La saga judiciaire inter-URD a finalement atteint son épilogue, la semaine dernière, avec une ultime sentence de la justice en faveur de la tendance conduite par Gouagnon Coulibaly, le même dont l’installation à la tête du BEN avait déclenché la crise. Sauf que ce dénouement judiciaire est loin de désarmer complètement le camp des perdants. De bonne source, en tout cas, les fidèles compagnons de Salikou Sanogo, vice-président et non moins président intérimaire déchu, sont à pied d’œuvre pour compenser la perte de l’URD par l’avènement d’une autre formation. Il nous revient de même source, que les réunions et pourparlers souterraines se succèdent y compris à l’ancien siège du chef de file de l’opposition où les ficelles de la démarche seraient habilement tirées par la veuve de Soumaìla CISSÉ en personne, laquelle se compte parmi les perdants de la bataille judiciaire. De guerre lasse, confie-t-on, Mme Assan Traoré miserait désormais sur les nombreuses sympathies pour son défunt époux pour vider l’URD de son contenu partisan, au profit de la nouvelle formation en gestation dont le nom n’est pas connu pour l’heure. Nos sources croient savoir, en revanche, que personne ne disputerait les commandes de l’entité politique en devenir au fils aîné de Soumaìla, que la famille CISSÉ n’a pas réussi à imposer comme héritier du directoire de l’URD après le décès de père-fondateur. C’est pour les besoins de cette cause, selon nos confidences, que des démissions en cascade surviennent dans nombre de structures du Parti Soumiste depuis l’annonce du verdict sans recours de la Cour suprême. La saignée, confie-t-on, s’annonce beaucoup plus douloureuse que celle qu’a entraîné la toute première déchirure du parti avec le départ du ministre Oumar Ibrahim Touré.
La Rédaction
Traore Musso, l’URD ne doit pas être une dynastie, méfions-nous car Salikou a une dignité et un honneur alors il doit remplacer Soumi-Champion dans l’URD ou ailleurs dans un nouveau parti, a bon entendeur, salut!
Je valide la position de Kinguiranke. Toutes tentatives de création d’une autre formation politique ou la mise en position hâtive du fiston de Soumi le Champion (mon Président paix à son âme et repos éternel) sont lourdes de conséquences fâcheuses. Merci
Ça n’a rien avoir la succession de SOUMAILA CISSÉ par son fils.
IL S’AGIT DE FAIRE RESPECTER L’ESPRIT POUR LEQUEL SOUMAILA CISSÉ A QUITTÉ L’ADEMA PASJ POUR FONDER L’URD.
À son décès des opportunistes assoiffés de pouvoir,intéressés uniquement à profiter des délices du pouvoir,ont envahi le parti.
QUI PEUT ACCEPTER QUE BOUBOU CISSÉ SOIT LE SUCCESSEUR DE SOUMAILA CISSÉ APRÈS AVOIR ÉTÉ CELUI PAR LEQUEL IL A ÉTÉ ENLEVÉ PENDANT UNE CAMPAGNE LÉGISLATIVE DONT L’ÉTAT DEVRAIT ASSURER LA SÉCURITÉ.
C’est BOUBOU CISSÉ qui a actionné le division de L’URD.
L’URD S’EST CONSTRUIT AUTOUR DE LA PERSONNE DE SOUMAILA CISSÉ.
Il ne s’agit pas là seulement de l’homme SOUMAILA CISSÉ, mais du parcours professionnel et académique qu’il a habité.
Il était le pendant d’ALASSANE OUATARA au Mali en terme de privilégier les compétences techniques et politiques dans la gestion de l’Etat au détriment de la médiocrité inclinée dans les faveurs accordés aux parents et proches sans tenir compte de leurs capacités à gérer la fonction.
SOUMAILA CISSÉ S’EST TOUJOURS FAIT ENTOURER PAR LES PLUS COMPÉTENTS.
Ceux qui ont confisqué le parti sont connus intéressés à profiter des délices du pouvoir d’où cette précipitation à accepter BOUBOU CISSÉ.
S’il est possible de défendre l’esprit qui a animé SOUMAILA CISSÉ par d’autres moyens,ce serait œuvre utile.
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