Le samedi 22 juillet, Malick Konaté du Mouvement «Trop C’est Trop», Dama Diawara, Jeunesse de Bozola, et Mamadou Touré dit Boua des familles Touré de Bagadadji étaient les invités de l’émission «An Ka Ben» de Radio Kledu. L’émission était au sit-in des mouvements «Trop C’est Trop» et «ça suffit» devant l’Ortm. C’est au cours de cette manifestation que Malick Konaté a été agressé par les jeunes de Bozola. Certains parlent de «gros bras» au service de Karim Keita. Après ce sit-in, il y a eu une vive polémique sur les réseaux sociaux. Kledu a donné la parole aux deux camps. Après les explications et les interventions des auditeurs, les précisions de Mamadou Touré dit Boua, les deux jeunes se sont pardonnés. Malick Konaté, qui voulait enclencher une procédure judiciaire, y a finalement renoncé. Tous les deux parlent d’incompréhensions. «On ne s’est pas compris seulement et il y avait une vive tension. Sans quoi nous n’avons nullement besoin d’agresser Malick ou d’autres jeunes», a dit Dama Diawara. Malick Konaté, de son côté, a accepté les excuses et le pardon de Dama, auquel il a demandé de lui payer ses médicaments. «S’excuser de son agressivité peut parfois désamorcer un conflit et arranger les choses. Notre force, c’est notre détermination. La lutte continue», a-t-il déclaré. L’émission «An Ka Ben», c’est tous les samedis de 15h à 16h avec Kassim Traoré sur Radio Kledu.
Madani et IBK
Un vieux dicton malien dit qu’à tout respect, il convient un retour de respect. Aussi, je me dois de remercier le président de la République Ibrahim Boubacar Keita, pour les marques d’estime et de sympathie dont j’ai récemment été l’objet. Alors que j’attendais le vol de vendredi soir pour me rendre aux obsèques d’un être cher, qui lui était cher également, il m’a fait appeler afin que je prenne l’avion de sa délégation. Ayant fait savoir à l’agent du protocole que je ne pouvais arriver dans le délai imparti, le président a exigé que l’on attende mon arrivée avant de décoller. Ce sont là des valeurs dignes de la grande tradition malienne et je l’en remercie sincèrement. Par dessus tout, je souhaite que l’homme que j’ai rencontré, en cette occasion, prenne le pouls des aspirations de son peuple, entende par delà les clivages partisans et prenne les décisions qui sauvegardent la stabilité de notre nation.
En visite de contact
Ménaka attendait son juge. Il avait été annoncé pour mardi, puis jeudi et c’est le vendredi qu’il est arrivé dans la capitale de la viande. Ici, les jeunes attendent le juge tout comme les autres citoyens. Ce premier voyage de Moussa Sanogo était une sorte de visite de contact. Le bâtiment du tribunal est prêt et en bon état, mais le juge préférait prendre la température de la ville avant son installation. Arrivé le vendredi 21 juillet 2017, le nouveau juge de Ménaka, Moussa Sanogo, accompagné de certains cadres du gouvernorat, des Forces armées maliennes et de la Minusma, a entrepris samedi matin une visite au tribunal, à sa future résidence, à la Maison d’Arrêt de Ménaka, au Commissariat de police et à la Brigade de la Gendarmerie nationale. Il faut rappeler que toutes ces infrastructures citées ont été réhabilitées par la Minusma. Le juge a aussi rendu visite au chef de village de Ménaka, entouré de ses conseillers. Les deux personnalités ont saisi l’occasion pour se promettre «une collaboration étroite pour un climat de paix et de quiétude dans la région».
Mort d’un bourreau
Mort d’un terroriste, un radical, qui passait outre les consignes données par Iyad Ag Ghaly. Ce dernier lui avait intimé l’ordre de ne pas tuer les soldats maliens arrêtés à Aguelhok, mais il est passé à l’acte. Personne n’a pu retenu son nom, disons, on a oublié son nom parce qu’il a commis beaucoup d’exactions au nord du Mali. Lors de l’attaque du camp d’Aguelhock, les terroristes et jihadistes sont venus de partout, mais ils ne s’attendaient pas à une forte résistance des soldats maliens, sous la houlette du capitaine Sékou Traoré dit Bad. Lors de cette attaque, même si les militaires maliens ont perdu beaucoup d’hommes, 6 jihadistes algériens, qui voulaient faire exploser une partie du mur du camp, se sont fait tuer par leur propre bombe artisanale. C’est face à ces multiples pertes que les jihadistes ont décidé d’exécuter les soldats maliens. En les faisant coucher par terre, et c’est un seul homme qui leur a mis des balles dans la tête, un à un. Notre source ajoute qu’ils n’ont égorgé personne. Pour le cas du capitaine Bad, il nous avoue qu’il a été atrocement tué parce qu’invulnérable. L’homme, qui a mis des balles dans la tête de nos soldats, est mort entre Gao et Gossi, seul dans sa voiture.
Ortm, toujours le même !
Une fois dans l’opposition, ils accusent l’Ortm. L’Ortm et ses journalistes et autres travailleurs n’ont rien fait de grave. Tous les régimes ont travaillé avec l’Ortm de la même façon. Même Sanogo en a profité. Ceux qui crient aujourd’hui, quand ils étaient aux affaires, n’ont rien fait pour que le traitement de l’information soit impartial, pour l’égal accès aux médias d’Etat. Faites en sorte et sur la base des textes, que l’Ortm ne soit plus un instrument de propagande d’un régime, mais un média d’Etat au service de tous les Maliens. Les régimes l’Udpm, Adéma, Mouvement Citoyen et Pdes, Cnrdre et aujourd’hui Rpm, ont tous utilisé l’Ortm de la même manière. Un journaliste ou un directeur ne peut rien face aux décideurs du moment. Ce sont les politiques qui peuvent changer la donne. Un jour, tout le journal télévisé a été consacré aux activités d’ATT, celles de ses ministres et son épouse. «Bi kote deh».
CAN estivale
La Coupe d’Afrique des Nations, déplacée de janvier à l’été. La Coupe d’Afrique des nations n’aura plus lieu en janvier, mais sera déplacée à “l’été”, entre juin et août, tous les 2 ans. La commission de la CAN a fait appel à des météorologues pour déterminer la faisabilité d’une compétition entre juin et août. Les météorologues estiment que, sauf en Afrique centrale, la pluie n’est pas un frein à l’organisation d’une CAN “estivale”. Ce changement n’est pas du goût de plusieurs personnes, surtout que ce changement est une exigence des pays européens qui l’ont toujours demandé afin d’avoir leurs joueurs en début de saison. La CAN se jouait généralement au mois de janvier. En tout cas, Issa Hayatou et son groupe avaient récusé ce changement de calendrier, malgré leur bonne collaboration avec l’UEFA.
L’Énigme du voleur
Dans la vie, il existe deux types de voleurs : le voleur ordinaire*: c’est lui qui vous vole votre argent, votre portefeuille, votre montre, votre téléphone, etc. Le voleur politique* : c’est celui qui vous vole votre avenir, vos rêves, votre savoir, votre salaire, votre éducation, votre santé, votre force, vous vole votre sourire, etc. La grande différence entre ces deux type de voleurs est que le voleur ordinaire vous choisit pour vous voler votre bien, tandis que le voleur politique, c’est vous qui le choisissez pour qu’il vous vole. Et l’autre grande différence, qui n’est pas la moindre, c’est que le voleur ordinaire est traqué par la police tandis que le voleur politique est le plus souvent protégé par un convoi de police. À méditer avant de choisir votre voleur…
Rions un peu !
Un médecin sénégalais a déclaré : «Au Sénégal, la médecine est si avancée que nous avons coupé le foie d’un homme et l’avons mis sur un autre homme, et en six semaines, il cherche du travail. Le médecin camerounais dit : «Ce n’est rien. Au Cameroun, nous prenons une partie d’un cerveau, le mettons dans un autre homme, et en 4 semaines, il cherche du travail. Le médecin égyptien dit : «Messieurs, nous prenons un demi cœur d’un homme, le mettons dans la poitrine d’un autre, et en 2 semaines, il cherche du travail. Le docteur malien dit: «Vous êtes tous derrière nous… Il y a 4 ans, nous avons pris un homme sans cerveau, sans cœur, sans foie, et fait de lui le président. Maintenant, tout le pays cherche du travail !»
Soro secoué
De retour d’une longue mission en Europe, le président du parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro, a annoncé jeudi, à son arrivée à Abidjan, qu’il ira «demander pardon» à l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, dans le cadre de l’élan de réconciliation nationale dans lequel il s’est inscrit. «J’ai décidé de demander une fois de plus pardon aux Ivoiriens pour tout ce que, depuis 2002, j’ai pu consciemment ou inconsciemment commettre comme offenses à ce peuple qui a tant souffert. J’adopterai la même démarche de pardon et j’irai demander pardon à mes aînés, les présidents Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara et aussi Laurent Gbagbo», a déclaré M. Soro ajoutant qu’en «ce qui me concerne, j’ai déjà pardonné et je suis désormais sans rancune, ni colère». «De retour en Côte d’Ivoire, j’ai pu noter des signes d’agitations», a fait remarquer Guillaume Soro avant d’indiquer «qu’en tant qu’acteur politique et au nom de la responsabilité qui est la mienne, je voudrais lancer un appel au calme, à la pondération et à la retenue des uns et des autres. Personne n’a intérêt à jouer contre la sérénité et la stabilité de la Côte d’Ivoire». Beaucoup de gens pensent que c’est à cause du limogeage de ses proches, mais aussi le fait qu’il se lance dans la campagne pour la présidentielle de 2020. Mais c’est un homme secoué qui a tenu de tels propos de paix.
2 présents sur 5
Face à la situation sécuritaire au nord du Mali, plusieurs élus locaux et nationaux ont abandonné leurs localités respectives pour élire domicile à Bamako. Ils sont maires, députes, chefs de villages, préfets et sous- préfets, sans oublier les imams. De nos jours, sur les 5 gouverneurs des régions du nord du Mali, seuls deux sont sur place, les gouverneurs de Ménaka et celui de Tombouctou. Le gouverneur de Taoudéni est basé à Tombouctou ; celui de Kidal est désormais à Gao, alors que le gouverneur de Gao a été chassé par ses administrés. En tout cas, à Ménaka aussi, tous les préfets et sous-préfets sont à Ménaka ville parce qu’il n’y a pas assez de forces pour les envoyer dans leurs localités respectives. Certains maires de la région et des enseignants, pour ne pas avoir des problèmes, sont basés à Ménaka ville.
Erreur corrigée
Vernissage des expositions-photos, peinture et sculpture et installation. Aucune œuvre malienne exposée, alors que les œuvres ont été acheminées depuis deux mois sur Abidjan. Les artistes maliens sont désemparés et sous le choc. Très déçus. Le commissaire de l’exposition dit qu’il est désolé et a prétexté un problème avec DHL. C’est dommage. La presse ivoirienne va en parler demain sûrement. J’ai fait faire les interviews de deux artistes pour qu’ils dénoncent la situation. La ministre malienne de la Culture, présente sur place, est intervenue auprès de son homologue ivoirien. Ce dernier a appelé DHL pour situer le blocage. Finalement, tous les artistes ont pu récupérer leurs œuvres ; ils vont les exposer dès ce soir dans les différents stands. Les compétitions débutent demain pour tout le monde. Bonne chance aux artistes.
Une règle de la vie
Les étudiants les plus brillants deviennent médecins, ingénieurs, enseignants, chercheurs… Les étudiants les moins brillants font les écoles d’administration, deviennent administrateurs et dirigent les plus brillants. Les étudiants passables entrent en politique et dirigent les plus brillants et les moins brillants. Les recalés du bac embrassent le monde des affaires et de la criminalité, ils contrôlent politiciens, administrateurs, médecins et ingénieurs. Enfin, les non scolarisés : ils deviennent prophètes, pasteurs et marabouts, et tous sans exception, les suivent à la lettre. Où vous situez vous ?