Quel est le statut réel de l’Adema-Pasj au sein du Cadre d’échanges des partis politiques ? La question continue d’être posée malgré le revirement opéré par les Abeilles au sortir de leur dernier congrès. Dans la perception du directoire actuel du Cadre, le PASJ a désormais les deux pieds joints en dehors de cette organisation, pour s’être désolidarisé de toutes ses positions les unes après les autres. La défection a commencé avec la participation de l’Adema aux assises nationales de la refondation. Toutes choses corroborées par les propos du porte-parole du Cadre, Amadou Koita, qui a parlé de l’Adema sur le plateau du Grand Jury comme d’un ancien allié exclu de ses rangs. Dans la Ruche, on en a une perception bien différente et il ressort de nos recoupements qu’une exclusion en la matière est nulle et de nul effet puisque contraire à la nature même et aux fondements du Cadre d’échanges. Chose, dit-on, que les directoires antérieurs de cette entité avaient d’ailleurs admise en allant se confondre en excuses auprès de la direction du PASJ. C’est dire que l’Adema est partie prenante du Cadre tout en étant libre de ses démarches.
XXX
L’Afrique saura-t-il se passer de blé volé à l’Ukraine
Entre la voix de l’estomac et celle de la conscience, les Africains seront appelés à choisir, face à la menace de famine qui se dessine et dans le cadre de laquelle l’Union Africaine a anticipé en s’essayant au déblocage des stocks de céréales coincés dans les dédales de la guerre russo-ukrainienne. C’était notamment par l’entremise du président sénégalais et non président en exercice de l’UA, Macky Sall, qui n’est visiblement pas le seul à avoir buté contre des obstacles. Il reste que les voies d’approvisionnement en céréales à parti de l’ex-URSS ne sont pas totalement bouchées. Il se rapporte, en effet, que les le blé ukrainien des zones conquises par la Russie est frauduleusement siphonné par ce belligérant et débarque massivement sur les ports méditerranéens. La Russie rejette catégoriquement les accusations de vol des céréales de son voisin, mais une quantité importante de céréales suspectes pour défaut label a été réfutée par l’Egypte, malgré ses besoins pressants. Gageons qu’en dépit de la disette et de la faim qui frappent à la porte du continent, les autres pays africains, pour le compte desquels Macky Sall a plaidé auprès de Poutine à Sotchi, sauront faire la même différence entre les blés dignement acquis et ceux irrégulièrement exportés d’Ukraine.
Rassemblées par la Rédaction