La Hollande se désengage du PISE III

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Ce pays partenaire s’est retiré de la mise en œuvre des activités du Programme d’Investissement  pour le Secteur de l’Education (PISE III). Jusque là, il contribuait dans ce programme à hauteur de 12 milliards de FCA. Troisième du genre, cet outil est le prolongement du Programme Décennal de Développement de l’Education (PRODEC). Il couvre la période  de 2010-2012. Ce retrait est un véritable camouflet pour les ministères en charge de l’éducation. Mais, c’est l’enseignement fondamental qui sera le plus touché par ce volte-face.

 

            Selon certaines sources,  l’élaboration du PISE III a manqué d’une large concertation. Et que la société civile n’a pas été associée à sa conception, ni non plus  à sa phase d’écriture. On rapporte dans les coulisses qu’elle a été mise devant le fait accompli. Pour preuve, ce plan triennal a été élaboré, amendé et approuvé à Paris par des ”experts”   qui ont  effectué le déplacement pour le besoin de la cause. Loin des critiques et des observations, ce PISE III  parachute sur la tête des Maliens. L’on se demande qu’avec l’exclusion d’une franche importante de la société civile,  si nos valeurs traditionnelles et nos réalités locales ont retenu l’attention des ”émissaires” envoyés dans l’ex hexagone.

Namory KouyatE

 

L’Association  Forum National Sur l’Education

L’approche participative

            Cette association est dénommée l’AFNE. Elle a , pour plus d’information autour de ses objectif, organisé une rencontre avec les journaleux le vendredi 18 juin 2010 à la maison de la presse.

 

Le président de l’association Moussa Diaby a souligné la nécessité  d’une synergie d’action  pour sortir l’école de l’ornière. Il le dit en ces termes << Nous voulons nous battre pour faire  avancer la cause de l’école>>.

          

  Et de jouer un rôle de rapprochement entre les différents syndicats et le département. Ce regroupement par la voix de son chef se veut être une force de proposition. C’est pourquoi, Diaby se fixe comme priorité la création d’un fonds national pour l’éducation.  Il a rassuré les uns et les autres sur les activités éventuelles du fonds. Selon lui, l’ensemble du système éducatif sera impliqué dans la gestion de cette ressource financière. Cette manne, dit- il, prendra en compte le plan d’action du PISEIII.

       

     Le conférencier ambitionne d’aider à la conception, l’élaboration, l’adoption et la mise en application d’un pacte national pour l’éducation. Pour cela, il entend soumettre des propositions aux acteurs de l’éducation.

         

   Quant à eux, a- t- il précisé,  de les amender. << Le pacte sera ce que les maliens vaudront>> a- t-il ajouté

Le directeur de l’enseignement secondaire général, Bakary Casimir Coulibaly appuie la création d’un tel fonds. << Si un fonds existait, les éducatives de notre  société seront prises en compte à défaut de l’apport des bailleurs >> a- t-il clamé.

            L’AFNE se propose de participer au renforcement de l’intermédiation entre tous les acteurs du système éducatif notamment par la réalisation des supports de production et de diffusion.

Namory  Kouyaté

 

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