Si la pose de la première pierre de la Polyclinique périnatale Mohamed VI de Sébénikoro par le roi du Maroc Mohamed VI et le Président malien Ibrahim Boubacar Kéïta s’est déroulée dans un grand tintamarre, son inauguration, il y a plus d’un an, par le Premier ministre de l’époque, Modibo Kéïta et l ‘ambassadeur du Maroc au Mali, s’est faite quasiment dans la plus grande discrétion. Et pour cause, le roi du Maroc qui devait le faire était aux abonnés absents, alors que d’énormes panneaux publicitaires annonçaient son arrivée dans la capitale malienne. Et depuis ce temps, cette polyclinique Mère-Enfant dont le coût a été évalué par les autorités maliennes à 6 milliards n’est pas fonctionnelle nonobstant la construction de la partie administrative. Elle aujourd’hui en friche.
Selon nos radars, les Marocains ne seraient pas du tout contents. Ils estiment que même la moitié du montant qu’ils ont donné n’a pas été investie dans la réalisation des travaux. L’argent aurait été, tout simplement, détourné !
Pour eux, ils ont voulu aider le Mali à avoir une infrastructure sanitaire digne de ce nom, au lieu d’évacuer toujours les mères et /ou leurs enfants chez eux, en France ou en Tunisie. Ils n’ont pas imaginé, un temps soit peu, que les Maliens allaient se voler eux-mêmes.
Mon Dieu, on aurait tout vu sous ce magistère de Ladji Bourama.
Ami met le feu au Sheraton
La traditionnelle soirée de gala du Comité olympique et sportif du Mali dénommée « Nuit du mérite sportif » qui s’est tenue le week-end dernier à l’hôtel Sheraton, a été l’occasion pour la Première dame, Mme Kéïta Aminata Maïga de montrer qu’elle reste une excellente danseuse de salsa. Cette soirée à été pour notre Prima dona, émoustillée par les quelque verres bus pour fêter, sans doute, par le retour de son mari, d’exécuter des pas endiablés de salsa.
Habillée d’une splendide robe traditionnelle rose et coiffée d’un foulard de la même couleur, Ami, qui était la marraine de ladite soirée, a chauffé la salle, au rythme de la musique de Sékouba Bambino, la star guinéenne du célèbre groupe africain de salsa : Africano.
La Première dame du Mali a démontré aux invités privilégiés de la soirée qu’elle est toujours bon (s) pied (s) et bon œil. Comme le dirait l’autre : « Elle a gâté le coin ».
IBK- Boubèye : le désamour
Le couple IBK-Boubèye a du plomb dans l’aile. Le président de la République qui savait son Premier ministre roublard, aurait découvert que ce dernier joue au pompier-pyromane. Partout où il est venu réconcilier peuls et dogons ou peuls et dozos, ces endroits se sont embrasés quelques jours après son passage. Les mauvaises langues proches de Sébénikoro disent même que « Le Vieux » aurait la preuve que Boubèye a donné 50 millions à groupe pour attiser le feu, parce qu’il est sûr que tant qu’il y a des troubles, IBK ne pourra pas se débarrasser de lui.
Mais ce qui a fini par convaincre IBK de renvoyer son actuel PM est le fait que ce dernier n’a pas hésité de recruter plusieurs députés au sein même de son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM). De deux députés, l’Asma, le parti qu’il a créé après son exclusion de l’Adéma compterait 21 députés d’après les statistiques fournies par son Secrétaire général, Cissé.
Ce qui prouve, selon eux, que Soumeylou travaille plutôt pour l’après IBK que pour autre chose. Désormais pour IBK, l’ingratitude de Boubèye ne fait plus l’ombre d’un doute. S’il a pu acheter tous ces députés, c’est parce c’est lui IBK qui l’a nommé PM, donc a mis à sa disposition autant de moyens, alors qu’il pensait que Soumeylou lui devait : « une éternelle reconnaissance » comme il l’a lui-même écrit sur carte de vœu qu’il lui a envoyée quelques jours après son nomination à la Primature.
Hum ! « Djé jugu laban yé gnohon ciron yé »
La Rédaction