Lancement de «BDM DIASPORA» pour les Maliens résidant à l’étranger

0

Les responsables de la Banque de développement du Mali (BDM SA) ont procédé le lundi 7 août 2017 au lancement officiel de «BDM DIASPORA» pour les Maliens résidant à l’étranger. La cérémonie, présidée par le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, Dr Abdramane Sylla, s’est déroulée en présence du Président du conseil d’administration de la BDM SA, l’ancien PM, M. Ag Hamani, du directeur général de la BDM SA, M. Bréhima Amadou Haïdara et de plusieurs autres personnalités. Au total, 10 produits sont inclus dans cette offre pour permettre aux Maliens résidant à l’étranger de faire leur opération financière en toute facilité et simplicité. Parmi ces produits figure le crédit immobilier, les comptes dédiés, BDM diaspo transferts, le service de transferts rapides, le pack diaspo, l’Assistance rapatriement, BDM Ebanking, BDM Web, Alertes SMS et les cartes bancaires.

Pour le directeur général de la banque, «le groupe bancaire BDM-SA a toujours placé la diaspora malienne au cœur de ses priorités.  En vue de faciliter les opérations bancaires du Malien résidant à l’étranger, la Banque met désormais à la disposition de celui-ci, une nouvelle gamme de produits et services permettant de couvrir l’ensemble de ses besoins à partir de son lieu de résidence et à des conditions très avantageuses». Le directeur de la banque a conclu en indiquant que « la BDM SA n’a jamais cessé d’innover pour répondre aux attentes de sa clientèle au Mali et à l’étranger. L’offre «BDM Diaspora » en est la preuve».

Pour sa part, le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, Dr Abdramane Sylla, a souligné que l’offre «BDM DIASPORA» est une occasion saine de sécuriser l’apport considérable de la diaspora malienne au pays. Il ajoutera en déclarant que cette offre s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’expansion et d’inclusion financière du Groupe de la BDM-SA qui conforte ainsi sa place de choix tout en plaçant sa clientèle au cœur de ses priorités. A l’en croire, la diaspora malienne demeure un acteur majeur du développement du pays. A titre illustratif, dit-il, en 2016, la diaspora malienne a transféré 483,3 milliards de F CFA par les services financiers formels et il est prévu une projection de 497,7 milliards de F CFA pour 2017.

*******************

Deuxième session ordinaire de l’Autorité de protection  des données à caractère  personnel  (APDP)

 

Les administrateurs de l’APDP étaient réunis le lundi 7 août 2017 à l’occasion de la deuxième session ordinaire de ladite structure. C’était pour examiner des dossiers brûlants, traiter des questions d’une importance capitale soumises à l’Autorité en raison de ses compétences et passer en revue, les activités menées depuis la première session ordinaire du mois février dernier. Au cours de  cette session, les administrateurs de l’APDP ont examiné dix-huit dossiers préparés par l’équipe technique et dans certains cas, sous la supervision de certains membres de l’Autorité.

Dans son discours d’ouverture de la session, le président de l’Autorité, M. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim dira qu’il «est heureux de noter qu’à la faveur de quelques activités à mettre à son actif, l’Autorité est en train de s’affirmer jour après jour et à imposer à la conscience collective la nécessité de son avènement et celle de sa présence».

Pour lui, «la voie de la pédagogie que l’APDP a choisi d’emprunter a révélé toute son efficacité et a permis à l’Autorité de reculer les limites des craintes qu’inspirait à tort, la simple évocation de son nom, au point qu’aujourd’hui, le recours est fréquent, qui est fait de ses prestations, tant par les services publics que par les structures privées». Il faut noter que la protection des données personnelles devient un des enjeux majeurs de toutes les sociétés modernes. C’est pourquoi, depuis le mois de février 2017, date de sa première session ordinaire au titre de l’année 2017, l’Autorité a poursuivi les démarches nécessaires pour amener plusieurs structures à s’inscrire dans la logique de la conformité à la loi. Depuis, selon le premier responsable de l’APDP, nombre d’entre elles ont réagi positivement en prenant attache avec l’Autorité pour les formalités à remplir.

Dans cette même lancée, une importante séance de travail a regroupé le 29 juin dernier, l’APDP et l’Association Professionnelle des Banques et Assurances. Et cela,  afin d’assurer une meilleure diffusion des dispositions de la loi de 2013 sur la protection des données personnelles, auprès des banques et établissements financiers du Mali.

«La Direction Nationale de la Police des Frontières, le Centre de Vidéosurveillance, le Système d’Information Policière de l’Afrique de l’Ouest, le Centre de Traitement des Passeports, le Système de Gestion de Flux Migratoires à l’Aéroport, le nouveau terminal de l’aéroport, le Centre de Traitement des Données d’état civil et la Direction Nationale de l’état civil ont reçu la visite de l’APDP au cours de la période écoulée et d’autres visites sont envisagées avant la fin de l’année » a mentionné le président de l’Autorité.

***********

LES BANQUES  EN  GREVE VERS LA FIN DE CE MOIS

 

L’information a été donnée par Hamadoun Bah, secrétaire administratif du Syndicat National des Banques et Etablissements Financiers (SYNABEF)  lors d’une conférence de presse. C’était le mercredi 09 août 2017 au Conseil National du Patronat du Mali. L’objectif de la conférence était d’informer l’opinion nationale voire internationale que, d’ici le 22 août si la situation de leur confrère  Issiaka Traoré limogé par la Nouvelle Société Interafricaine d’Assurance (NSIA) n’est pas régularisée, le SYNABEF observera une grève de 72 heures. Cette grève débutera du 22 août à minuit et s’achèvera le 24 août 2017 à minuit. Si avec la grève de 72 heures, la situation n’est pas améliorée, dira Hamadou Bah,  s’en suivra directement une grève illimitée. Il  faut rappeler qu’en 2014, l’Etat avait fait une réduction de taux imposable sur le salaire assortie d’un délai de se conformer pour bénéficier de tous les avantages. Selon la décision, la  réduction devrait commencer en 2013 et pour en bénéficier, toutes les entreprises devraient régulariser la situation de ses employés fin 2016. Vu le retard pris la NSIA sur la situation, Issiaka Traoré, employé et non moins secrétaire général du comité syndical de la NSIA  a fait un message  par e-mail en  demandant à Mme Bosso, directrice adjointe de l’entreprise de régulariser leur situation de l’Impôt sur Traitements et Salaires.  C’est cette  fameuse note d’e-mail qui lui a coûté son emploi depuis le 18 juillet dernier. Ce licenciement a été qualifié d’abusif par tous les sympathisants et membres du bureau du SYNABEF. Ils ont usé de tous les voies et  moyens pour que la direction de NSIA revienne sur sa décision, en vain.  C’est pourquoi, le SYNABEF  a déposé un préavis de grève le lundi 7 août 2017, pour changer leur manière de lutte et faire comprendre à la Direction de NSIA que force restera toujours à la loi. Ainsi dans le préavis, le SYNABEF demande : la levée de toute entrave à l’exécution du contrat de travail du Segal Issiaka Traoré, victime de violences morales et de pires abus de la part du directeur général, Constant Djeket et de son adjointe de la NSIA; l’application stricte de l’article L 277 du code de travail malien opportunément invoqué par la Direction  Régionale du Travail du district de Bamako dans son courrier  du 4 août 2017 ;  le constat formel de l’annulation de toutes les décisions et/ou notes de service de NSIA  enfreignant le droit positif malien en général et l’article L 277 en particulier ; la révocation sans délai du directeur général et de son adjointe de NSIA pour irrespect délibéré et flagrant des lois maliennes. Faute d’obtenir satisfaction des doléances ci-dessus, le SNABEF décide d’observer une grève de 72 h sur toute l’étendue du territoire. Pour terminer, le conférencier a qualifié les deux directeurs de la NSIA de corrupteurs. Parce qu’explique M. Bah, ils ont tenté de corrompre tous les membres du comité syndical de la structure en les proposant une forte somme d’argent s’ils décident de quitter définitivement l’entreprise.

***********

DEGUERPIS DES MARCHES : 440  magasins et 4 étals disponibles dès octobre prochain

La Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) a pris à bras le corps le problème du recasement des commerçants touchés par l’opération de déguerpissement. Dans ce cadre, d’importants projets sont en cours de réalisation. Le président, Youssouf Bathily, a visité en milieu de semaine le chantier de construction des magasins de recasement à Darsalam. Il était accompagné à l’occasion par le président du Syndicat national des commerçants détaillants du Mali (Synacodem), Cheick Oumar Sacko, du président de la Coordination des associations et groupements des détaillants, Harber Maiga, ainsi que par les membres de la commission ad hoc chargée de recenser les déguerpis. Il s’agissait d’identifier les sites de recasement et d’en définir les conditions. En effet, il y a huit mois, ils étaient des milliers de jeunes à abandonner leurs échoppes installées sur les voies publiques au nom de l’opération d’embellissement de Bamako à la veille du Sommet Afrique-France. Il faut rappeler que ce fut en son temps un programme de démolition bien planifié, artère après artère, marché après marché, quartier après quartier. Il s’agissait de récupérer le domaine public, de revivifier les aménagements urbains et de rendre la ville plus propre, plus aérée, plus belle et, surtout, plus fluide pour la circulation tout en diminuant l’informel. Cependant, considérant l’impact social de cette opération, les autorités avaient invité les déguerpis à utiliser des espaces disponibles dans des marchés et aux halles et avaient promis la construction de nouvelles boutiques et échoppes à travers la capitale. Malheureusement, aujourd’hui, la plupart des endroits libérés ont été envahis par de nouveaux occupants plus coriaces. En effet, la mise place des mesures d’accompagnement des déguerpissements, plus qu’une nécessité, est fondamentale vu le nombre des personnes concernées. Plus de 9000 personnes ont été recensées par la CCIM qui s’est proposée de viabiliser des sites pour les recaser. C’est ainsi qu’en collaboration avec les mairies des communes du district, elle a procédé à l’identification d’une quarantaine de sites pouvant être aménagés pour accueillir des magasins et des étals.

Commentaires via Facebook :