La mère indigne tué son enfant un vendredi, et jugée un vendredi

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Le vendredi 10 juin 2011, dame Baco Coulibaly (20ans) comparaissait devant la Cour présidée par Moussa Sara Diallo assisté des conseillers Demba N’Diaye et Mama Diarra. Le Ministère public était représenté par Mme Kolo Sétou Coulibaly, Substitut du Procureur de Tribunal pour Enfants. Défendue par Maître Idrissa N. Diarra, l’accusée s’en est très bien sortie avec 3 ans de prison avec sursis.

Le vendredi 30 juillet 2010, à Sébénicoro (Bamako), Baco Coulibaly éprouva des contractions utérines dans la famille Bocoum où elle travaillait en qualité d’aide ménagère. Lorsqu’elle sentit la délivrance vers le crépuscule, elle se précipita vers les toilettes où elle donna naissance à un nouveau né qui, malheureusement, ne vivra pas, puisque sa mère se débarrassera de lui en le jetant dans la fosse d’aisance. A la découverte du corps, Ada Bocoum alerta sa voisine qui est un agent de police. Cette dernière informa aussitôt le Commissariat de police du 9è Arrondissement qui dépêcha sur les lieux des agents accompagnés d’un médecin légiste. Constat : le nouveau-né était bel et bien mort.  Interpellée, la mère indigne reconnut les faits, mais expliqua qu’elle s’était rendue aux toilettes pour se soulager lorsqu’elle fut surprise par la naissance du bébé. Il est évident que cette version ne saurait convaincre, surtout que l’inculpée se savait à terme, qu’elle avait elle-même coupé le cordon ombilical du bébé et n’avait avisé personne de ce qui s’étai passé. Reconnue donc coupable, elle a été condamnée à une peine minime de 3 ans d’emprisonnement ferme avec sursis.

Inculpée pour infanticide, Aminata Yalcouyé écope de 3 ans de prison ferme
Ce mercredi 8 juin, dans la salle d’audience « Boubacar Sidibé » de la Cour d’Appel de Bamako, Aminata Yalcouyé devait répondre des chefs d’accusation qui pesaient sur elle.

 Des faits, il résulte que le 9 septembre 2007, vers le crépuscule, la nommée Aminata Yalcouyé, en état de grossesse, sentit des douleurs abdominales. Elle se précipita alors vers les toilettes pour accoucher avant de jeter son nouveau-né dans la fosse d’aisance. Le lendemain, sa patronne, Maïmouna Diallo, constata la disparition de sa grossesse. A la question de savoir où se trouve son enfant, Aminata répondit qu’elle avait fait une fausse couche et que l’enfant avait été enterré par ses parents. Non convaincue par  ces arguments, la patronne se rendit chez les parents de l’inculpée et découvrit que la fille avait plutôt jeté son nouveau-né dans la fosse d’aisance et à l’insu de ses parents. Sa  patronne saisit alors la gendarmerie.

Le certificat d’expertise mentale prouve que Aminata Yalcouyé   ne souffre d’aucune affection physique ou psychique pouvant influer sur sa responsabilité. Elle a donc été condamnée à 3 ans de prison ferme.

Bougouni : Inculpé pour offense à l’autorité légitime, Oumar Coulibaly en prend pour 6 mois de prison avec sursis

Le sieur Oumar Coulibaly peut aller demander des bénédictions à ses ancêtres, car s’étant retrouvé en prison suite à une banale discussion avec un agent de police dans les locaux de la mairie de Bougouni au début de ce mois de juin, il a reconnu s’être effectivement disputé avec le dit agent. Mais il a confié que c’est l’agent de la police qui fut le premier à l’insulter. Après un parcours minutieux du dossier, le juge a déclaré Oumar Coulibaly coupable des faits d’offense à l’autorité légitime. Mais il a finalement bénéficié des faveurs des Articles 18 (circonstances atténuantes) et 19 (sursis) : il a donc été condamné à 6 mois de prison avec sursis.

8 Juin 2011 : l’avant dernier « Baro » d’ATT    
Le 8 juin 2002 ayant été la date de l’investiture présidentielle d’ATT, la nuit du 8 au 9 juin de chaque année est l’occasion, pour lui, d’animer son émission télévisée dite « Baro ». Cette nuit du mercredi 8 au jeudi 9 juin n’a donc pas failli à la tradition : tant bien que mal, ATT s’est soumis à toutes questions, y compris les plus embarrassantes ou « tabou » auxquelles il a répondu, toujours avec l’air badin et humoristique qu’on lui connaît. Cependant, si les réponses à certaines questions ont été adroitement éludées ou « embrumées » par ATT, celles qui ont trait aux réalisations ont par contre été largement traitées sans langue de bois : infrastructures routières, immobilières, agricoles, sanitaires…, travaux de rénovation de la capitale, activités du Cinquantenaire, logements sociaux, élections de 2012, reformes institutionnelles…

Période hivernale : un début qui s’annonce inquiétant
« La perdrix n’est pas encore tombée qu’elle a déjà pondu neuf œufs. Si elle tombait, ne va-t-elle pas pondre un champ d’œufs ? ». C’est du moins à cet adage (quelque peu mal traduit) qu’on pourrait penser, au regard de cette pluie qui s’est abattue sur la capitale (et qui a couvert presque tout le pays) avec une rare violence dans l’après midi du  jeudi 9 juin. Non seulement cette averse brutale avait çà et là réduit les voies principales et les rues en lacs d’eau presque infranchissables, mais la violence du vent qui l’accompagnait avait cassé des arbres, détruit des voitures et sérieusement endommagé des demeures : maisons, boutiques, kiosques… A cette allure, il y a lieu de s’inquiéter déjà de ce que les prochains mois nous réservent et de prier le Ciel pour qu’Il nous amène des pluies abondantes, mais pas destructrices.
Rassemblées par la Rédaction

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