La Somagep décriée

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Les grincements de dents contre la Société malienne de gestion de l’eau potable, distributrice exclusive d’eau aux familles maliennes, retentissent de plus en plus bruyamment dans les coins et recoins de la capitale. Il ne s’agit pas d’une grogne en rapport avec une desserte qui laisse pourtant à désirer. Il est plutôt question d’une sorte d’arnaque ayant peu à peu pris forme et qui commence à déborder au point de délier les langues : les factures arbitrairement élaborées. Elles consistent pour les agents releveurs de procéder au pointage des débits de consommation d’eau sans même se déplacer vers les ménages concernés. Le hic est que la pratique est devenue si grosse qu’il arrive que les factures continuent de pleuvoir à certains consommateurs qui ont longtemps abandonné les branchements de la Somagep au profit de l’autonomie hydraulique et du  forage individuel. Voilà qui vient trancher pour le moins les nombreux litiges qui éclatent entre la société et sa pauvre clientèle. S’y ajoute que la supercherie est parfois mise à nu par les paiements en ligne. Il arrive par exemple qu’on vous dise que la facture que vous désirez régler n’existe tout simplement pas.

 Ces photos intrigantes d’Ibk

À en juger par le poids de l’âge et son parcours ici-bas, c’est sans doute une lapalissade de dire du président de la République qu’il émerveille plus par ses vieux jours que par un futur plus radieux. Mais de là à l’enterrer prématurément en le réduisant au stade de has-been, il y a grand fossé que certains n’ont pas hésité pas à enjamber. Il s’agit notamment de ceux qui ont en charge la gestion de l’image du chef de l’Etat. Depuis quelques temps, en effet, IBK n’est plus représenté dans les affiches et autres supports visuels que par ses vieilles images. Qu’il s’agisse des annonces de la visite du Roi marocain – dont les affiches continuent de bonder les artères de la capitale – ou des posters géants déployés dans le cadre de la campagne en faveur de l’industrialisation, les faiseurs d’image de Koulouba semblent figés sur les photos de campagne qui incarnent IBK dans la gloire et son succès de la présidentielle de 2013. Comme pour admettre que le locataire s’est métamorphosé au point de ne plus être présentable que par les seuls passages évasifs sur le petit-écran.

Quand les Bamakois de perdent dans les dédales du 3è pont

Les usagers du Pont de l’Amitié sino-malienne ont été surpris, la semaine dernière, par une nouvelle donne : la suppression de l’accès principal au Troisième Pont par Sotuba. Pour raison de travaux apparemment, à en juger par les équipements de construction transportés sur les lieux. Mais, faute de panneaux de signalisation et d’orientation adéquate, les  usagers de la route, habituels et moins habituels, ont été contraints à des manœuvres très ennuyeuses aux heures de pointe pour retrouver le bout du tunnel. Celui-ci est au fait comparable à un véritable labyrinthe dans les dédales duquel motocyclistes et automobilistes se dépaysent longtemps à cause de la multitude de voies d’accès du 3è Pont, que certains avaient oubliées ou que d’autres n’avaient certainement jamais découvert auparavant, faute de les pratiquer. Tout simplement parce que même pendant les bouchons les plus intenables, tous se ruent sur l’accès principal et la Police Routière n’a jamais eu l’idée auparavant de se faciliter la tâche en les déviant vers les autres accès secondaires

Le député Aliou AYA, troisième larron de la jeunesse Adema

Après une longue hibernation imposée par un risque réel d’implosion, la bataille pour la présidence du Mouvement national des jeunes du Pasj revient de plus belle dans les arènes de la Ruche. Mais au lieu d’apaiser les ardeurs, le répit observé aura plutôt aiguisé les appétits pour cette responsabilité politique. Naguère convoitée par deux jeunes loups que sont Ben Maouloud de la section de Gao et Papou Haidara de Bamako – qui se livraient une bataille à fleuret moucheté pour la succession au président sortant Lazar Tembelly – la président du Mouvement national des jeunes Abeilles n’était  pas une équation si facile pour le Comité exécutif. Elle sera peut-être davantage compliquée avec un troisième larron qui commence à pointer le nez. Il s’agit du jeune parlementaire Aliou Aya qui a aussi des arguments à faire valoir en tant que candidat de la région qui procure plus d’élus au Pasj. Wait and See !

La Rédaction

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