Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et le groupe armé Ansar Dine, ont signé le vendredi 28 décembre 2012 dernier, à Alger, une déclaration commune, dans laquelle ils s’engagent à ne pas mener d’actions déstabilisatrices dans les régions sous leur contrôle. Dans une déclaration commune, sanctionnant la réunion tenue sous l’égide de l’Algérie, les deux mouvements de la rébellion touareg du Mali s’engagent à « s’abstenir de toute action susceptible d’engendrer une situation de confrontation et toute forme d’hostilité dans la zone qu’ils contrôlent ». Par ailleurs, les deux groupes s’engagent à « sécuriser les zones sous leur autorité, à travers la mise en place de forces de sécurité composées des éléments de leurs groupes respectifs », et à agir de manière à permettre la libération de toute personne se trouvant en état de captivité ou d’otage dans la zone affectée. Les deux mouvements ont également convenu de « conjuguer et coordonner leurs positions et actions dans le cadre de toute démarche visant la recherche d’une situation pacifique et durable avec les autorités de transition maliennes, avec les garanties des parties concernées », selon la déclaration.
Pour rappel, ce processus de partenariat entre les ennemis du Mali, intervient tout juste après la décision de la communauté internationale d’autoriser une intervention militaire au nord.
Au delà de tout, les touaregs ont habitué les Maliens à leur fuite en avant constant, leur diversion et hypocrisie. Personne ne croira à ces irréductibles prêcheurs dans le désert.
Maliens
Barrons la route à tous ceux qui cherchent à nous diviser !
Le Mali, un peuple, un but, une foi, c’est justement cette dernière que nous avons perdue. Nous avons perdu foi en Dieu et en nous-mêmes à tel point que le Mali est tombé plus bas que jamais. Les héritiers de Soundiata, Samory, Elhadj Oumar, Biton Coulibaly, Askia, n’ont plus que leurs jambes pour fuir. Le grand péril qui nous guette aujourd’hui est l’effondrement de notre unité, nous devons tout faire pour resserrer nos rangs, levons nous comme un seul homme pour nous libérer du joug des islamistes, personne ne fera ce travail à notre place, il y a longtemps que les ennemis ont voulu nous séparer. Comment un pays aussi grand que le Mali peut rester souder malgré la pauvreté ? Barrons la route à tous ceux qui cherchent à nous diviser, au MALI, il n’y a ni nord, ni sud, ni est, ni ouest, il n’y a que le Mali de Soundiata et de Soni Ali Ber.
Prenons conscience aujourd’hui que nous payons pour nos fautes vis-à-vis de nous-mêmes et surtout vis-à-vis d’Allah. Le code de la famille calqué sur le modèle occidental est pour beaucoup dans nos malheurs, on a voulu rejeter pour Allah « Soub hanatallah » et adopter les lois des occidentaux pour un pays à 98% constitués de religieux, on a voulu que la femme soit légale, que l’enfant naturel ait les mêmes droits que l’enfant légitime, que le mariage à la mairie prime sur le mariage religieux, si Allah n’avait pas été clément à notre égard, il nous aurait tout bonnement anéanti.
Libération du nord
Non à la négociation du 10 janvier à Ouga, oui à la guerre !
De grâce, comment peut-on parler de négociation ? Exécuter des centaines de nos jeunes soldats faits prisonniers à Auguelhoc, inviter les terroristes étrangers au Mali, déserter l’armée par centaines en fuyant avec nos armes et secrets militaires, dénigrer et humilier le Mali à travers les média du monde entier, faire déplacer plus de 300.000 innocents en causant la mort d’enfants, violer nos filles et nos femmes, piller nos populations… et maintenant le Mnla veut dialoguer ? Hélas non! Que les leaders du Mnla répondent d’abord à leurs crimes odieux et actes devant la justice. Sinon, si nous acceptons de négocier avec ses mécréants sans aucune dignité, sans honneur, sans parole, que doivent penser de nous, nos mères, nos femmes, nos sœurs et nos filles violées ainsi que toutes celles qui sont enceintes ou qui ont contracté le vih-Sida de ce fait? Dans tous les cas, nos dirigeants doivent se méfier de ces pièges habiles de la part des désespérés du Mnla (qui ont le soutien de Blaise) qui n’ont plus aucun choix ni où aller sinon que de chercher à sauver leur tête et celles des mécréants d’Ansardine (qui ont le soutient de l’Algérie). Parce que, tout compromis « autonomie », « fédération » ou « accord » offert par l’Etat malien à ces apatrides constituera une grosse erreur mortelle ! Ce serait comme la piqure de l’abeille morte.
Pas de négociation, il faut la guerre, uniquement la guerre. « La guerre contre le terrorisme et les narcotrafiquants est une politique, si tu ne la fait pas, tu la subis forcement ». C’est ce que le président déchu, Amadou Toumani Touré n’a pas compris.
Pour la reconquête du nord
Tous dernière l’armée !
Nous devons croire en nous, nous unir autour de nos forces de défense et sécurité, leur faire confiance, les motiver et aller ensemble pour la reconquête du nord Mali. Certains n’ont pas confiance à l’armée malienne et d’autres sous-estiment les valeurs des maliens et leur pouvoir à reconquérir le nord.
Le Mali a besoin, aujourd’hui, de tout ce qui contribue à unir toutes ses composantes et toutes ses valeurs dont sa diversité. C’est pourquoi, les élections avant la libération du nord ne doivent pas être organisées. Elles contribueront à la division et non à l’unité qu’on recherche.
Ne les sous-estimons pas et ne sous-estimons pas nos valeurs. Sachez que c’est aux Maliens, en comptant sur nous-mêmes et sur nos forces de défense et sécurité, de trouver la solution idoine à la crise malienne, les autres ne peuvent qu’aider. Ces dernières doivent être valorisées et redynamisées pour assurer leur tâche, qui est de libérer le pays.
Nous devons compter sur elles. Avoir confiance en soi, est la première des déterminations à avoir. Quand on veut et on se donne les moyens, on y arrivera. Nous devons compter et nous comptons, en premier lieu, sur nos forces de défense et sécurité et sur l’engagement de tous les Maliens et en second lieu sur celui de nos partenaires, régionaux et internationaux, pour une sortie durable de la crise.
Procès des radiés de la Fonction publique
La section administrative de la Cour suprême déboute les plaignants
Le procès concernant les 263 radiés de la Fonction publique a eu lieu à la section administrative de la Cour suprême de Bamako. Mais ledit jugement n’a pas été favorable aux déflatés. C’est-à-dire aux 263 radiés de la Fonction publique, car la section administrative a déclaré le recours des déflatés « irrecevable en la forme », ordonné la constitution de la consignation et mis les dépenses à la charge des requérants. Autrement dit, en plus d’être déboutés, les radiés doivent rembourser les frais de jugement. Rappelons que ces 263 jeunes ont été intégrés à la Fonction publique grâce à des arrêtés ministériels en violation de la loi qui existe en la matière. Cette décision de la justice est une première victoire de l’Etat. A suivre.
Commerce
Barack Obama pénalise le Mali
Le président Américain décerne des bons points, mais aussi, de mauvais points, Barack Obama, a décidé de retirer au Mali et à la Guinée Bissau, leur statut de partenariat commercial privilégié. Les Etats-Unis sanctionnent ainsi, ce qu’ils estiment, constituant, le recul de la démocratie dans ces 2 pays, avec le coup d’Etat. En revanche, le président américain, accorde ce statut au jeune Etat du Soudan du sud, à l’occasion de la révision annuelle du programme « Agora », qui prend en considération des avancements et des recules des pays africains.
En accordant ce statut au Soudan du sud, les Etats-Unis veulent encourager leur marche vers l’indépendance et surtout profiter du pétrole de ce pays.
Grève du Synesup
Les étudiants expriment leur ras-le-bol !
Des centaines d’étudiants ont marché la semaine derrière, pour demander à leurs professeurs, en grève depuis des mois, de reprendre les cours. « L’objectif de la marche consiste à réclamer nos droits légitimes, droits à l’éducation. Depuis 3 à 4 mois, nous ne faisons rien que prendre du thé à la maison », a laissé entendre Ibrahim Traoré, secrétaire général par intérim de l’Aeem (Association des élèves et étudiants du Mali).
A noter que l’absence des élèves dans les classes est due à la grève des enseignants du supérieur. En effet, les professeurs des facultés et grandes écoles du Mali sont en grève parce qu’ils exigent des augmentations de salaires et l’amélioration de leurs conditions de travail. Les marcheurs qui demandent aux autorités de prendre les mesures idoines pour faire face à leur situation. La marche qui est partie du boulevard de l’Indépendance, a pris fin à la Primature. Le Pr. Oumar Kanouté, directeur de cabinet du Premier ministre, qui a salué la démarche des étudiants eu égard à leur prise de conscience, a pris bonne note de leurs doléances et leur a promis qu’elles seront transmises à qui de droit. Il y a quelques années, ce sont les étudiants qui étaient constamment dans les rues pour leurs revendications syndicales. Présentement, les choses ont changé, avec les professeurs qui sont toujours en grève et des étudiants qui veulent être formés. Alors, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est interpellé.
Imafer : Enfin du fer made in Mali :
Avec une capacité de production de 25 200 tonners de fer à béton par an
Située à Fougadougou (Commune de Tienfala, région de Koulikoro), l’Industrie malienne du fer (Imafer) a été inaugurée, jeudi dernier. C’est le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoul Karim Konaté, qui a procédé à la coupure du ruban symbolique de l’imafer. Installée à une quarantaine de km de Bamako à Fougadougou (Commune de Tienfala, région de Koulikoro), l’usine comporte un four électrique d’une capacité initiale de 2100 t/mois soit 25 200 t/an et un laminoir pour la fabrication finale du fer à béton. Ce laminoir a une capacité de production de 150 t de fer à béton par jour, soit 45 000 t/an. Elle dispose également d’un laboratoire de contrôle de test capable de donner toutes les spécifications sur les composantes et la fiabilité de chaque barre de fer. Plus de 5 milliards de F CFA ont été investis pour la réalisation de l’usine. Mohamed Kawar, le promoteur de l’Imafer, a fait savoir qu’une unité de production d’oxygène également réalisé sera opérationnelle dans 2 mois.
En tout cas, cette nouvelle unité de fer à béton va accroître les capacités du Mali dans un secteur aussi important que stratégique.
Signalons que, la nouvelle industrie sidérurgique emploie 180 personnes. Ce nombre sera porté à 240 lorsque la production atteindra sa vitesse de croisière.
Rassemblées par Aliou Touré