila Cissé à cette présidentielle. C’est ainsi que la Maison des Ainés a servi de cadre le jeudi 8 mars 2018 au lancement des activités de la Plateforme «An ko Soumaila, Soumaila la Solution» composée de 270 associations et organisations de la société civile et 57 clubs de soutien. Cela, pour les accompagner dans leur soutien à la candidature de Soumaila Cissé, président de l’URD et non moins chef de file de l’Opposition, à la présidentielle de juillet prochain afin d’avoir l’alternance et restaurer l’espoir. Cette Plateforme sera un organe de travail pour le parti URD au cas où Soumaila Cissé accéderait à leur demande en acceptant d’être candidat.  Pour les responsables, en l’occurrence M. Gouagnon Coulibaly, coordinateur de la Commission chargée de la société Civile à l’URD, cette Plateforme d’associations et de clubs de soutien est le résultat d’un laborieux travail de cette commission mise en place, après le dernier congrès du parti, depuis juillet 2016. Il signifiera que plusieurs associations de la société civile ont écrit au président de l’URD pour le faire savoir leur souhait qui est qu’il soit candidat à la prochaine présidentielle. M. Gouagnon Coulibaly, après avoir présenté les 21 membres de la Commission et expliqué le fonctionnement de la Plateforme, dira que la commission a, au jour d’aujourd’hui pu rencontrer environ 300 associations de la société civile et des clubs de soutien afin de recenser leurs préoccupations. A cette cérémonie de lancement des activités de la Plateforme, plusieurs présidents et représentants des 270 associations et 57 clubs de soutien ont répondu présents. Selon M. Coulibaly, en outre, beaucoup d’autres organisations de la société attendent leur adhésion à cette plateforme afin de porter la candidature de Soumaila Cissé à la prochaine présidentielle.

Parmi les présidents des associations et organisations et clubs de soutien, présents à cette rencontre, il y avait M. Chiaka Hamidou Traoré du Mouvement  national des enseignants pour le changement (MONEC). «Si nous voulons sauver le Mali, nous nous voyons dans l’obligation de soutenir Soumaïla Cissé. Nous sommes condamnés à marcher ensemble et la situation actuelle du pays interpelle tout le monde» dira le président du MONEC. A sa suite, plusieurs autres responsables d’associations et d’organisations de la société civile et de clubs de soutien ont expliqué les raisons de leur choix pour Soumaila Cissé pour la présidentielle de 2018 afin d’apporter le changement et rassembler le Peuple Malien. Il s’agit entre autres de l’AJDM, Kafo Jamajugui, Tout Sauf IBK en 2018, CRAJ-Mali, Dynamique Républicaine et plusieurs clubs de soutien.

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Déjeuner de presse pour la commémoration de la journée anniversaire du lancement des activités de l’Autorité de protection des données à caractère personnel 

A l’occasion de la commémoration de la journée anniversaire du lancement officiel de ses activités, l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) a organisé le samedi 10 mars 2018 à l’Escale la Gourmande un déjeuner de presse.  En effet, c’est le 8 mars 2016 que l’Autorité lançait officiellement ses activités. Cette rencontre qui a regroupé les responsables de l’Autorité avec à leur tête le président M. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, a été mise à profit pour expliquer aux hommes de médias les enjeux de la protection des données personnelles, avec la multiplication des caméras de vidéosurveillance et autres. En effet, selon le président de l’Autorité, l’avènement du numérique a plongé le monde dans une spirale de collecte frénétique et illégale d’informations nominatives, utilisées à des fins aussi obscures que stratégiques.  Pour lui, ici, aucune branche d’activité n’y échappe, tant sont alléchants les profits et énormes les enjeux. Ainsi, dit-il, des centaines de millions d’individus à travers le monde pâtissent de ces violations sans cesse croissante, sous l’œil complice des multinationales et des entreprises de crime.  Aussi, certains usages qui sont faits des données numériques et personnelles heurtent la conscience, apportant ainsi, selon les dires du président M. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, «l’eau au moulin de Rabelais qui disait «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme». Pour lui, il y a nécessité de circonscrire ce mal qui se répand à une allure exponentielle. Le président Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara reconnait que cette bataille ne saurait être menée en dehors des médias et des autres partenaires, d’où son appel à la synergie d’actions pour emmener les utilisateurs à adopter des postures plus responsables. Aussi, dans son intervention, le président de l’APDP n’a pas manqué d’énumérer les activités menées par l’Autorité depuis le lancement des activités en 2016. Il s’agit de la tenue régulière des sessions ordinaires et d’autres extraordinaires, de l’amende de 15 millions de F C FA infligée à une société de la place pour violation de données personnelles, l’organisation des ateliers et autres conférences d’informations et de sensibilisation. L’Autorité a aussi initié 300 jeunes aux concepts et aux techniques de protection de données personnelles et d’autres séances de travail avec des structures partenaires comme l’AMRTP. A retenir aussi que ce déjeuner de presse avec les hommes de médias a été marqué par la présentation de deux communications sur le contrôle des traitements de données personnelles et la vidéosurveillance.

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6ème session du Conseil d’administration de l’Institut national de formation judiciaire, Me Demba Diallo, (INFJ)

L’Institut National de Formation Judiciaire, Me Demba Diallo, (INFJ) a tenu le jeudi 8 mars 2018 la sixième session ordinaire de son Conseil d’Administration. Présidée par M. Hamidou Yanoussa Maiga, ministre de la Justice, la rencontre s’est ouverte en présence du Dr Toubaye Koné, directeur général de l’INFJ et des autres administrateurs de la structure. Cette session avait à son ordre du jour l’examen et l’adoption du procès-verbal de la précédente séance, le programme d’activités et le projet de budget pour l’exercice 2018.

Pour le président du Conseil d’administration de l’INFJ et non moins ministre de la Justice, M. Hamidou Yanoussa Maiga, la présente session se tient à un moment décisif dans l’évolution de l’Institut qui est désormais au service de l’ensemble des acteurs de la justice. Pour l’atteinte de cet objectif, dira le ministre Maiga, l’INFJ a besoin d’une prise en main totale et également de se positionner au cœur de la politique de formation du département de la Justice. «Les différentes actions vont, à ce titre, s’inscrire dans une réforme en profondeur de l’institut. C’est pourquoi, il doit mener une réflexion stratégique sur la conduite du changement  et susceptible de mettre en œuvre un management efficace capable de faire le meilleur usage des apports de l’Etat et des partenaires techniques et financiers», dira le ministre. Pour lui, l’Institut doit s’imposer l’ambition de former des femmes et des hommes capables d’assumer, avec excellence, les immenses responsabilités que la société va leur confier. C’est pourquoi, dit-il, l’INFJ doit se donner les moyens humains et financiers pour faire face aux besoins de formation des auditeurs de justice et de l’ensemble du corps de la magistrature. Cela, dans le cadre d’un programme de mise à niveau, avec pour objectif le respect du serment professionnel qui les engagent tous à se «conduire en tout, en digne et loyal magistrat. En outre, indiquera le ministre, «après avoir traversé une période de turbulences suite à la crise de 2012, il est temps que l’Institut reprenne de la force et redevienne le centre de toute formation destinée aux acteurs de la justice. Pour lui, un effort vient d’être réalisé par le recrutement de 40 auditeurs de justice et cela continuera par le recrutement et la formation de nouveaux auditeurs, des greffiers et des secrétaires de greffes et parquets pour l’année 2018.

Au plan financier, il faut retenir que le budget de l’Institut a été équilibré en recettes et en dépenses à 1 milliard 74 millions 722 mille F CFA contre 1 milliard 41 millions 328 mille F CFA en 2017, soit une croissance de 3,21%. Cela s’explique, d’une part, par l’augmentation de la ligne de crédit destiné à la formation qui passe de 33 millions 200 mille F CFA en 2017 à 58 millions 200 mille en 2018 et, d’autre part, par une prévision de 16 millions de F CFA en ressources propres. Ce qui permettre d’améliorer et de renforcer les conditions de travail et d’accueil des auditeurs de justice et des autres apprenants qui relèvent du département de la Justice.

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Malitel récompense dix heureux gagnants de la Tombola MobiCash

 

La SOTELMA-Malitel a procédé le vendredi 9 mars 2018 à la remise de cadeaux aux premiers heureux gagnants de la «Superbe Tombola MobiCash», initiée pour la période du 19 février au 30 mars 2018. Ont pris part à cette cérémonie de remise qui s’est déroulée à la direction générale de la de société, sise au quartier du Fleuve, des responsables de Malitel, des heureux gagnants et leurs parents en plus de plusieurs autres invités, dont un huissier. Pour cette première remise, il s’agissait de donner aux heureux gagnants un double billet d’avion Bamako-Marrakech-Bamako, tout frais confondu, trois motos Djakarta, deux pièces de Bazin riche, deux téléviseurs Samsung et deux  Smartphones. Ainsi, après le tirage au sort, les trois motos Djakarta sont revenues à Mamadou Drabo, Drissa Dembélé et Mamadou Coulibaly. Leur prix les a été remis par M. Bamba de la SOTELMA-Malitel. C’est M. Up Mohamed qui a été l’heureux gagnant du double billet d’avion Bamako-Marrakech-Bamako. Son billet lui a été remis par M. Thiokary de Malitel. Ainsi, il pourra, avec sa campagne, bénéficié  d’un voyage touristique, avec tout frais confondu pour la ville de Marrakech, au Maroc. Les deux téléviseurs sont revenus à Youssouf Dembélé et Lamine Fomba, représentés respectivement à la cérémonie de remise par Ousmane Doumbia et Adama Koné. Les prix ont été remis par Mme Sissoko de Malitel. Quant aux deux pièces de Bazin, elles sont revenues à Abdrahamane Halidou Touré et Drissa Traoré. C’est M. Cheick Oumar Sanogo de Malitel qui s’est chargé de la remise de leur prix. Kadidiatou Doucouré et Djandjina Konaté ont été les heureux gagnants des deux Smartphones mis en compétition pour ce premier tirage. Leur prix les a été remis par Mme Soumaré Habiba de Malitel.  Il importe de retenir que la Tombola reste toujours en cours, jusqu’au 30 mars et que plusieurs autres billets d’avion, des motos Djakarta, des pièces de Bazin riche, des téléviseurs Samsung, de Smartphones et une voiture 4X4 sont en encore en jeux entre les clients Malitel. Pour être parmi les prochains heureux gagnants, il suffit d’envoyer par SMS le mot MOBICASH au 35234 ou de faire une opération de retrait via MobiCash à hauteur de 1000 F CFA.

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PATRIMOINE CULTUREL NATIONAL : Le Mali possède 37 sites culturels dont 8 biens et éléments culturels inscrits sur les listes de l’UNESCO

Depuis janvier dernier, les sites historiques du champ de bataille de «Kͻdialanda» à Kolokani et de «Antogo», en pays Dogon, figurent sur la liste du Patrimoine culturel national. Le premier symbolise la résistance des bambanans à la domination du colon français. Quant au second, il représente un lieu de rite de pêche collective annuelle extrêmement important pour les populations de la zone. Bientôt le palais de Koulouba et la mosquée d’El Hadj Omar Tall à Nioro du Sahel seront aussi classés sur la liste. Les dossiers sont dans le circuit d’approbation. La législation en vigueur relative à la protection du patrimoine culturel national, «impose, au propriétaire, détenteur ou occupant desdits biens, des servitudes en grevant l’utilisation ou la disposition». Il s’agit en l’occurrence de la loi n° 85-40/AN- RM du 26 juillet 1985, modifiée, relative à la protection et à la promotion du patrimoine culturel national, expliquent les spécialistes des questions de patrimoine culturel. Dans notre pays, les critères de classement sont au nombre de sept et s’inspirent largement de ceux définis par le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO. Selon Moulaye Coulibaly, directeur national du Patrimoine culturel, pour qu’un bien culturel soit classé, il doit répondre à, au moins, l’un des critères suivants : représenter un chef d’œuvre du génie créateur humain, témoigner d’un échange d’influence considérable pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l’architecture, de la technologie des arts monumentaux, de la planification des villes ou paysages. Soit, il doit apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue. Le bien culturel candidat au classement peut également offrir un exemple éminent d’un type de construction ou d’ensemble architectural, technologique ou de paysage illustrant une ou des périodes significatives de l’histoire ou constituer un exemple éminent d’établissement humain ou d’occupation d’un territoire traditionnel représentatif d’une culture ou de cultures, surtout quand il devient vulnérable sous l’effet de mutations irréversibles. Il peut être directement associé à des événements ou à des traditions vivantes, des idées, des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification exceptionnelle ; ou être un élément culturel vivant et traditionnel, reconnu par les communautés comme une marque d’identité culturelle et un facteur de diversité et de continuité culturelle. Ainsi, le classement d’un bien culturel comme patrimoine national est prononcé par décret pris en Conseil des ministres, sur proposition du ministre en charge de la Culture, après avis de la Commission nationale de sauvegarde du patrimoine culturel, créée par décret n°203/PG-RM du 23 août 1985. Le propriétaire, le détenteur ou l’occupant du bien doit être notifié de la proposition de classement et être entendu, s’il le demande par la Commission nationale de sauvegarde du patrimoine culturel. Notre pays compte 37 sites, monuments et expressions culturels que l’on appelle biens immatériels, classés sur la liste du patrimoine culturel national. Quant à la procédure d’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, trois conventions prévalent de nos jours. Il s’agit de  la convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel, adoptée en 1972, de la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée en 2003,  et de celle sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, adoptée en 2005.. Nous avons au total huit biens et éléments culturels inscrits sur les listes de l’UNESCO, notamment la mosquée de Djenné, la vieille ville de Tombouctou, le pays Dogon (patrimoines matériels), la traversée des boeufs, « Yaaral » et « Dégal » (patrimoine immatériel). Enfin, le déclassement qui consiste à soustraire aux effets de classement un bien culturel, préalablement classé, est prononcé en Conseil des ministres sur proposition du ministre de la Culture.

 

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