Lancement de campagne présidentielle : IBK a fait vibrer le Stade du 26 mars

Les 28 postulants à l’élection présidentielle au Mali, dont le premier tour est prévu le 28 juillet ont lancé, ce week-end, leur campagne pour la conquête des suffrages de leurs concitoyens. IBK,  l’ancien PM et non moins ancien Président de l’Assemblée nationale, qui en est à son troisième essai, dans la conquête de la Maison Mali de Koulouba, depuis 2002, croit cette fois-ci à sa chance de gagner la bataille présidentielle 2013. Il a eu la mention honorable en mobilisant plus de 50 000 militants et sympathisants au Stade du 26 mars de Bamako. Le rassemblement a été un grand succès. Ce qui a fait dire à certains qu’il est le candidat favori du scrutin du 28 juillet prochain.

Le candidat officiel du Rassemblement pour le Mali (RPM)a préféré le District de Bamako pour s’adresser à l’électorat national. La capitale malienne compte 1,049 électeurs et représente 15,26 % du suffrage national, ce qui  n’est pas rien dans le décompte final. En somme, le tisserand en chef du RPM a fait vibrer, le dimanche, le Stade du 26 mars aux couleurs de son parti. La moisson a été belle pour lui et sa formation politique.

Van Sidibé

L’ex  P M dans la Cité des rails

L’ex PM, Modibo Sidibé a fait le déplacement de la ville de Kayes pour donner le premier ton de sa campagne. Il a fait une grande mobilisation dans la capitale de la première région administrative du Mali. Ici, les électeurs potentiels sont au nombre de 811 366 soit un électorat estimé à 11,80 % par rapport au niveau national. Celui qui fut le patron du gofernement de 2007 à 2011 a choisi de battre campagne sous les couleurs du parti FARE. Une formation, qui vient de naître et qui ambitionne de jouer dans la cour des grands.

Dra

Le porte étendard de la ruche dans le Kénédougou

Le candidat de l’Alliance pour la Démocratie au Mali/Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA/PASJ), Dramane Dembélé a choisi Sikasso , pour lancer sa campagne. Ce choix n’est pas fortuit puis que la troisième région administrative du Mali est un bastion électoral majeur du pays, avec 1,178 million d’électeurs soit 17,13 % de l’électorat malien. Cependant, il doit sérieusement mouiller le maillot pour se faire connaître auprès des Maliens. Un chalenge en  ce laps de temps qui sépare du scrutin du 28 juillet 2013.  Mais sa machine qu’est la ruche en est largement  à hauteur.

Soumi champion dans la Venise malienne

Le candidat naturel de l’URD pour l’élection présidentiel a choisi la capitale de la 5ème région administrative du Mali pour battre campagne. Soumi Champion est ancien Ministre du Mali et ancien président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA). Il est considéré comme un vétéran de la course présidentielle pour avoir été le candidat malheureux de la présidentielle de 2002.

En  2007, il s’est abstenu de démissionner de son poste de président de l’UEMOA et de se jeter dans la bataille présidentielle. A l’époque, Il préféra soutenir le candidat ATT. Aujourd’hui, ce dernier lui renvoie l’ascenseur en demandant à ses héritiers du PDES de soutenir sa candidature. En tout cas, il a fait une grosse mobilisation, ce dimanche, au Stade Bareima Bocoum de Mopti. La 5ème région administrative du Mali, avec ses 944 948 électeurs potentiels, représente 13,74 % de l’électorat malien.

Choguel Kokala Maïga à Koutiala

Le candidat du MPR (Mouvement Patriotique pour le Renouveau) a fait le déplacement de Koutiala pour lancer sa campagne à l’élection présidentielle. Il a réalisé une grande mobilisation, dimanche, dans la capitale du coton.

Lui, aussi, apparaît comme un vétéran du marathon de Koulouba. Il fut candidat à la présidentielle de 2002 avant de s’effacer à celle de 2007 pour soutenir le candidat ATT. Il revient, cette année, avec un projet de lutte contre la corruption au Mali et de veiller à la bonne gestion des ressources publiques.

Les excuses du candidat de l’ADEMA au FOSC

Le candidat de la ruche, Dramane Dembélé, n’a pas répondu à l’invitation des responsables du Forum des Organisations de la Société Civile (FOSC) pour répondre à une série de questions, dans le cadre d’un espace d’interpellation des candidats à l’élection présidentielle, qui s’est tenu, la semaine dernière, dans les locaux du CICB. Le candidat de l’ADEMA était prévu pour le samedi, mais, il n’a pu  faire le déplacement, au motif qu’il partait à Sikasso pour le lancement de sa campagne. Son envoyé au CICB s’est contenté de présenter les excuses de Dra aux participants de l’espace.

IBK était attendu au CICB, mais…

Le candidat du RPM voulait faire le déplacement pour se soumettre aux questions des responsables du FOSC, mais, le moment de la journée qu’il a proposé ne coïncidait pas avec le programme de l’espace. Toutes choses, qui ont amené les responsables de l’espace d’interpellation à le remercier pour l’intérêt qu’il porte à leur initiative.

Kidal

Entrée pacifique des soldats maliens

Avec l’entrée pacifique de quelques 150 bidasses maliens dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas, le Malien vient d’asseoir sa souveraineté sur sa huitième région administrative. Elle était, jusque là, aux mains des rebelles touaregs, qui voulaient faire de la région de Kidal une contrée à leur merci. Les bidasses sont entrés dans la journée du vendredi. Les bidasses maliens ont, ainsi, rejoint à Kidal les Casques bleus de la Mission de stabilisation de l’ONU au Mali (Minusma) et des soldats français de l’opération Serval.

Leur présence à Kidal est la suite d’un accord sur le cantonnement , dans la ville et sa périphérie des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). En tous les cas, l’armée malienne est à Kidal pour toujours. Elle a tout le temps nécessaire de renforcer, rapidement, son dispositif, afin de créer un cadre favorable au vivre ensemble et à la cohésion nationale.

Des renforts béninois et guinéens à Kidal

Le jeudi, une section des Casques bleus guinéens  d’une trentaine de véhicules est arrivée à Kidal. Vendredi, c’était le tour d’une compagnie béninoise pour renforcer la Minusma.

Les forces onusiennes sont pressées par le temps pour créer un environnement sécurisé qui permettra à la seconde grande muette du pays (l’administration) de se réinstaller dans la région de Kidal et de  jouer pleinement son  rôle de maillon indispensable pour la tenue de l’élection présidentielle à Kidal.

Rappelons que la région de Kidal, avec ses 35 395 électeurs potentiels, représente 0,51 % de l’électorat national.

L’UE offre 59 milliards de FCFA au Mali pour une sortie de  crise rapide

L’Union européenne (UE) a offert jeudi au Mali 59 milliards de francs CFA (environ 118 millions USD) en vue d’accompagner le pays pour une sortie de crise rapide, a annoncé Bertrand Soret, chargé d’affaires de l’UE lors d’une cérémonie. ” Ce qui montre la détermination de l’UE à accompagner le Mali pour une sortie de crise rapide “, a-t-il indiqué lors de la cérémonie de remise de la 2e édition du concours ” Talents de presse ” initié par l’Organisation des jeunes reporters du Mali (OJRM), portant sur le processus électoral, qui s’est déroulée jeudi soir à Bamako.

L’UE a débloqué plus de 11 milliards de FCFA (22 millions USD) pour appuyer le processus électoral au Mali, ” ce qui démontre notre engagement aux côtés du Mali pour la réussite des élections générales de 2013?, a-t-il dit.

Amion convaincu de sa victoire le 28 juillet

Le candidat de la Convergence pour la Démocratie au Mali (CODEM), l’honorable Housseyni Amion Guindo dit Poulo a fait le lancement de sa campagne dans la cité du Kénédougou (Sikasso), qui l’a adopté en l’élisant à deux reprises à l’Assemblée nationale. Il a promis de lutter contre la corruption et de s’attaquer aux questions d’insécurité du pays. Il mise, lui-aussi, sur les 17% de l’électorat de Sikasso pour faire le paquet avant d’aborder d’autres bastions électoraux du Mali, dans les prochains dans les prochains jours. En tous les cas, la CODEM ne s’amuse pas et promet de faire gagner son candidat dès le premier tour du scrutin.

Des observateurs de l’UE sur le terrain

La Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE) au Mali vient de déployer, depuis la semaine derrière, un premier groupe de 20 observateurs à long terme (OLT). Ces observateurs vont passer plusieurs semaines au Mali pour suivre l’élection présidentielle. Au total, la MOE UE disposera sur le terrain de plus de 90 observateurs lors du premier tour de l’élection présidentielle fixé au 28 juillet 2013. C’est Louis Michel, qui assure le rôle de chef de la MOE UE. Il est dépité européen au parlement de Strasbourg et se présente comme un grand ami du Mali. Lui et ses observateurs ne manqueront pas d’aider le Mali sur la voie de la stabilité.

Zorro dans la ville de Bamako

Le candidat de la CNAS Faso Hèrè a lancé sa campagne dans la ville de Bamako en occupant les rues et plusieurs artères principales de la capitale. C’est la grande cantatrice Ina Tounkara  qui a fait vibrer tout le terrain Chaba, lors du meeting de lancement de la campagne de Zou pour l’élection présidentielle, en Commune IV. Zorro est connu au Mali comme un Monsieur propre en raison de sa détermination dans la lutte contre la corruption. Il fut Ministre des Finances, puis Premier Ministre de la Transition de mars 1991 à juin 1992, avant d’assurer deux mandats à la tête de l’ACBF (Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique). Il a été jusque là le seul africain qui a exercé deux mandats aux commandes de cette Fondation.

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