Le Collectif des associations du plateau dogon rejette un communiqué du gouvernement du Mali. «Il est inapproprié, insuffisant et est une insulte à la mémoire de nos morts. 8 morts à Sangha, 11 morts à Pignari, 3 morts à Somadougou. Mais le gouvernement fait un communiqué laconique, comme si ces morts sont des hommes de sous-classe», dénonce le collectif.
Accueil triomphal
Tenekoun a observé un accueil triomphal au Premier ministre Boubou Cissé et sa délégation, venu rencontrer et échanger avec les populations sur les difficultés auxquelles elles sont confrontées. Pour trouver des voies et moyens de sortir de crise. De l’entrée de la ville au domicile du chef du village, il y avait une marée humaine. Tout Tenekoun et ses environs se sont mobilisés pour accueillir Boubou Cissé.
Plus d’accès à l’eau
Dans la ville de Macina et partout où le Premier ministre est passé, les populations demandent plus d’accès à l’eau. La zone rizicole a besoin de plus d’eau. Les paysans n’ont pas encore fait de semi et ceux qui l’ont fait sont toujours dans l’attente de l’engrais subventionné par le gouvernement. Ils ont demandé au Premier ministre de les aider, parce qu’ils n’ont plus d’espoir. Macina est la dernière ville de la zone de l’Office du Niger, cela pose beaucoup de problème. S’y ajoute l’insécurité, ce qui rend la tâche difficile pour les populations.
Le respect des engagements
De Tenekoun à Djenné en passant par Macina, plusieurs accords de paix ont été signés entre les communautés pour la paix. Ils sont signés entre éleveurs et agriculteurs, certains disent entre Dozos et Peuls. Un accord a été conclu à Macina grâce à plusieurs bonnes volontés dont le marabout Komani Tanapo. À Djenné, deux accords, un pour lever l’embargo sur Kouakrou et le second pour la cessation des hostilités entre Peuls et Dozos. Déjà, les populations commencent à sentir le respect des engagements. Les troupeaux peuvent rejoindre les pâturages de Farako après la signature de l’Accord de Macina. Les paysans de Tenekoun et Macina sont retournés à des hameaux de culture qu’ils avaient abandonnés depuis 2015.
L’auto-gare de Djenné
En marge de sa visite dans le cercle de Djenné, Dr. Boubou Cissé a visité le barrage de Djénné, une infrastructure qui joue un rôle capital dans l’agriculture à Djénné. L’œuvre dont les travaux sont toujours en cours attend encore des étapes de finition importante. Les travaux ont été perturbés à cause de l’insécurité. Dans le cadre de la mobilité urbaine, le gouvernement vient de doter Djenné d’une nouvelle auto-gare, elle a été inaugurée par le Premier ministre. Il permet aux transporteurs d’avoir un endroit où garer les véhicules, car le cercle de Djenné est aussi inondé. L’infrastructure a été construite par le gouvernement.
Plateforme apolitique
Lors de sa visite à Djenné, le Premier ministre Dr. Boubou Cissé a été informé de la mise en place d’une plateforme apolitique, pour l’aider dans le cercle de Djenné. Si les initiateurs de cette plateforme apolitique ne sont pas rentrés dans les détails, tout porte à croire qu’il s’agit d’une fédération des acteurs de la vie politique de Djenné. En tout cas, tous les ténors de la politique de la ville jumelle de Tombouctou étaient présents lors de la visite du Premier ministre. Et chacun y a mis sa touche.
Tenenkoun enclavé
Dans le cercle de Tenekoun, malgré les annonces de signature de la paix entre Peuls et Dozos les populations de certaines localités ne sont pas rassurées. Surtout à Togueré Koumbé, qui est toujours sous embargo des terroristes. La jeunesse de cette localité, venue parler au nom des habitants de la localité, est contrainte de rester à Tenekoun ville. Parce que les terroristes ne sont pas d’accorder pour lever l’embargo. Le jeune porte-parole de Togueré Koumbé a demandé au Premier ministre de négocier avec les terroristes afin que la paix puisse revenir dans leur ville.
Arouna Modibo Touré rassure les jeunes des localités du centre
Dans toutes les localités que le Premier ministre a visitées lors de cette 2ème étape de sa tournée dans la région de Mopti, le ministre de la Jeunesse et des sports y était aussi. En plus des rencontres classiques, Arouna Modibo Touré rencontrait les jeunes des localités afin de recenser leurs préoccupations. Il a dit deux messages partout où il est passé : l’organisation des activités citoyennes pendant les vacances et un tournoi de football dans toutes les localités. À Tenenkoun, il a eu des discussions franches et directes avec la jeunesse. Il leur a dit ce qu’il peut faire et ce qu’il ne peut. La question de la mobilité des engins à deux roues, a-t-il déclaré, «ne relève pas de ma compétence, c’est une question militaire». Et chaque fois que le ministre Papou échangeait avec les jeunes, ceux-ci se calmaient.
De nouveaux stades
Lors des échanges avec le ministre des Sports, les jeunes de Tenekoun ont exprimé le besoin d’avoir un terrain de football. Selon eux, l’ancien Premier ministre leur avait promis un stade dont le financement a été acquis. Le ministre leur a fait savoir que les Algériens leur ont promis 15 stades avec gazon synthétique. Selon lui, la priorité sera donnée aux localités de l’intérieur du pays. Le Premier ministre Boubou Cissé a dit que la promesse faite par le Premier ministre Boubèye de doter Tenekoun d’un stade sera respectée. En plus de Tenekoun, tous les cercles de Mopti auront leur stade.
La bourse des moutons
Dans la vaste cour de l’ODM de Sévaré se tient la 3ème édition de la bourse des moutons appelée bourse des moutons de Tabaski à Sévaré BOMOTABS. C’est organisé par le projet L4G, une branche de Feed the future, financé par le gouvernement américain. Cela à travers l’USAID. Les prix des moutons varient de 45000 FCFA à 150 000 FCFA, tous des moutons bien élevés grâce à L4G. BOMOTABS est basé sur l’embauche des éleveurs de Djénné, Bankass, Koro, Bandiagara et Nianfunké. C’est pourquoi les moutons sont bien élevés et bien portants.
Gestion des conflits
À Gao, le Projet de promotion et consolidation de la paix dans la région a été lancé le 31 juillet 2019. Financé à hauteur de 25 millions FCFA par la Minusma, il a pour objectif de renforcer la promotion d’une culture de paix et des valeurs de cohésion sociale dans toute la région de Gao. Pour une durée de 3 mois, ce projet, qui sera mis en œuvre par l’Association holistique pour le développement et la paix au Mali, couvrira les cercles de Gao, Ansongo et Bourem. Dans son programme, plus de 600 personnes seront formées en gestion et prévention des conflits et en techniques de communication et formulation de message de paix.
Gao demande une route
À l’initiative du Mouvement Souba Alwakilo Djirbi Ben, des jeunes ont battu le pavé pour dénoncer l’état de la route Gao-Sevaré et demander à l’État de prendre des dispositions pour commencer les travaux de rénovation de cette route qui constitue, selon les organisateurs, «un levier pour l’économie de nos régions». La marche a commencé aux environs de 09 heures devant le marché de nuit pour le Gouvernorat où les manifestants ont été reçus par le Gouverneur auquel ils ont remis une déclaration. Ils promettent d’user de tous les moyens légaux, si rien ne fait, pour que l’État prenne ses responsabilités. Le Gouverneur, S. Samaké, rassure les manifestants que c’est un problème qui est déjà posé et que la route Gao-Sevaré reste une priorité. «Ça me fait mal de voir mes administrés obligés de traverser deux pays pour arriver à Bamako», a-t-il déclaré.
DEF triché
L’examen du DEF (Diplôme d’études fondamentales) s’est déroulé au Mali, et vous saurez que ni le peuple malien ni ses dirigeants actuels ne sont prêts pour le changement : malgré le prêchi-prêcha du ministre de l’éducation nationale, les sujets du DEF session 2019 n’ont pas été à l’abri de fuite à l’instar de ceux des ans précédents. Promoteurs véreux achetant des sujets, parents criminels favorables, enseignants complices, agents véreux du ministère acteurs, la liste est longue et les conséquences dramatiques… Voilà le Mali : tout le monde dit ça ne va pas mais personne n’œuvre pour que ça aille bien. Malheureusement pour les élèves dont la surveillance fut rude sinon de l’autre côté, les photocopies des corrections furent distribuées sans désinvolture. Mieux vaut décréter «voler pour tous, manger pour tous et qui peut», le professeur clément Dembélé a une tâche lourde, lui qui veut et prêche le contraire du modus operandi actuel. Le système actuel est très difficile à combattre, mon cher aîné, surtout que le peuple dans son entièreté n’est pas favorable encore moins prêt. Néanmoins, du courage mon cher aîné, il se peut que vos rêves se réalisent.
10 morts à Goundaga
Dans la région de Mopti, le 30 juillet 2019 entre 18 h et 19 h, après la foire hebdomadaire de Fatoma, des véhicules en partance pur Goundaka ont été interceptés par des individus armés non identifiés, entre un village de Kounary et un village de Goundaka. Bilan : 11 morts dont 10 ont été égorgés et un tué par arme à feu ; ils étaient tous des ressortissants du village de Boudou dans la commune rurale de Goundaka. Informées de la nouvelle, le 31 juillet 2019, sur ordre de M. le Gouverneur de la région de Mopti, les Forces armées maliennes (Fama) ont été à la recherche des corps abandonnés dans la brousse afin de procéder à leur inhumation.
Kita attend sa centrale photovoltaïque
Le ministre de l’Energie et de l’Eau s’est rendu le lundi 29 juillet à Kita à 182 km de Bamako pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de la nouvelle centrale photo-voltaïque AKUO Kita Solar de 50 MWc. Le ministre Sambou Wagué était en compagnie des membres de son cabinet et de certains Directeurs centraux de son Département. Du côté EDM, la Direction générale était représentée par le chef de département des Centres de l’intérieur et de certains responsables opérationnels en charge du suivi des travaux qui doivent être réalisés par AKUO Solar. À l’issue de cette visite, le ministre Wagué a marqué son satisfecit quant à l’évolution normale des travaux qui tiennent compte jusque-là du respect des délais contractuels.
Goundaka aussi est un village de Kounari. Piètre journaliste.
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