La COMODE ouvre le débat sur la problématique du foncier au Mali

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La Coordination malienne des associations et organisations démocratiques a organisé le samedi 26 septembre 2015 à la Pyramide du Souvenir une Conférence-débats sur le thème de la problématique du foncier au Mali avec comme conférencier Maitre Amadou Tiéoulé Diarra. Présidée par le Pr. Aly Nouhoum Diallo, président de ladite Coordination, la conférence s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités et de nombreux membres d’associations et d’unions victimes entre autres de déguerpissement, de démolition et d’expropriation.

Après la minute de silence à la Mémoire des morts suite à la bousculade à la Mecque et les victimes des putschistes au Burkina Faso, le Pr Aly Nouhoum Diallo indiquera que cette rencontre examinera une question cruciale dans notre pays, à savoir le problème foncier. Il dira par la suite que le foncier pourrait être une poudrière si les plus hautes autorités du pays ne prennent garde en se fondant sur le code coutumier tout en respectant l’autorité de la chose jugée. Parlant du cas de N’Tabacoro, où des gens ont été expropriés au profit des logements sociaux, le Pr. Diallo dira qu’on est entrain de déshabiller Pierre pour habiller Paul. D’où, dit-il la possibilité de l’effritement du tissu social.

Quant à Maitre Amadou T. Diarra, il a dans son exposé fait ressortir l’historique du code domanial et foncier au Mali et sa difficile cohabitation avec le droit coutumier. Ainsi, il dira plus de 50 ans après l’Indépendance qu’il est incompréhensible que le droit coutumier ne soit pas harmonisé avec le droit foncier. Il rappellera que c’est en 2002 et 2006 qu’il y a eu l’introduction du titre foncier qui confère à celui-ci un caractère inattaquable. Il dira en outre que la loi sur l’expropriation n’est pas respectée, de l’enquête de commodo et incommodo jusqu’à la déclaration d’utilité publique. D’où propose-t-il la relecture du code domanial et foncier.

En somme, les débats ont montré que les régimes successifs ont géré le foncier de façon injuste et intolérable et donc attaquable.

 

Ahmed Al Mahdi al Faqi, dit Abou Tourab d’Ansar Dine, devant la CPI pour la destruction de patrimoine culturel à Tombouctou 

Selon les sources, Ahmed Al Mahdi al Faqi, dit Abou Tourab d’Ansar Dine a été déféré la semaine dernière à la Cour pénale internationale (CPI) pour les destructions du patrimoine culturel à Tombouctou en 2012, classé patrimoine mondial de l’humanité.
Selon les mêmes sources, Ahmed al Mahdi al Faqi, dit Abou Tourab, a été transféré dans la nuit de vendredi à samedi derniers depuis le Niger où, il était détenu en vue de son procès.
C’est la première fois que la CPI est amenée à juger un responsable de la destruction du patrimoine culturel d’un pays.
Pour rappel, membre du groupe Ansar Dine, Abou Tourab est soupçonné d’avoir dirigé une “brigade des mœurs” (“hesbah”) et d’avoir appliqué les décisions du tribunal islamique mis en place par les jihadistes. Il est poursuivi pour la destruction de neuf mausolées de saints musulmans et l’attaque de la mosquée de Sidi Yahia.

Selon le communiqué de la CPI, «membre zélé d’un groupe armé, Ansar Dine, il a joué un rôle important et actif pour le fonctionnement de la structure mise en place pendant l’occupation de Tombouctou». «Les attaques délibérées contre des monuments historiques et des bâtiments religieux sont des crimes graves», ajoute le communiqué. «De telles attaques affectent l’humanité tout entière. Nous continuerons à souligner la gravité de tels crimes de guerre» conclu-t-il.

 

La Chine offre 9 milliards de F CFA pour la construction d’un Centre de formation professionnelle à Bamako d’une capacité de 350 élèves  

Selon nos informations au ministère en charge de la Formation Professionnelle, la Chine va construire et équiper un Centre de formation dédié aux métiers du bâtiment et des travaux publics (BTP) à Bamako, pour un montant de 9 milliards de francs CFA. L’accord a été signé la semaine dernière entre le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle et le groupe d’étude venu de Chine.

Les mêmes sources soulignent que la construction et l’équipement de ce centre posent un nouveau jalon dans la coopération entre le Mali et la Chine, vieille de 55 ans, soit l’âge du Mali indépendant. «Ce centre comblera un vide en la matière et contribuera à renforcer le parc immobilier du ministère dans le domaine des centres de formation professionnelle» indique-t-on au département.

Pour sa part, la partie chinoise a formulé le vœu que ce projet puisse aboutir à un résultat fructueux.

Notons que ce projet, après sa réalisation, fournira non seulement une base de formation technique à la jeunesse, mais servira aussi à embellir le paysage dans la zone aéroportuaire de Bamako-Sénou, où il sera construit.

A retenir enfin que le centre qui sera construit sur une superficie de 1,5 hectare, comprendra notamment un bâtiment administratif, un bâtiment d’enseignement, des ateliers, un bâtiment de service logistique et pourra accueillir 350 élèves.

 

Exercice militaire conjoint entre les États-Unis et le Mali

Du 26 au 28 Septembre 2015, en collaboration avec le Gouvernement du Mali, l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique Bamako a  accueilli 20 Marines américains pour un exercice d’entraînement spécial destiné à améliorer la capacité collective à fournir des services de secours en cas de catastrophe et d’urgences médicales et à offrir l’aide humanitaire dans la sous-région. Cet exercice de formation militaire a vu  la participation du 33ème Régiment de parachutistes du Mali, ainsi que l’arrivée de deux avions américains qui ont atterri à Bamako en provenance de Dakar, au Sénégal.

Comme l’a souligné l’Ambassadeur Paul Folmsbee, “Le Mali a été choisi pour accueillir cet exercice en raison des relations solides qui existent entre les Etats-Unis et le Gouvernement malien. Cette formation illustre l’exemple le plus récent du partenariat de coopération entre les forces armées de nos deux nations.”

 

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