La Femafoot en proie aux convoitises

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Au lieu de leur imposer le profil bas, les échecs du football ont plutôt tendance à aiguiser quelques appétits opportunistes chez certains de ses acteurs. Les conte-performances des Aigles ont ainsi réveillé les vieux démons de la convoitise sur fond de cabale contre le directoire de la Femafoot. Celui-ci a d’ailleurs vaillamment résisté à l’absence de son président, Mamoutou Touré alias Bavieux, que des mains invisibles n’ont peut-être jamais cessé d’exploiter. Et, après l’échec d’y parvenir au moyen d’une décapitation de Malifoot par l’incarcération de son président, la trouvaille pourrait consister à s’ouvrir une brèche dans le déclenchement d’une crise artificielle en pleines éliminatoires du mondial. C’est l’impression qu’il se dégage, selon toute évidence, de la brusque survenue de tirs croisés en direction de la Femafoot ces derniers temps : dénonciation des conditions des joueurs à coups de pétition, incitation à la rébellion sur fond d’accusations des dirigeants. Pas assez efficace, toutefois, comme moyen de pression contre une structure solidement si adossée au système international du foot. L’espoir d’une rebelote par la démission du 1/3 des membres de la Femafoot se heurte, en effet, à leur résistance farouche aux pressions invisibles, tandis que toute autre entreprise irrégulière avant le terme de son mandat entraînerait une suspension du pays des compétitions.

Salve de bisbilles entre EDM et la tutelle

Entre Énergie du Mali et le ministère en charge de l’Energie, le torchon continue de brûler ou du moins ne s’est jamais complètement éteint, depuis l’épisode des camion-citernes fictifs. À défaut d’avoir raison des travailleurs barricadés par un puissant mur syndical, c’est le directoire qui est devenu la cible de fouineurs au service d’un département désormais regardant sur les moindres faits et gestes de la société. Il nous revient de bonne source, en effet, que le feu couve à nouveau autour du contrat de production et fourniture d’énergie. Il s’agit d’un contrat dit «SES», en vertu duquel le réseau électrique d’EDM est doté à partir de groupes électrogènes loués et ravitaillés en carburant pour produire près de 100 mégawatts dans la capitale. Nos sources précisent que le département s’insurge contre le versement des montants dus au prestataire sur un compte bancaire domicilié l’extérieur. À ce différend, selon nos sources, s’ajouteraient les réserves de la même tutelle sur le règlement d’un montant de 700 millions francs CFA sur les dettes dues à la partie ivoirienne alors que les autorités ne faisaient aucun mystère de son hostilité à toute reprise de langue avec le rival voisin.

Rassemblées par la Rédaction

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