La coordination des groupements professionnels des transporteurs routiers du Mali conteste le mode électoral du bureau national du conseil malien des transporteurs routiers (CMTR). C’est ce qui ressort du point de presse organisé le mercredi 25 mars dernier à l’Hôtel Bouna par les responsables de ladite coordination.
En effet, pour les responsables de la coordination des groupements professionnels des transporteurs routiers du Mali, le Gouvernement, post Révolution de mars 1991, sous la pression de la Banque mondiale devait urgemment créer un interlocuteur entre l’Etat malien et les transporteurs routiers du pays en vue d’élaborer une gestion effective dans ce secteur. C’est dans ce contexte que naquit le Conseil Malien des Transporteurs Routiers connu sur le vocable CMTR par le décret N°04-359/ P-RM du 8 septembre 2004 à la demande des transporteurs routiers. Cette structure professionnelle parapublique représente à la fois ces deux entités.
«Cependant, le CMTR dont le bureau a officiellement été ouvert en 2006 a connu à partir de 2012, fin du mandat du bureau national, un silence notoire de la part du gouvernement qui ne se manifestera que le 1er octobre 2013 avec l’insistance de la coordination des groupements routiers» a précisé Adama Coulibaly, membre de ladite coordination. Depuis cette réaction aucun acte administratif n’a été pris par le ministère de tutelle pour orienter le sort de cette structure hautement stratégique dans le secteur du transport, a ajouté M. Adama Coulibaly. Le 3 juillet 2014, le Ministère du Transport et de l’équipement adressait une correspondance au CMTR dans laquelle l’organisation des élections du bureau national prenait donc effet.
Trois arrêtés ont à ce jour été pris par le ministre du Transport et de l’équipement, Mamadou Hachim Koumaré pour régir le mode électoral des membres du bureau national du conseil malien des transports routiers. Cependant, aucun n’a été approuvé par la coordination des groupements professionnels des transporteurs routiers taxant ces arrêtés ‘’contraires aux dispositions du décret d’application de 2004’’. Pour M. Malick Diallo de la coordination, le ministère a atteint le degré du paroxysme et de l’incompétence, avant de déclarer que les vrais problèmes du Mali sont ses cadres. Il conclura en appelant le gouvernement à s’imprégner de ce dossier sans quoi un préavis de grève serait déposé.
La Maison de la presse ouvre le débat sur la responsabilité sociale des journalistes en période de crise
La Maison de la presse a initié le mardi 24 mars dernier une conférence débat sur la responsabilité sociale des journalistes dans le traitement de l’information en période de crise. La conférence, animée par le président de l’Assep, Birama Fall, assisté de Modibo Naman Traoré de la direction de l’information et des relations publiques de l’armée (Dirpa), s’est déroulée à la Maison de la Presse en présence de M. Dramane A. Koné, président de ladite Maison, de M. Boubacar Touré de l’ORTM et de nombreux journalistes.
C’était dans le but d’échanger avec les Hommes de Médias sur des questions d’éthique et de déontologie de la profession, surtout quand il s’agit de communiquer sur des sujets d’envergure nationale en période de crise, mais aussi accepter l’autocensure pour préserver la cohésion et l’unité nationale.
Pour M. Birama Fall, le président de l’Assep, les journalistes sont dans leur rôle d’informer, mais, cette information doit se faire dans un cadre règlementaire. «Apparemment, au Mali, certains hommes de médias minimisent ou font fi de ce règlement. Or la liberté d’expression a des limites, faute de quoi le journaliste tombe dans le délit de presse ». Toujours M. Fall, entre le devoir d’informer et le risque de tomber dans l’erreur, il n’y a qu’un pas.
Vue ses propres expériences, lors de la crise de 2012, le président de l’Assep a affirmé que toutes les informations ne sont pas à traiter ou à divulguer en période de crise. « C’est pourquoi les hommes de médias doivent avoir le bon sens et le réflexe de ne pas jeter de l’huile sur le feu ».
Le commandant Modibo Naman Traoré de la Dirpa a annoncé le caractère difficile de la délivrance des informations de l’armée et de surcroit en temps de crise. L’armée, rappellera-t-il, est considérée comme la Grande muette, protégée par le secret-défense. « Ce qui fait qu’en période de crise toutes les informations sont classifiées ».
2è édition du Concours national d’orthographe et de lecture (CNOL-Mali 2015)
La 2è édition du Concours national d’orthographe et de lecture (CNOL-Mali 2015), lancée le 31 janvier dernier se poursuit jusqu’au 4 avril prochain. Elle concerne les élèves des lycées publics et privés des académies d’enseignement de Kayes, Nioro du Sahel, Kita, Koulikoro, Kati, Dioïla, Sikasso, Koutiala, Bougouni et Tombouctou. La compétition a été officiellement lancée samedi 31 janvier 2015 à la Bibliothèque nationale à Hamdallaye ACI 2000 sous la présidence du ministre de l’Education nationale, Kénekouo dit Barthélémy Togo, le parrain national. C’était en présence de la marraine nationale, Mme Togola Jacqueline Marie Nana (ancien ministre de l’Education nationale). Le CNOL est une compétition interscolaire destiné à créer un espace permettant aux établissements publics et privés de mettre en exergue leurs savoirs et savoir-faire.
Une épreuve porte sur l’épellation de l’orthographe des mots dans la phrase. Celle-ci est notée sur 6 points. La lecture, elle, est notée sur 4 points. Cette 2è édition du concours national d’orthographe et de lecture est certes la suite de l’édition initiale, mais elle en diffère par toutes les innovations qu’elle apporte. Comme la « dimension lecture » qui est le socle de la culture et de l’orthographie.
La deuxième innovation est la participation qui s’est étendue à 9 localités. La 3è innovation réside dans l’accent mis sur l’orthographe et la lecture en interpellant les compétences grammaticales des apprenants. Cette accentuation renforcera la maitrise et contribuera au rayonnement de la langue française.