La jeunesse de Gao mécontente du maire

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Cela fait plus d’une semaine que les jeunes avaient décidé de faire une marche pacifique pour protester contre les pratiques «pas claires» du maire. La situation est confuse dans la ville de Gao où les populations se révoltent de plus en plus contre leur maire. Depuis son retour dans la ville, selon notre source, le maire Saoudou Harouna Diallo pose des actes incompatibles avec la vision de la population. En effet, le dimanche 03 février, Saoudou H. Diallo aurait empêché une descente des populations sur le narcotrafiquant et non moins maire de Tarkint, Baba Ould Cheick. Ce qui a provoqué l’ire des jeunes, c’est la présence de ce narcotrafiquant dans la station SONEF à Gao, et qui plus est, escorté par une colonne d’hommes armés. Du coup, des jeunes de la ville s’étaient engagés à lui faire la peau. Subitement, explique notre source, le maire Diallo s’est interposé avant l’arrivée de la troupe française. Cette situation a irrité les jeunes au point qu’ils ont initié une grande marche le lendemain pour exprimer leur courroux. Heureusement, le colonel-major Didier Dacko a joué de son expérience pour calmer les ardeurs. Mais depuis, les populations de la ville de Gao ne font plus confiance à leur élu local. Pire, elles estiment qu’il n’est pas blanc comme neige, du moins qu’il entretiendrait des relations avec ce narcotrafiquant. Cette situation risque de prendre d’autres allures dans les jours, si des mesures ne sont prises pour mettre de l’ordre dans les choses.

Le Mnla pille Khalil

Des hommes armés appartenant au Mnla ont pillé des commerces  appartenant à des Arabes dans l’avant-dernier village avant la frontière algérienne, plus précisément dans le village de  Khalil. Une véritable razzia. Les hommes du Mnla auront tout volé : véhicules, téléphones satellitaires (Thuraya), avant de quitter la ville. Au même moment, le côté algérien de cette frontière, longue de 1300 Km, était fermé à toute personne et les militaires algériens avaient reçu l’ordre d’ouvrir le feu sur toute personne ou tout engin qui viendrait du territoire malien. C’est pourquoi le camp de réfugiés, qui se trouve dans la zone, est interdit de visite même aux organisations humanitaires sauf celles qui sont déjà sur place.

Le directeur général de la police française à Alger

Le directeur général de la police française était à Alger pour une visite de deux jours. Avec comme  objectifs : échange d’expériences et renforcement de la coopération entre les polices des deux pays. Ils veulent faire adopter un plan par la DGSN (services de renseignement algériens) en matière de sécurisation des citoyens et de leurs biens. Il a eu une séance de travail avec des cadres supérieurs des deux corps de police algérien et français. La délégation française a aussi pris connaissance de l’expérience de la police algérienne dans le domaine «criminalistique» lors d’une visite au laboratoire scientifique et technique, au cours de laquelle un exposé a été fait sur les moyens techniques et scientifiques utilisés par la police nationale afin «d’élucider les crimes et interpeller les présumés auteurs». À la fin de sa visite, le responsable français s’est dit impressionné par l’évolution enregistrée par la police algérienne dans l’accomplissement de son travail et son action sur le terrain.

Un faux Malien

Les services de la gendarmerie relevant du groupement de la wilaya de Tamanrasset ont, lors d’un contrôle de routine effectué récemment au barrage dressé à In-Saha (à 700km de Tamanrasset), sur un bus de transport de voyageurs à destination d’Alger, arrêté un contrebandier quadragénaire de nationalité malienne, selon des sources officielles. Suite à une fouille des bagages appartenant à l’interpellé, les gendarmes ont découvert une importante quantité de médicaments de fabrication douteuse, des stimulants de sexualité et des calmants destinés à la vente. Des produits cosmétiques, des cellulaires avec leurs accessoires ont été également trouvés dans ces bagages ainsi qu’une somme de 40000da. Déféré au parquet de Tamanrasset, le mis en cause a été mis en détention préventive. Mais en réalité,  il n’est pas Malien.

De faux Maliens

Dans le monde, il y a 11 millions de personnes qui circulent sans nationalité, selon le HCR. En tout cas, en Algérie, il y a beaucoup de migrants qui prennent le passeport malien, parce que l’Algérie n’exige pas de visa pour les Maliens. Il y a des centaines d’étrangers qui le possèdent. Le passeport malien est un business juteux : il est acheté à 10 000 FCFA pour être revendu à 15 000 FCFA, alors qu’au Mali, il coûte 50 000 FCFA. En Algérie, tous les migrants sont Maliens mais ne parlent aucune langue du Mali.

  

Préservatif interdit  

Dans les pharmacies en Algérie, les préservatifs sont bien présents dans les rayons. Mais ils ne se vendent pas comme chez nous. Une seule personne ne peut pas en acheter plus que 3. Et gare à celui qui serait en «flagrant délit» de possession de plusieurs préservatifs. La sentence est encore grave lorsqu’il s’agit d’une femme : c’est un mandat de dépôt. Les autorités prennent le temps de retourner ta vie dans tous les sens. Pour une femme mariée, c’est tout simplement la correctionnelle.  Pourtant, il y a des chambres de passe dans ce pays, et, des prostituées ! Sacrée discrétion à l’algérienne ! En Algérie, la campagne de lutte contre le Sida se fait sans préservatifs. Même si les organisateurs des jeux africains ont profité des JO pour offrir des préservatifs aux Algériens.

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1 commentaire

  1. tout ça pour dire qu’on doit délivrer notre passeport qu’aux vrais maliens. qui délivre les passeports? les cartes d’identité? ce sont nos autorités… sur la base de quoi? d’actes de naissance établis par les maires ou sur la base de l’argent… il fo que cela change
    Et puis c’est l’algérie qui appuie la fabrication de nos passeports, on doit arrêter cela… iln ya certaienement des fuites, des détournements de commandes

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